Les fictions de Ptitepointe

Le général Jack O'Neill était dans son bureau ; la tête penchée et cachée dans ses mains, il ruminait.
La semaine avait été difficile. Tout d'abord assez agitée, niveau travail. En effet, les Goaul'ds y avaient encore mis du leur. Anubis n'y avait pas été de mains mortes, heureusement, tout s'était arrêté à temps. Baal en avait profité pour essayer de reprendre Dakkara. Là encore, heureusement, les rebelles Jaffa avaient su faire face. Il soupira, même les réplicateurs s'y étaient mis... et là, ça aurait pu tourner à la catastrophe... Replicarter avait réussi à tuer Daniel. Oma Dessala avait fait une apparition salvatrice et l'archéologue s'en était sorti in extremis, encore...
D'ailleurs en parlant de lui, il arrivait. Hum... ça ne présageait rien de bon, vu sa tête... Il se redressa péniblement et attendit l'ouragan qui se présentait.


- Jack ? Ça va ?
- Oui Daniel, ça va.
- Vous êtes sûr ?
- Oui Daniel, je vais bien !


Il soupira encore. Bon ok, il n'allait pas si bien que ça en fait. Le boulot c'était une chose, mais la vie privée... Après le week-end durant lequel il avait reçu l'équipe dans son chalet du Minnesota, tout semblait enfin s'ouvrir à lui, il se disait que comme Carter était à nouveau célibataire, il pourrait tenter. Mais il avait réalisé que même s'ils restaient très proches, elle aurait toujours peur de la loi de non-fraternisation... Et lui, la seule chose qu'il pouvait faire c'était encaisser, encaisser sans broncher et souffrir, pour elle... l'explosion de colère de son meilleur ami le fit revenir à la réalité.


- Arrêtez de mentir Jack !
- Danieeel !
- Non Jack, ça suffit ! J'en ai assez de vous voir dépérir parce qu'elle n'assume pas ce qu'elle veut !
- Mais de quoi vous parlez ?
- De Sam ! Je parle de Sam ! Et de ce qu'elle vous fait subir !
- Daniel, calmez-vous... soupira à nouveau Jack
- Non ! Je ne me calmerai pas !


Il n'avait jamais vu l'archéologue dans un état pareil, aussi venimeux envers leur amie.


- Elle cherche ce qu'elle veut, elle ne sait pas, hein... Eh bien, moi non plus, mais ce qu'elle fait, je vais vous le dire moi ! Elle est en train de vous détruire Jack ! Elle vous détruit à petit feu avec son petit jeu. « Un pas en avant, un pas en arrière ».
- Ça suffit Daniel ! C'est mon problème d'accord et c'est à moi de le gérer, alors ne vous mêlez pas de ça !
- Quoi ? Non, mais je rêve ! Vous voulez souffrir, très bien ! Grand bien vous fasse ! Mais ne comptez pas sur moi pour venir sécher vos larmes quand vous réaliserez que vous n'aurez rien d'elle !


Il quitta la pièce, furieux, et claqua la porte si fort que Jack sursauta.
Le soir venu, le Général quitta la base et rentra chez lui encore plus déprimé. Il avait du mal à l'admettre, mais Daniel avait raison, il souffrait en silence alors que Sam vivait sa vie et le menait d'un côté puis de l'autre. Il se dirigea vers le frigo et prit une bière. Il avala une gorgée et grimaça sentant la tristesse et les larmes pointer le bout de leur nez. Il renifla pour les chasser en entendant la sonnette retentir. Il alla ouvrir et se retrouva nez à nez avec Daniel.


- Tiens... ironisa O'Neill, je croyais que je ne devais pas compter sur vous ?
- Ho ça va hein !
- C'est gentil d'être venu...
- Disons que je pensais qu'une bonne pizza, une oreille attentive et un épisode des Simpsons vous remonteraient le moral... sourit le jeune homme. Vous avez une bière ?


Le militaire ricana et fit entrer le jeune homme. Ils discutèrent de tout, de rien, d'eux, de leur vie, de ces dernières années passées ensemble, et pour la première fois de leurs sentiments. Jack s'était levé et regardait l'horizon éclairé par la lune. L'archéologue ferma les yeux et tenta de repousser la nouvelle colère qui l'envahissait. Il prit une grande inspiration et s'approcha de son ami, il posa les mains sur ses épaules, le fit se retourner. Il essuya les quelques perles salées qu'il vit briller sur les joues du plus vieux.


- Jack, je suis désolé...
- Je sais... Répondit l'autre en le serrant dans ses bras. Merci... merci d'être là...
- Je serais toujours là, Jack, toujours tu m'entends.


Leur regard s'accrocha alors que Daniel déglutissait. Il venait de prendre la décision qui changerait sa vie. Si tout se passait comme il l'espérait, il ne verrait plus Jack pleurer, il s'en faisait la promesse !
Toujours en regardant le militaire dans les yeux, il s'avança doucement en répétant qu'il serait toujours là pour son ami, et dans un souffle avoua avoir envie de l'embrasser avant de presser ses lèvres sur celles de l'autre homme.


