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Les fictions de Ptitepointe

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Soyez les bienvenus sur le blog de mes Fanfictions.
Entrez avec moi dans l'univers d'Harry Potter, de Stargate, ou d'Hawaii 5-0 et venez partagez ma vision de la vie des personnages...

Bien évidement tous les personnages et les univers appartiennent aux auteurs!!!!


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White Collar - donner des nouvelles

Cette histoire se passe à la fin de la série, lorsque Peter réalise que Neal n'est pas mort, mais qu'il est parti à Paris.
 
Son visage s'éclaira au moment exact où il comprit.
Peter Burke sortit avec précipitation du container dans lequel il venait de découvrir le dernier secret de son consultant.


Il traversa presque toute la ville pour se retrouver face à un joueur de cartes de rue. Ils se sourirent.
-          Tiens l'Agent...
-          Salut Mozzie.
-          Comment allez-vous, Peter ?
-          Je vais bien. Je le vois, mais ça va.
-          Moi je l'entends.
-          Dites Mozzie, vous avez un peu de temps là ?
-          Quoi... comment ça ? Maintenant tout de suite ?
-          Oui là maintenant, il faut absolument que vous voyiez ça !!!


L'agent fédéral expliqua alors à l'arnaqueur qu'il revenait des docs et ce qui se mettait en place dans sa tête. Il l'incita à le suivre. Il lui fit part de toutes les étapes de ses réflexions et de la petite enquête qu'il avait menée depuis le matin et la découverte du container.


Mozzie semblait aussi surpris que lui, il regardait autour de lui, effaré.
-          Vous n'étiez pas au courant ?
-          Non...
-          Il est vivant Mozzie !!! Il est vivant !!!
-          Le plus gros coup de Neal Caffrey... murmura Mozzie
-          Oui ! le plus spectaculaire !


Peter s'agita, il venait d'avoir une idée.
-          Mozzie, vous pourriez le retrouver non ?
-          Non, non, non, s'il a décidé de nous faire croire à sa mort, c'est pour une bonne raison. Et de toute façon, je ne vais pas aider les autorités à le retrouver. Dit-il en croisant les bras sur son torse.
-          Mais non ! je ne vais pas le poursuivre. Je veux juste... on pourrait lui faire parvenir une lettre, pour... je ne sais pas, prendre de ses nouvelles et lui raconter ce qui se passe ici...
-          Lui dire que Jones va bien, que Diana...




 
De l'autre côté de l'océan atlantique, un jeune homme d'une trentaine d'années lisait une lettre en souriant avec émotion.
 
... Diana est repartie pour Washington, elle veut confier Théo à ses grands-parents, je crois, pendant qu'elle travaille. Je suis vraiment fier d'elle, elle ira loin.
Mozzie aussi va bien. Il regrette de ne plus voir Théo... il le considère toujours comme son fils, puisqu'il l'a mis au monde, et, tu le connais, il se désole de ne plus pouvoir participer à son éducation.
 
Neal rit sous cape
 
Du coup, il vient se plaindre régulièrement à Élisabeth, et il en profite pour s'occuper de notre fils. Tu imagines ça ? Mon fils... un vrai trésor, un vrai bonheur... Il grandit si vite... Je ne me lasse pas de le voir évoluer, apprendre de nouvelles choses. Mozzie adore venir le garder, ça permet à Élisabeth de se reposer et se changer les idées, et puis je dois dire qu'il se débrouille plutôt bien. Il adore lui raconter des histoires, notamment les aventures de son oncle Neal. Il lui donne un maximum de détails sur tes prouesses, notre rencontre et notre collaboration. Il lui dit que tu serais surement son oncle préféré. Que c'est pour ça qu'il porte ton prénom...
 
Le jeune faussaire en fut encore plus ému et flatté que le fils de celui à qui il avait dit qu'il était son meilleur ami, porte le même prénom que lui, et en son honneur en plus.
 