- Daniel... répondit celui-ci à voix basse, je vais partir...
- Pour aller où ?
- À Washington... Hammond veut que je prenne sa place...
- Je vois... Je... pardon, je n'aurais pas dû...


La voix de l'archéologue était triste et douloureuse.


- Shhhh, écoutes, je... Je n'avais jamais songé à ça pour nous... alors euh...


Jack semblait embarrassé, il cherchait ses mots.


- Laisse-moi juste un peu de temps, reprit-il, ok ? Je ne veux pas qu'on se trompe et qu'on détruise ce qu'on a... tu comprends ?
- Oui...


Une lueur d'espoir s'était encrée dans les yeux de Daniel, et un sourire fleuri sur le visage du militaire, il continua


- Tu es mon meilleur ami, Daniel et je... je veux faire les choses bien, prendre le temps de...
- Ok, sourit Daniel, mais je veux une avance...
- Une avance hum ?


Ils s'embrassèrent à nouveau, chacun d'eux soupirant d'aise. L'avenir ne serait pas forcément plus reposant, professionnellement parlant, mais au moins, une petite lueur de bonheur éclairait la route...


Le Général regarda vers le plafond, la projection du réveil annonçait 2h30, il jeta un œil vers sa droite et sourit. Il se retourna et se blotti vers le corps chaud qui était étendu près du sien. Daniel n'avait pas voulu le laisser seul, même s'ils avaient décidé d'y aller en douceur.
Lui, voulait être sûr de lui, était-il capable de tourner la page « Samantha Carter », était-il prêt à passer à autre chose ? Il ne voulait pas faire souffrir son meilleur ami, le faire espérer inutilement. Cela reviendrait à lui faire vivre exactement ce que lui vivait et il ne vaudrait pas mieux que Carter.
Finalement, ce boulot à Washington c'était une bonne idée. Ça allait lui permettre de faire le point, loin de ce qui le tracassait. Il sourit à nouveau, il savait pertinemment comment ça allait se passer. Carter viendrait de temps en temps, Daniel viendrait souvent, lui téléphonerait, veillerait sur lui.
Il s'endormit en rêvant de la vie qui s'offrait à lui avec cet homme qui lui promettait de le rendre heureux. Le sourire qui naquit sur ces lèvres ne le quitta plus...


Fin

NDA : le texte en italique est une reprise de l'épisode.
 
 
Danny et Steve sortaient de la scène de crime. Le brun était en train de s'énerver parce que son coéquipier lui faisait la morale à propos de son célibat.


- Il faut que tu cesses de vivre comme un moine, tu comprends ! s'exclama Danny.


- Monte dans la voiture ! S'énerva Steve.


- Sinon je t'achète une robe de bure et je t'oblige à la porter tous les jours.


- Je ne vis pas. Comme un moine ! répondit Steve sèchement. C'est clair !


- Ha bon...


- Nan !


- T'as pécho combien de filles depuis qu't'as rompu avec Lynn ?


Steve soupira d'énervement


- Monte. Dans la voiture !


- Zéro, nada, que dalle.


Le brun ouvrit sa portière pour s'installer au volant de la camaro.


- Ah ouais, tu tiens les comptes ? reprit-il


- Oui et moi je compte quoi ? Y a rien à compter hein. Zéro + zéro = zéro. Y a pas de calcul à faire.


La voiture démarra et le seal conduisit jusqu'à la crique fétiche de son partenaire.
 
- Tu t'es jamais dit que j'avais peut-être une bonne raison ? Hein ? s'écria le brun que la colère ne quittait plus.
 
- Une bonne raison ? Et quelle bonne raison ?
 
- Ça ne te regarde pas !
 
- Ha ok, je vois, super !
 
Steve souffla
 
- Il y a peut-être quelqu'un...
 
- Sérieux ? T'as quelqu'un en vue ? C'est une super nouvelle ! Qui c'est ? On la connait ? Quand est-ce que tu
nous la présente ?
 
- C'est compliqué Danny...
 
- En quoi c'est compliqué ? Je ne vois ce qu'il y a compliqué dans le fait de nous dire de qui tu es amoureux.
 
- ... n'est pas au courant. Marmonna le Seal.
 
- Comment ça elle n'est pas au courant ? Tu ne lui en as pas parlé ? fit le policier interloqué.
 
- Nan... asséna Steve. Et je n'ai pas l'intention de le faire !
 
- Et pourquoi ? Ça te ferait du bien d'être avec quelqu'un.
 
- Je te l'ai dit c'est compliqué... Et puis je ne veux pas risquer de prendre ton poing dans la figure... ajouta-t-il tout bas.
 
- Mon poing dans la figure ? Pourquoi est-ce que tu prendrais mon poing dans la figure ? fit Danny avant de s'arrêter brusquement. C'est pas Rachel au moins ?
 
- Quoi ? Mais non ! Ça va pas ! T'es dingue ou quoi ! Et rassures toi ce n'est pas Grace non plus. Finit-il en
 
voyant son second sur le point de défaillir.
 
- Alors là du coup je ne vois pas.
 
- Danny ! Gémit Steve. T'es bête ou tu le fais exprès ?
 
- Bah quoi ? C'est... Danny écarquilla les yeux. C'est moi ?
 
Steve déglutit et baissa les yeux.
 
- Pourquoi tu m'as rien dit ? Finit par demander le blond.
 
- Tu crois que c'est facile pour moi ? Tu sais que j'aime pas parler de moi, de ce que je ressens, j'ai pas
l'habitude, j'ai pas été élevé comme ça je te rappelle !
J'ai déjà eu du mal a accepté d'être amoureux d'un homme... et pas de n'importe quel homme !
 
- Ouais je comprends.
 
- Danny s'il te plait... ne m'en veut pas...
 
- Non, non... je...
 
- Je ne ferais jamais rien. Je ne me mettrais jamais entre Rachel et toi. Je ne me permettrai pas.
 
- Je sais.
 
Steve tendit son poing en avant.
 
- Amis pour la vie hein ?
 
- Mais oui, pour toujours, tu sais bien...
 
Un nouveau soupir se fit entendre. Puis le blond demanda :
 
- On fait quoi maintenant ?
 
Steve se passa une main sur le visage avant de répondre :
 
- Je... euh... Mary me tanne pour que j'aille à Los Angeles mais je n'arrivais pas à me décider, alors... je... C'est
peut-être l'occasion.
 
- Combien de temps ?
 
- J'en sais rien... Il me reste pas mal de jours de congés à prendre alors...
 
- Je vois. Tu me diras quand tu pars, et pas avec une lettre hein ? sourit le blond. Et euh... Tu reviendras hein ?
 
Steve sourit aussi en acquiesçant.
 
Un silence gênant et pesant s'installa jusqu'au moment ou un bip résonna.
 
- Désolé... je dois aller chercher Charlie heu...
 
- Oui bien sûr.
 
Il se leva pour se diriger vers sa voiture, arrivé à mi-chemin il s'arrêta et se retourna vers son coéquipier qui avait baissé la tête et enfoui son visage dans ses mains.
 
- Steve ?
 
- Hum ?
 
- Ça va aller. On va s'en sortir Babe ok ?
 
- Oui je l'espère Danno... Je l'espère vraiment...
 
Murmura le marin pendant que le policier s'éloignait sans avoir attendu sa réponse. Il sorti ensuite son téléphone. Il fit une rapide recherche sur internet, une réservation et composa un numéro avec l'indicatif de la Californie.
 
- Allo Mary ? C'est Steve.
Oui ça va... Dis, j'ai quelques jours de congés et je me demandais... J'aimerai venir vous voir Joannie et toi, tu crois que...
Si je te dis que j'arrive dans deux jours ça te va ? Super ! A plus tard. Moi aussi je t'aime sœurette...
 
Fin.

Steve était assis à une table non loin du bar et de Danny. Il était dissimulé par l'imposant comptoir. Il avait lu le texto que Mandy avait envoyé à son coéquipier et il voulait s'assurer que tout allait bien.
 
Elle avait raison, pensa-t-il en l'entendant dire à Danny qu'il était travailleur, un homme bien, qui aime ses enfants plus que tout... Il lui avait bien dit que c'était un homme en or...
 
Il sourit tendrement... une larme dévala lentement sa joue en apprenant que le blond avait toujours des sentiments pour son ex-femme, elle l'aime aussi, c'est évident.
 
Il sourit à nouveau, il n'a jamais ressenti pour personne quelque chose d'aussi fort que ce qu'il ressent pour Danny. Même les sentiments qu'il avait pour Catherine lui paraissaient fades à côté de ce que Danny représente pour lui. Mandy a raison d'être jalouse... Et il se met à rire quand elle lui dit qu'il faut qu'il se comporte bien... Pauvre Danny, il sera surveillé... il va devenir chèvre...
 
Il soupira en essuyant ses yeux. Danny serait heureux, et pour rien au monde, il ne gâcherait ça !
 
Il revint précipitamment à lui lorsque l'écran de son téléphone s'éclaira. Amanda venait de partir et Danny l'appelait. Certainement pour lui raconter ce qui venait de se passer. Il se précipita vers la sortie aussi discrètement que possible et une fois dehors décrocha.
 
-          Mc Garrett ?
-          Ouais c'est moi, tu ne croiras jamais ce qu'il vient de m'arriver.
-          Ha ? Qu'est-ce qui se passe ?
-          Je te dis, tu ne vas jamais me croire !!! Mais il faut que j'en parle à quelqu'un... euh...
-          Tu veux passer ?
-          Euh, ouais.
-          Ok je t'attends.
-          Merci.
 
Une dizaine de minutes plus tard, Steve entendit la camaro se garer dans son allée, et la porte d'entrée s'ouvrir. Heureusement qu'il avait fait vite pour revenir.
 