Élisabeth va on ne peut mieux, elle profite de son congé maternité. Je ne suis pas sûr que la National Gallery de Washington lui ait gardé le poste qu'elle devait avoir, mais, je pense qu'elle a d'autres projets dans la tête et qu'elle attend de les avoir ficelés pour m'en parler. Elle peste souvent contre les idées farfelues notre cher Mozzie, surtout quand il cherche à développer les facultés cognitives et mentales de petit Neal, j'en ris encore.
 
Tu nous manques ici... j'entends Jones d'ici : t'es un sacré enfoiré Caffrey, tu le sais ça !
Je crois que je n'ai jamais eu autant la rage que ce soir-là... quand je t'ai laissé tout seul, dans ce tiroir de la morgue. Tu m'as bien eu... j'y ai cru. C'était vraiment bien ficelé.
J'espère que tu n'as pas fait tout ça pour rien. J'imagine qu'une ville comme Paris, c'est du pain béni pour toi...
Donne-nous de tes nouvelles s'il te plait... ça nous ferait plaisir...
Prends soin de toi Neal...
 
Amitié Peter.
 
Neal essuya les larmes qui noyaient son sourire, il prit son téléphone et composa un numéro qu'il connaissait par c½ur.
 
-          Allo ?
-          Salut Peter...
 
Fin

Tags : white collar, série Tv, Peter, Neal caffrey, Nouvelles
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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

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#Posté le samedi 21 novembre 2020 12:07

Modifié le mercredi 06 janvier 2021 14:40

SG-1

SG-1
 
N'ayez pas peur et suivez nous, l'équipe SG-1 et moi, à travers la porte des étoiles. Nous vous ferons découvrir notre monde....
 

Les Fanfictions que j'ai pu lire


Les OS que j'ai écrits

Soirée à risque

Conversation qui fait mal

Si j'avais...

Apparence trompeuse

Tag to Thread

Suite ou fin alternative de "A sa place" de Hélios

Geste anodin

Réconciliation

Aveux difficile

Le Bal 
 
Mission difficile

Souvenirs révélateurs : Chap 1 - Chap 2
Tags : Stargate, Stargate:SG-1, série Tv, Etoiles., Porte des Etoiles, porte
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#Posté le mercredi 12 décembre 2018 15:20

Modifié le mercredi 24 février 2021 16:02

SG-1 - Apparence trompeuse

Attention lemon  :$
 
 
La journée commençait de façon plutôt classique au SGC. Si tant est qu'une journée puisse être qualifiée de classique dans cette base...
L'équipe SG1 était en salle de briefing, ils préparaient leur prochaine mission. Daniel essayait de convaincre le colonel Jack O'Neill, le major Sam Carter et Teal'c de Chulac. Il venait de tenir tout un argumentaire pour pourvoir rester un peu plus longtemps sur P5X380 et étudier les nombreuses ruines qui s'y trouvaient.
 
- Il n'en est pas question ! C'est trop dangereux Daniel ! S'énerva Le colonel O 'Neill ;
 
- Mais Jack !
 
- Daniel on a dit non, c'est non ! On restera le temps imparti par le général Hammond et pas une seconde de plus ! Est-ce que me suis bien fait comprendre !
 
Il avait crié plus fort. Se retournant vers Sam pour trouver son soutien, il s'aperçu qu'elle avait brusquement pâlit et s'était enfoncé au fond son siège, cela le calma aussitôt.
 
- Ecoutez Daniel, reprit-il d'une voix plus posée et qu'il s'efforçait de rendre le plus calme possible, nous allons sur cette planète pour récupérer SG11 qui est en difficulté et c'est tout. C'est une mission de sauvetage et vous savez aussi bien que moi que ces fichus serpent de malheur vont débarquer à la seconde même ou on sortira de ce maudit temple donc, pas le temps pour les fouilles. Sauf si voulez tous nous faire tuer...
 
- Non, non, bien sûr que non... Daniel soupira. Très bien... Mais on peut au moins remettre les coordonnées dans la liste des planètes sur lesquelles on doit retourner, non ?
 