-          Salut
-          Salut, je t'en prie entre, fais comme chez toi...
-          Ouais, ouais...
-          Bon si tu me disais ce qui t'arrive ?
-          Eh bien, figure-toi que je viens d'avoir une discussion intéressante avec ma chère ex-belle-mère...
-          Hum, ça je sais oui, je lui ai prêté mon téléphone je te rappelle.
-          Ouais bon... elle était bizarre... Elle m'a dit que je lui rappelais son père...
-          Quoi ? Comment ça ?
-          Eh ben (soupir)  elle m'a dit que son père était un homme modeste, bosseur, qui aimait énormément ses enfants et qui le leur disait.
-          Et alors, toi aussi tu le fais ça. Je veux dire, tu dis tout le temps à Charlie et à Grace que tu les aimes et puis tu es un bosseur... T'es quelqu'un de bien, Danny ! et tu ne dois jamais laisser personne te dire le contraire !
-          Merci... Elle m'a dit qu'elle était jalouse parce qu'elle n'avait jamais rencontré d'homme à la hauteur de son père avant que Rachel nous présente.
-          Hey ! mais c'est génial ça !
-          Ouais euh... y a pas que ça... Elle m'a demandé si j'avais des sentiments pour Rachel.
 
Steve déglutit...
 
-          Et t'as dit quoi ? Demanda-t-il doucement.
-          Heu... que j'ai encore des sentiments pour elle...
-          Et....
-          Et du coup, le coupa Danny, elle m'a demandé si je voulais la rendre heureuse, et d'arrêter de jouer avec elle.
-          Ho.
-          Ouais...
-          Et qu'est-ce que tu vas faire ?
-          Je veux faire les choses bien...
-          Je vois.
 
Ils se retrouvèrent dans les bras l'un de l'autre pour une accolade plus que fraternelle.
Danny sentit un baiser dans son cou. Il releva son visage vers le brun, et ils s'embrassèrent très doucement.
 
-          Je t'aime Danny...
-          Steve, je...
-          C'est pas grave... murmura Steve. Je t'ai près de moi, tous les jours, c'est tout ce qui compte...
-          Et c'est pas près de changer...
-          Je sais.
 
Fin

nda : le texte en italique est la reproduction des dialogues de la série.


- Ok t'accouches ou tu me fais poireauter toute la journée. Demanda Steve en entrant dans son bureau
- De quoi tu parles, que j'accouche de quoi ?
- C'est pas dur, soit tu as quelque chose à me dire, soit tu me suis partout juste pour faire un petit peu d'exercice. Alors quoi, qu'est-ce qu'il y a ?


Danny semblait mal à l'aise.


- Je peux ? fit le blond en pointant le fauteuil face au bureau du brun.
- Je t'en prie.
- Ok... soupira le lieutenant en s'asseyant. Euh... Il se peut que je t'aie dit une non vérité quand je t'ai raconté que j'étais dans le new Jersey la semaine dernière.
- Une non vérité, ce ne serait pas ce qu'on appelle aussi un mensonge ? dit Steve quelque peu inquisiteur.
- Tu n'es pas obligé de m'enfoncer un peu plus. Reprit Danny blasé.
- Non c'est pas du tout ce que j'essaie de faire, donc tu n'étais pas dans le New Jersey, reprit Steve dans un rire nerveux. Ou est-ce que tu l'as emmené ?
- A Koai, Euh, oui j'étais avec Rachel, et euh, on s'est dit que ce serait sympa de passer un petit peu de temps ensemble. Ajouta t'il en se mordant la lèvre. Sans cadavre autour, tu vois, et puis sans enfants.
- Ouais. Comment c'était ?
- Ha bah bah c'était chouette.
- C'était chouette ?
- hum hum 'était chouette.
- c'est tout C'était chouette, et rien d'autre?
- C'était sympa.
- Sympa ? c'était chouette et sympa.
- Voilà !
- c'est tout ?
- Quoi c'est tout ? tu veux cinquante nuances de Koai ?
- Ben tu m'en as déjà donné deux...
D'ailleurs, à ce propos, je ne t'ai pas tout dit moi non plus... Reprit Steve tout bas.
- Ah ?
- Il y a quelque chose... Quelque chose qui est ancré au fond de moi depuis longtemps, mais que j'ai réalisé il y a seulement peu... Une chose que... enfin, si on m'avait dit qu'un jour je... Je ne l'aurais jamais cru.


Le ton était très incertain, la voix mal assurée. Cela ne ressemblait pas du tout au Mc Garrett que Danny connaissait.


- Si on t'avait dit quoi ? Demanda-t-il
- Que je tomberai amoureux d'un homme. Répondit le marin avec lenteur et frayeur.
- Whao ! t'es amoureux ? mais c'est génial mon pote ! s'exclama Danny joyeux.


Il était heureux pour son ami qu'il voyait déprimer à cause de sa solitude depuis un petit moment.


- Ça ne te choque pas ? demanda Steve timidement.
- Quoi ? que tu sois amoureux d'un homme ? non, je ne vois pas pourquoi ça me choquerai... J'ai l'air d'être homophobe ?


Steve sourit en répondant que non, bien sûr que non Danny n'était pas homophobe.


- Pour que tu t'attaches comme ça, ça ne doit pas être n'importe quel homme ! Reprit-il curieux.
- C'est vrai... Ce n'est pas n'importe quel homme... C'est toi Danny...


Le blond écarquilla les yeux et l'ex seal s'empressa de continuer :


- Je ne suis pas dupe tu sais... Je suis bien conscient que ce ne sera jamais réciproque... Tu m'aimes, je sais, insista- t-il en coupant la tentative de parole de son partenaire. Mais pas comme ça. Tu es avec Rachel et c'est très bien... Je veux dire, de toute façon, ça ne me concerne pas. Mais... je veux que tu sois heureux.
- Non c'est vrai, ça ne te concerne pas. Répondit Danny en le serrant dans ses bras. Mais je te remercie de t'inquiéter pour moi.
- Tu es heureux hein ? chuchota le brun au bord des larmes.
- Oui je le suis.
- Je t'aime Danny...
- Moi aussi je tiens à toi babe.


Steve releva la tête brusquement et braqua un regard intense sur l'autre homme avant de se jeter sur ses lèvres en répétant qu'il l'aimait dans une litanie sans fin. A ce moment-là un déclic se fit dans la tête du continental. Tout ce qu'il ressentait pour Rachel lui sembla dérisoire et sans réfléchir répondit fiévreusement au baiser de Steve.


Fin

Petites infos : Danny s'est remis avec Rachel mais ils n'habitent pas ensemble
 
La camaro semblait rouler toute seule, comme en pilote automatique. Heureusement pour ses passagers, on aurait dit qu'elle connaissait le trajet qui les ramènerait jusque chez eux.
 
- Ok... je peux savoir ce qui t'arrive ? Demanda le passager.
- Quoi ? Mais de quoi tu parles ? Répondit le conducteur.
- Eh ben, tu es très silencieux, tu regardes à peine la route parce que es perdu dans tes pensées, donc j'en déduis que quelque chose te tracasse.
 
Steve soupira, décidément Danny le connaissait trop bien.
 
- Ça va, je suis juste un petit peu préoccupé, c'est tout, c'est rien ne t'inquiètes pas.
- Préoccupé ? Comment ça préoccupé ?
- C'est rien j'te dis, t'en fais pas d'accord ?
- Mais si je m'en fais ! Et je ne descendrais pas de cette voiture avant que tu m'aies dit ce qui se passe !
 
Steve regarda autour de lui sans vraiment comprendre et finalement réalisa qu'ils étaient arrivés chez lui. Il descendit de la voiture sans un mot et rentra dans la maison. Il souffla d'agacement en entendant que le blond
l'avait suivi.
 
- Danny...
- Non, non, non, je veux savoir ce qui t'arrive, tu n'es visiblement pas dans ton état normal et comme je suis ton ami j'aimerai t'aider.
- Tu ne peux pas m'aider Danny...
 
Le blond le regarda, à la fois intrigué et blessé. Pourquoi ne pouvait-il pas l'aider ?
 
- Pourquoi tu fais ça ? Lui demanda-t-il. Hein ? Pourquoi tu ne me laisses pas t'aider ?
- Parce que tu ne peux pas !
- Et pourquoi ça ?
- Parce que c'est toi le problème !
- Quoi ? Euh, comment ça c'est moi le problème ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
 
Le blond commençait à s'agiter et Steve pouvait reconnaître à son attitude qu'il avait pratiquement choqué son ami. Il soupira, las. Ce n'était pas le but bien évidemment. Il aurait préféré éviter d'avoir cette conversation avec lui, pourquoi avait-il fallu qu'il insiste !
 
- Ecoute Danny... je ne voulais pas te blesser. Je te l'ai dit je suis préoccupé en ce moment.
- Ça j'avais bien compris. Et je peux savoir en quoi ça me concerne ? Maugréa celui-ci. Non parce que...
- Je t'aime. Le coupa le brun.
- Je te remercie, moi aussi je ...
- Je suis amoureux de toi. Voilà. T'es content ?
 
Il s'approcha doucement de son ami mais essuya un mouvement de recul. Il soupira à nouveau
 
- Voilà pourquoi je ne voulais pas t'en parler... murmura-t'il. Je me doutais que tu n'apprécierais pas...
- Je... Je ferais mieux de rentrer.
Rétorqua Danny avant de passer la porte d'entrée qu'il avait gagné dans l'intervalle et de s'enfuir vers sa voiture et démarrer en trombe pour rentrer chez lui. Il avait besoin d'être seul pour réfléchir à tout ça.
 
De son côté Steve n'était pas en meilleure forme. Il était même en colère contre lui-même d'avoir laissé parler ses sentiments. Il était triste et déçu, il venait de perdre la personne la plus proche de lui, ça faisait mal. Il monta à l'étage pour préparer ce dont il avait besoin. Il avait une idée en tête pour éviter d'envenimer la situation.
 