- Ha oui, ça on peut le faire je pense. Mon Général ?
 
- Je n'y verrai aucun inconvénient dès lors que cette planète aura été nettoyée de tout danger. Major vous pourrez vous en charger une fois de retour ?
 
-...
 
- Carter ?
 
-... Euh... pardon mon Colonel... oui, oui je le ferai... répondit-elle d'une voix tremblante.
 
- Très bien, rétorqua le général Hammond. Briefing terminé. Vous partez dans 2h00. Rompez !
 
Aussitôt ces mots prononcés, Sam se leva d'un bond, se précipita vers la porte et s'enfui à toutes jambes.
 
- Euh... Jack ?
 
- J'ai vu Daniel... Non ne dites rien ! Ajouta-il comme l'archéologue allait parler. Je sais ce que vous pensez! Je vais aller la voir.
 
Le colonel quitta la salle briefing et prit la direction du laboratoire du major. Il était inquiet, assez inquiet même devait-il avouer. Il avait bien remarqué que Carter s'était senti mal quand il avait commencé à crier. Elle avait sursauté, était devenu extrêmement pâle et s'était mise à trembler.
Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, elle qui était toujours si maîtresse d'elle-même... qu'avait-il bien pu se passer pour qu'elle soit prise d'une sorte de crise panique? Tout à ses pensées, il était arrivé à la porte du labo. Elle était fermée, ce qui était rare. Il toqua mais n'obtint aucune réponse. Il ouvrit et passa la tête à l'intérieur. Il fut déçu de ne trouver personne.
 
- Carter ? Vous êtes là ?
 
Le silence lui répondit mais rapidement, des reniflements et des sanglots résonnèrent dans la pièce.
 
- Carter ? demanda-t-il en avançant dans le laboratoire et refermant la porte.
 
Il la trouva assise contre le mur le plus éloigné de la porte, la tête dans les genoux. Il s'approcha doucement et s'assit à ses côtés. Elle recula violemment.
 
- Who ! Doucement Carter ! Ce n'est que moi !
 
- Mon... mon Colonel...
 
Elle leva timidement les yeux vers lui. Il fut stupéfait d'y découvrir la peur, la terreur même. Elle baissa la tête rapidement.
 
- Ecoutez, Carter, je suis désolé, je n'aurais pas dû m'énerver comme ça... j'ai bien vu que je vous avais fait peur... Ce n'était pas contre vous, vous savez.
 
Elle se redressa.
 
- Vous n'êtes pas fâché ? fit-elle d'une toute petite voix.
 
- Pourquoi je serais fâché ?
 
- Parce que... Je ne sais pas, vous avez crié...
 
-  Raaah ! Vous me connaissez ! J'ai un peu crié mais ce n'est pas contre vous, et puis vous savez aussi qu'avec Daniel c'est normal qu'on se dispute, on le fait tout le temps.
 
- oui, oui, bien sûr, excusez-moi je...
 
- Venez là, dit-il en lui prenant les poignets pour l'attirer à lui. Elle poussa un cri en se libérant. Elle se tassa sur elle-même, mais c'était trop tard... Ses manches longues étaient remontées ainsi que le bas du t-shirt sur son ventre. Ce qu'il voyait le terrassait. Elle était couverte de bleus.
 
- Carter qu'est-ce que ! Qui ?
 
- Personne !
 
- C'est Pete c'est ça ?
 
Elle plaqua ses mains contre sa bouche pour étouffer ses pleurs qui redoublaient. Choqué, il se releva et alla ouvrir en grand la porte du labo, il revint s'assoir près d'elle, mais à distance raisonnable. Ensuite il tendit la main vers elle paume ouverte vers le haut en ouvrant les bras, lui laissant le choix de lui faire confiance ou non. Puis il reprit d'une voix douce presque inaudible.
 
- Carter, est ce que vous me faites confiance ?
 
- Oui mon colonel murmura-t-elle.
 
- Alors vous pouvez venir là...
 
Elle sembla hésiter un instant, puis vint se blottir contre lui.
 
- Ne dites rien, mon colonel, s'il vous plait... à personne...
 
Elle hoquetait et semblait très faible. Elle était sur le point de s'évanouir.
 
- Promettez le moi, mon colonel... je vous en prie... supplia t'elle en s'accrochant à lui.
 
- D'accord, je ne dirai rien à personne sans votre autorisation je vous le promets.
 
Elle eut un sursaut et sombra dans le noir le plus total. Il s'écarta pour se relever rapidement et prit le téléphone.
 
- Désolé Carter mais je vais devoir prévenir au moins Janet...
Une équipe médicale au Labo du major Carter niveau 19 ! vite !
 
Lorsque la civière arriva à l'infirmerie toute l'équipe SG1 était là prévenue par l'annonce des hauts parleurs, le Général Hammond se présenta alors que Janet demandait ce qui s'était passé 
 
- Je ne sais pas. Répondit O'Neill. Le briefing de tout à l'heure a été un peu houleux. Je me suis disputé avec Daniel, peut-être un peu trop fort... Ca ne lui a pas plu apparemment, elle est devenue toute pâle... Je suis allé la voir dans son labo pour m'excuser, on discutait et... elle est tombée.
 
- Elle est tombée. Comme ça ? Sans signe avant-coureur ?
 
- oui. Euh... Doc, elle travaille beaucoup en ce moment, elle est fatiguée et je la trouve un peu stressée.
 
- Très bien, dit le médecin, il semble que cela pourrait être du a un excès de stress mais... Je vais l'examiner pour être sûre.
 
- Tout le monde dehors !! Intima alors Jack.
 
- Jack ?
 
- Colonel ?
 
- Sortez tous ! Il regarda Daniel et Teal'c.
 
- Nous allons vous laissez faire votre travail Docteur Frasier, dit Teal'c.
 
- Oui, je crois que ce serai mieux, vous venez Général ? Renchérit Daniel.
 
Le Général Hammond soupira, il ne comprenait pas bien ce qui se passait, mais il était sûr que là, Daniel et Teal'c venait de couvrir le colonel sans même savoir pourquoi et sans même se poser la moindre petite question. Mais il les connaissait aussi suffisamment pour se dire qu'il serait au courant le moment venu, du moins l'espérait-il, il suivit les autres pour regagner son bureau. Il fallait qu'il lance une autre équipe au secours de SG11.
 
Dans l'infirmerie, Janet s'apprêtait à déshabiller son amie pour l'examiner mais le colonel l'arrêta.
 
- Ce que vous allez voir ne doit pas être mis dans le rapport...
 
- Mon Colonel ? ...  Mon dieu ! Qu'est-ce que c'est que ça ?
 
- La raison pour laquelle j'ai fait sortir tout le monde...
 
- Que voulez-vous dire ?
 
- Pete !
 
- Quoi ?
 
- Pete, son si merveilleux petit ami lui tape dessus ! S'énerva Jack.
 
- Et vous avez fait sortir les autres parce que personne n'est au courant...
 
- C'est de ça qu'on discutait quand elle s'est évanouie. Je venais de découvrir le pot aux roses ! Je lui aie promis de n'en parler a personne, pas sans sa permission... donc... rien dans le rapport doc !
 
- Mais enfin, je ne peux pas faire ça, falsifier un rapport ! Vous vous rendez compte de ce que vous me demandez ?!
 