XxXxXxXxXxXxXxXx
Le lendemain, il avait convenu avec Danny qu'ils iraient au Palais chacun par leurs propres moyens.
 
La matinée fut consacrée au bilan des affaires en cours et à la paperasse qui s'entassait sur le bureau de chacun des membres de l'unité. Ce jusqu'à midi.
Le commandant annonça qu'il ne mangeait pas avec le reste de l'équipe et quitta les bureaux rapidement. Danny expliqua que Mc Garrett n'était pas au mieux de sa forme et qu'il leur donnerait plus de détails plus tard, avant de s'élancer à la poursuite de son patron. Il le retrouva à la crique où lui aimait souvent se ressourcer quand son moral flanchait.
 
Il sortit de sa voiture pour venir s'asseoir à côté de son ami.
 
- Ca va ?
- On s'en remettra.
- Ouais. T'as raison.
- Le brun ancra ses yeux dans ceux de son coéquipier. Il n'avait pas compris ce qu'il voulait lui dire alors il reprit.
- Je vais partir Danny...
- Comment ça ?
- Je... Je vais réintégrer la Navy...
- T'es sûr de toi ? C'est vraiment ce que tu veux ? S'enquit Danny
 
Il lança un coup d'œil vers le Silverado et reconnut le paquetage militaire sur le siège passager.
 
- Oui c'est mieux comme ça, c'est mieux pour tout le monde.
 
Danny l'enlaça, sachant qu'il ne pourrait rien faire pour empêcher le départ du Seal.
 
XxXxXxXxX
 
- T'as intérêt à nous donner des nouvelles ? Fit Lou ému.
 
Ils étaient retournés dans les bureaux du 5-0, après leur pause déjeuner, et Steve venait d'annoncer officiellement qu'il quittait l'unité du gouverneur, pour reprendre le service actif avec une unité de Seals.
 
- Promis répondit le marin, ému lui aussi. Il donna une accolade à chaque membre de l'équipe, leur faisant promettre de toujours veiller les uns sur les autres, et de faire attention à eux.
 
Le jour du départ, Steve n'avait prévenu personne, sauf Danny, mais il lui avait demandé de ne pas venir. Il préférait éviter les au-revoir douloureux et qui ne mèneraient à rien d'autres que des larmes.
C'est donc sans se retourner qu'il s'envola pour rejoindre la base à laquelle il venait d'être affecté. Sans se retourner et donc sans voir que Danny était quand même venu, et l'avait regardé partir le cœur rempli de regrets et de douleur de perdre son meilleur ami.
 
 
XxXxXxXxXxXxXx
 
Les mois passèrent, les nouvelles de Steve se faisant moins régulières puisqu'il était déployé dans des zones dangereuses, les communications étant donc plus difficiles.
 
C'est un courrier qui déchira le monde d'Hawaii. Ce jour-là, Danny arriva complètement défait et les yeux rougis et gonflés; Lou et Adam lui firent remarquer qu'il avait l'air d'un zombie qui n'avait pas dormi depuis des jours. Il leur répondit qu'il n'avait pas fermé l'œil de la nuit.
Il demanda ensuite à Jerry de lancer une communication vidéo avec le bureau de Chin à San Francisco et s'assura auprès de celui-ci que Kono serait présente d'ici quelques minutes.
Danny rassemblait tout le monde, il avait une annonce à faire. Et pas des plus faciles.
 
- Alors Danny, qu'est-ce qui se passe ? Demanda la jeune hawaiienne.
 
Danny soupira et sortit de sa poche une lettre froissée à l'en-tête de la Navy. Il la tendit à Junior en lui demandant de la lire à haute voix, incapable de le faire lui-même.
 
- Monsieur,
Conformément à sa volonté, nous sommes au regret de vous informer du décès du commandant Steven Mc Garrett au cours d'une mission de reconnaissance. Son corps sera rapatrié et vous sera rendu lors du prochain convoi, dans deux semaines.
Veuillez accepter Monsieur, nos plus sincères condoléances et nos salutations distinguées.


Kono avait plaqué sa main sur sa bouche, Lou n'arrivait pas à retenir ses larmes, Jerry et Kamekona non plus. Tani tenait la main de Junior et la serrait autant qu'elle le pouvait. Adam s'était laissé tomber sur une chaise. Tous étaient sous le choc.
 
- Je... heu... j'ai reçu ça hier. Articula difficilement Danny.
- J'arrive pas à y croire, dit Adam d'une voix presqu'inaudible.
- J'ai toujours eu l'impression qu'il était invincible... ajouta Jerry.
- Ouais... Lui aussi le croyait, mais faut croire qu'il ne l'était pas. Reprit Danny sur un ton amer et douloureux.
Bon je vous laisse, il faut que... euh... Il faut que j'appelle Mary.
 
 
XxXxXxXxXxXxXxXx
 
L'enterrement eut lieu deux semaines plus tard.
Danny avait récupéré Mary, elle logeait chez lui. Tani avait emménagé dans la maison de la plage pour ne pas laisser Junior seul. Mary n'avait pas eu le cœur à leur dire de partir, ce n'était pas ce que Steve aurait voulu. Elle avait également refusé d'habiter avec eux. Cette maison n'était plus la sienne depuis longtemps.
 
La cérémonie venait de se terminer. Tous quittaient le cimetière pour un pot en l'honneur de Mc Garrett à la maison de la plage. Il ne restait plus que Mary près de la tombe. Danny ne put s'empêcher de l'observer alors qu'il regagnait sa voiture. Il sentit une main sur son épaule.
 
- Je vais rester avec elle un moment. Dit-il à Rachel
 
Il la sentit se tendre et sa main se raidit sur son épaule.
 
- Tu n'as pas à être jalouse, Rachel. Soupira t'il. C'est seulement une amie, c'est sa sœur, je ne peux pas la laisser. Pars devant je te retrouve chez Junior.
 
Et sans attendre la réponse, il s'avança vers la sœur de son meilleur ami. Elle se retourna en l'entendant et le scruta intensément.
 
- Je suis désolé Mary. Balbutia-t'il en lui ouvrant les bras.
- Ce n'est pas ta faute Danny. Chuchota-t-elle dans son épaule.
- Elle a raison...
 
Le temps sembla s'arrêter et l'espace autour d'eux se figer telle une scène de film.
 
- Steve ? Balbutia Danny.
 
Le brun lui sourit. Danny le serra dans ses bras.
 
- Bien sûr que si c'est de ma faute. Si j'avais su me taire... Si je n'avais pas insisté pour savoir ce qui n'allait pas, tu n'aurais eu à me dire ce que tu ressentais et... tu serais toujours en vie... avec nous.
- Non...
 
Le blond lui lança un regard d'incompréhension.
 
- J'aurais pas pu garder ça pour moi encore longtemps Danny... ça me rongeait trop...
- Alors tu...
- Je pense oui...
- T'étais obligé de mourir ?
Finit-il par demander sur son habituel ton d'agacement amusé, alors que Steve refermait leur étreinte plus étroitement, comme une coque protectrice.
 
- Déjà que vivre loin de toi c'était difficile, mais maintenant... ça va être encore pire...
- J'ai pas vraiment eu le choix Danny, gloussa Steve. Si j'avais pu, j'aurais préféré éviter crois-moi...
- Je te jure que le jour où je viens te rejoindre, je te retue de mes propre mains.
 
Steve rit encore
 
- Pas maintenant Danny. Le plus tard possible d'accord ? T'as encore plein de belles choses à vivre.
- Hum... Si tu le dis... Deviens cinglé de toute façon.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Je sais pas, peut-être le fait que tout autour de nous est figé et que je suis en train faire la conversation à un mort...
- Ouais c'est pas faux... et oui j'ai bien tout compris ! S'empressa-t-il d'ajouter faisant rire son ami.
 
Une voix féminine se fit alors entendre dans le lointain. Elle appelait le policier.
 
- Tu devrais y aller... chuchota le seal.
- Hum... oui je devrais.
- Prends soin de toi...
- Ouais...
- Je t'aime Danno...
- Ouais tu manques aussi...
 
L'espace-temps se remit en route et Danny se retrouva face à Mary qui lui demandait si ça allait
 
- Oui, oui, ça va... excuses-moi. Sourit-il faiblement, j'étais dans mes souvenirs...
- J'ai cru comprendre. Allez viens, il faut qu'on y aille.
 
Ils commencèrent à s'éloigner.
 
- Ce serait chouette que tu restes à Hawaii. Lança le blond
- Oui c'est vrai ce serait chouette mais pour l'instant j'ai rien ici.
- T'aurais peut-être déjà un travail, si ça te dit de travailler au 5-0, bien-sûr.
- Moi au 5-0 ?
- Ben, Jerry a décidé de s'engager comme civil sous contrat dans les renseignements, pour je cite « Faire honneur au commandant », et je sais que t'es douée en informatique et puis tu défends pour ce qui est d'enquêter.
 
Il lui donna une tape dans le dos.
 
- Ok vendu ! Sourit-elle
- Génial ! Il serait fier de toi !
 
Leurs voix se faisaient de moins en moins distinctes, au fur et à mesure qu'ils regagnaient le véhicule de Mary, se transformant finalement en un murmure incompréhensible.
 
Steve les regarda partir en souriant.
 
- Tu es prêt fiston?
Il se retourna, souriant encore plus à l'homme en face de lui.
- Oui. Murmura-t-il
 
Il prit la main que lui tendait John Mc Garrett et tous les deux disparurent.
 