Evidemment qu'il s'en rendait compte ! Il n'était pas idiot ! Mais il savait aussi parfaitement que Carter ne  voulait pas que qui que ce soit découvre la vérité. Même pas lui, réalisa-t-il d'ailleurs. Si elle ne s'était pas évanouie, il aurait certainement fini par ne plus insister devant ses refus continuels de parler de ça. Il fit part de ses pensée à Janet, celle-ci soupira en fermant les yeux... il avait réussi à la convaincre d'écrire que sa patiente s'était électrocutée le matin lors d'une réparation et qu'elle devait rester en observation pour un temps indéterminé à l'infirmerie de la base tellement le choc avait été violent.
Le colonel décida de laisser le médecin faire son travail pour aller faire le sien, c'est-à-dire aller voir le Général Hammond pour lui expliquer le peu qu'il se sentait autorisé à divulguer et lui demander la permission de s'occuper du Major et régler son compte cet enf**** de policier de m****. Avant de sortir il se pencha vers son second et murmura qu'il revenait très vite et qu'il la laissait entre de bonnes mains, de confiance et qu'il ne la laissait pas seule.
Il arpentait les couloirs de la base les mains dans les poches de son treillis. Rien de différent de d'habitude pour qui le croisait, mais dans ces si célèbres poches, ses poings étaient serrés à s'en casser les phalanges, arrivé à destination il prit une grande inspiration et toqua à la porte.
 
- Entrez !
 
- Mon Général...
 
- Ha Colonel ! Je désespérais de vous voir !
 
- Mon Général ?
 
- Asseyez-vous, je ne suis pas aveugle colonel... Que ce se passet-il avec le Major Carter ?
 
- Justement mon Général, puisqu'on en parle, j'aimerai qu'SG1 reste à la base pour éclaircir cette affaire.
 
- Oui, je m'en doutais un peu, c'est SG2 qui assurera la mission.
 
- Merci mon Général.
 
- Bien que pouvez-vous me dire sur cette affaire ?
 
-  En réalité, pas grand-chose mon Général... Carter a des problèmes... elle s'est confiée à moi et j'ai promis de tenir ma langue tant qu'elle ne m'autorise pas à en parler...
 
- Cela concerne-t-il la base ?
 
- Non mon Général c'est plutôt d'ordre privé...
 
- Est-elle en danger ?
 
- Je ne le pense pas, du moins pas encore et pas tant qu'elle restera ici.
 
- Bien, faites ce que pensez devoir faire.
 
- Merci mon Général.
Ha ! Et officiellement elle s'est électrocutée ce matin en travaillant sur la porte.
 
Le colonel se leva et quitta le bureau du chef de la base pour retourner directement à l'infirmerie. Non sans avoir indiqué au Sergent-chef Walter Harriman que si un certain Mr Shanahan téléphonait, il fallait directement le lui passer sans autre forme de réflexion. Sur le trajet, il fit finalement un détour par le bureau de Daniel. L'archéologue était en train d'essayer de se concentrer pour finir la traduction d'une tablette ramenée par SG12. Jack le vit souffler en retirant ses lunettes. Il passa la main dans ses cheveux et s'affala sur la table. Il semblait préoccupé, et pour sûr il l'était, il devait s'inquiéter pour Sam.
 
- Coucou...
 
- Ha Jack ! Excusez-moi je ne vous avais pas entendu entrer.
 
- Où est Teal'c ?
 
- Il ne devrait pas tarder... Jack...
 
- Daniel ?
 
- Qu'est ce qui se passe avec Sam?
 
- Plus tard Daniel, ho au fait, merci de m'avoir couvert tout à l'heure.
 
- Pas de problème O'Neill. Cela m'a semblé important, j'ai donc agit.
 
- Vous avez fait ce qu'il fallait Teal'c. Merci.
 
Le Jaffa, qui venait d'apparaitre dans l'embrasure de la porte inclina la tête.
 
- Comment va Sam ?
 
- Elle ne s'est pas encore réveillée, la doc lui faisait des examens quand je suis parti voir Hammond, d'ailleurs je retourne à l'infirmerie. Je pense qu'on pourra se voir demain soir chez moi ?
 
- Pour quelle raison O'Neill ?
 
- Vous tenir au courant... enfin si elle est d'accord... alors je peux compter sur vous ?
 
- Sans aucun doute.    
                   
- Oui évidemment !
 
- Super ! À plus tard.
 
Et là-dessus il quitta le bureau en trombe. De retour à l'infirmerie il s'arrêta quelques instants près du lit de son second, déposa un tendre baiser dans ses cheveux et se dirigea tout droit vers le bureau du médecin chef.
 