Fin

L'affaire était terminée. Elle avait été très éprouvante. Enfin, ils venaient de finir leurs rapports et ils quittaient les locaux.
- Tu vas bien Babe ? Demanda Danny.
- Oui, oui... Je suis juste fatigué, t'inquiètes.
- Bon, alors je passe chercher les enfants pour les ramener à Rachel et je te retrouve chez toi ?
- Oui comme d'habitude.
- OK, à tout alors.
- À tout.
 
 
Un peu plus tard, le blond arriva chez son coéquipier. Il entra et ne le trouvant pas, il s'aventura sur la plage. Il s'arrêta une seconde sur le pas de la porte pour l'observer.
Steve était là, assis directement sur la plage, en caleçon de bain, les cheveux encore dégoulinants de la nage qu'il venait de faire. Il avait une bière à la main, et son regard semblait perdu sur l'horizon.
Danny s'approcha et posa une main sur son épaule.
- Hey !
- Hey Danno !
- Est-ce que tout va bien ?
- Oui, je te l'ai dit, je suis juste fatigué.
- Hum... d'habitude tu mens mieux que ça...
- Quoi ? Comment ça ?
- Arrête tu veux ! Allez, dis-moi ce qui va pas. Tu verras, tu te sentiras mieux après.
Steve soupira en même temps que Danny lui donnait une grande tape sur l'épaule.
- La vérité... c'est que... commença-t-il hésitant. Danny... la vérité c'est que je suis complètement fou amoureux de toi... mais toi tu ne l'es pas et... ça me fait mal...
- Et qui te dit que je ne suis pas intéressé ?
Le brun le fixa ahuri et un peu déboussolé.
- Mais... tu... Rachel... tu as toujours été amoureux de Rachel. Depuis que je te connais !
- Les choses changent Babe. Souffla Danny.
- Alors tu ?
- Je suis toujours célibataire endurci.
- Alors embrasse-moi...
 
Fin

Le lancer de balle réclamé par Adam avait fini par se transformer en match.
Steve sourit... lui qui ne voulait pas jouer le match traditionnel d'halloween parce qu'il n'en avait pas le cœur... Le brun se mit à rire un peu plus, et son regard se porta sur ses amis qui étaient en train de commencer à ranger le jardin.
Le match venait de se finir et l'air commençait à se rafraîchir. Junior avait donc proposé de réinstaller les choses dans le salon. Ce que chacun avait vivement approuvé.
Observant le remue-ménage, ses yeux se posèrent sur Danny. Le blond revenait de l'intérieur ou il avait « fait de la place » pour la suite. Steve remarqua qu'il avait retrouvé le sourire alors que quand il l'avait vu discuter avec Quinn, ce n'était pas le cas.
Il soupira. Il repensait à ce que Lou lui avait dit. Le flic de Chicago lui avait ouvert les yeux, il avait raison, rien ne valait plus que la famille et des amis qui s'inquiètent pour vous.
Instinctivement le blond se tourna vers lui, ils se sourirent et Danny le rejoignit.


- On aura vite fini de tout rentrer.
- Je vois ça. Dis euh... tu aurais une minute ?
- Ouais pourquoi, il y a problème ?
- Non, non, euh... Je... Je peux te parler ?
- Je t'écoute.


Le brun l'entraîna vers le bord de l'eau.


- Je... Je voudrais... Je sais ce que tu fais Danny.
- Comment ça ? Je fais quoi ?
- Je sais pourquoi tu es venu t'installer ici.
- Et pourquoi ?
- Danny... Je suis quasiment sûr qu'il n'y a pas de moisissures chez toi !
- Et ?
- Je sais que tu t'inquiètes pour moi et que tu ne veux pas me laisser seul. C'est pour ça que tu es venu non ?


Danny soupira bruyamment.


- D'accord je suis démasqué.
- Danny, je vais bien... Je veux dire, aussi bien qu'on puisse aller dans ce genre de situation. Le fait que tu sois là, que tu fasses ça pour moi... ça me touche... vraiment...


Ils se relevèrent et le brun attira son ami à lui pour l'enlacer fortement.


- Merci Danny.
- Je t'en prie.
- Je ne sais pas si j'y arriverais sans toi.
- Je ne te lâcherai pas, tu peux compter sur moi, tu le sais.
- Je sais oui...


L'étreinte se resserra entre eux.


- Je t'aime mon vieux...
- Je t'aime aussi...


Danny releva la tête, lentement. Dans un même geste Steve, baissa la sienne vers lui et leurs lèvres s'effleurèrent.
D'abord surpris, les deux hommes s'écartèrent un peu. L'espace d'une seconde ils se regardèrent... avant de se rapprocher à nouveau. Cette fois, le baiser était plus profond, toujours très doux, mais plus appuyé et dans lequel ils se laissaient aller. Rouvrant les yeux, ils échangèrent un regard un peu voilé et un sourire tendre.


Se serrant l'un contre l'autre, ils se mirent à chuchoter.
- Je...


- Shhh, fini Steve, on en reparlera plus tard... quand on sera seuls d'accord ?


- D'accord...


- Viens.


Steve prit la main du blond pour l'entraîner vers la maison pour rejoindre les autres.


Fin