- Toc toc ? Alors doc, comment va Carter ?
 
- Ha Colonel, l'examen confirme nos craintes. Son évanouissement est effectivement à une surdose de stress. J'ai dû lui donner un sédatif pour être sûre qu'elle dorme jusqu'à demain.
 
A ces mots Jack ne put refreiner une grimace. Si seulement il n'avait pas crié lors de ce maudit briefing...
 
- Quand aux bleus, ils sont plutôt récents mais elle a des traces plus anciennes.
 
- Génial ! Grimaça à nouveau le colonel, merci doc.
 
Il sorti du bureau et alla s'assoir prés de Sam. Il l'observait. Elle avait l'air si calme, si paisible, comme ça, endormie. Elle lui était apparu si fragile dans le labo, elle qui est si forte d'habitude. Il lui prit la main. Il imaginait lui insuffler un peu de sa force ainsi.
 
Il était maintenant plus de minuit, Janet s'apprêtait à sortir de son bureau, elle venait de terminer sa garde. Un bruit se fit entendre dans l'infirmerie, une voix murmurait. Elle entrouvrit la porte doucement pour voir ce qui se passait. Elle sourit attendrie en voyant le colonel toujours assis au chevet de Sam, visiblement, il lui parlait mais sa voix tremblait, il était parcouru de soubresauts. Elle écarquilla les yeux un instant, est-ce que le colonel pleurait ? Lui qui était décrit comme un homme froid, sans c½ur, à qui on reprochait de n'être touché par rien ? Là elle réalisait combien il ne faisait souvent que maitriser et cacher ses émotions. Elle l'avait souvent vu s'inquiéter notamment pour SG1, même si elle savait qu'il ne voulait rien montrer de ce qu'il ressentait vraiment, mais là... Elle essaya d'écouter émue.
 
- Accrochez-vous Carter ! Je vous en prie ! Ne vous laissez pas abattre. Je vous demande pardon... j'aurais dû le voir... Aller ça va aller, Carter. Je vous le promets, je ferai tout pour vous sortir de là, il faut tenir le coup.
 
Janet recula referma la porte, inspira et rouvrit la porte en faisant claquer son pas sur le sol. Histoire de permettre au colonel de se reprendre.
Elle s'approcha et vint s'assoir près de lui
 
- Colonel ?
 
- Ho, salut doc, désolé je...
 
Effectivement il s'était reprit.
 
- Vous allez bien ?
 
- Non, pas vraiment...
 
- Je suis désolée. Je sais que ce n'est pas ce que vous préférez mais si vous voulez parler... je suis là...
 
- Merci doc...
 
Janet amorça un geste pour se lever mais il la retint.
 
- Elle m'a sauvé la vie... Au sens propre, un nombre incalculable de fois mais pas seulement...
Après la mort de mon fils, Charlie,  je pensais que ma vie que valait plus rien. Quand j'ai passé la porte pour Abydos, je...
 
Il sentit alors la main de Sam serrer légèrement la sienne. Elle n'avait pas ouvert les yeux et ne bougeait pas, aussi fit-il comme si il ne se passait rien. Du moins face au docteur. Il répondit simplement avec une pression imperceptible sur la main de la jeune femme. Il savait du coup qu'elle écoutait et lui signifiait ainsi qu'il souhaitait qu'elle entende sont récit.
 
- Je ... J'ai accepté de partir parce que je savais que je n'étais pas sensé rentrer. Je ne le voulais pas, et de toute façon, je n'avais plus aucune raison pour ça. Jusqu'à ce premier briefing. Elle est arrivée comme une tornade. Vous auriez vu nos têtes lorsque Kawlaski lui a demandé si elle avait déjà fait une simulation de vol à plus de 8 G et qu'elle a répondu oui, et lorsqu'elle m'a dit qu'elle avait volé une centaine d'heures en Iraq et qu'elle m'a demandé si c'était assez costaud ou si je voulais un bras de fer.
 
- Oui j'ai vu les vidéos de surveillance, c'est du Sam tout craché. Pouffa Janet.
 
- C'est vrai... La première fois qu'elle a passé la porte elle m'a dit que j'allais l'adorer. Je lui ai dit que je l'adorais déjà. Et c'était vrai, son culot m'avait plu. Talent qu'elle a encore pu développer par la suite agrémenté d'une bonne dose d'insubordination quand il le faut...
 
- On se demande de qui elle a pu acquérir ça...
 
Ils se mirent à rire alors que le colonel faisait mine de réfléchir avant de répondre qu'il ne voyait pas mais que cette personne pouvait être fier. Il redevint ensuite sérieux et reprit
 
- Aujourd'hui au bout de 8 ans, je peux dire que...
 
- Vous l'aimez ?
 
- ...
 
- J'étais présente lors du test Zatarc, colonel...
 
- Rien à changer... Si ce n'est qu'on a appris à bien se connaitre et à s'apprécier en mission, à la base et en dehors.
 
- En dehors ?
 
- On se fait des petites soirées de temps en temps, tous les quatre. Rien de folichon... vous savez, DVD, poker avec une bonne bière et une bonne pizza. Ca resserre les liens... maintenant on se connait par c½ur tous. On est un peu comme une famille.
Enfin bref, elle a été mon électrochoc, elle a su faire fondre la carapace en naquaddah que j'avais construite...
 
- j'ai pu le constater...
 
- Doc... Et si... elle... si elle avait peur de moi maintenant...
 
- Pourquoi aurait-elle peur ?
 
- Je suis un homme, et elle est battue par un homme...
 
- Ecoutez-moi colonel, reprit Janet assez surprise,
(l'homme ne se livrait jamais, mais là... bon c'est vrai que quand il s'agissait de l'astrophysicienne, il avait tendance à réagir plus que pour n'importe qui d'autre... mais...) Vous êtes un homme impressionnant, dur et peut être difficilement abordable, parfois même effrayant, oui parce qu'on vous croit insensible à ce qui vous entoure, mais je sais que ce n'est qu'une façade. Votre présence ici et maintenant en est la preuve. Vous êtes quelqu'un de bon, de profondément humain et altruiste. Surtout quand il s'agit de Sam, vous donneriez votre vie pour elle...
 
- Si je pouvais être à sa place en ce moment... j'aurais voulu recevoir les coups à sa place...
 
- Je sais colonel, et vous avez fait ce qu'il fallait, vous avez pris les choses en main pour la protéger et la sortir de ce guêpier, non écoutez-moi jusqu'au bout, continua t'elle en le voyant secouer la tête pour réfuter. Je sais que vous aviez promis, vous avez peur qu'elle n'ait plus confiance en vous mais vous avez tort. Je m'en serai aperçu au retour de votre prochaine mission, ou plus tard,  j'aurai forcément fini par m'en rendre compte. Elle ne vous en voudra pas, rassurez-vous.
 
Jack soupira, il espérait seulement que le médecin ait raison.
 
- Je peux vous poser une question ? demanda t'elle.
 
Il ne répondit pas mais hocha la tête.
 
- Permission de parler librement monsieur ?
 
- Accordée, acquiesça-t-il dans un nouveau soupir.
 
- J'ai aussi vu la vidéo surveillance de son évanouissement... J'ai vu votre discussion. Vous aviez l'air de savoir ce qu'il fallait faire pour l'aborder sans qu'elle ne se braque... vous avez ouvert la porte, vous avez laissez voir qu'elle pouvait venir dans vos bras mais sans obligation, votre geste était clair... moi je n'aurais pas su, Comment vous...
 
- Ma mère... répondit-il dans un murmure. Un accident bête, mon père a perdu son boulot, il s'est mis à boire et il est devenu violent. Je me suis occupé d'elle.
 
Dire que Janet était surprise était un euphémisme. Jamais elle n'aurait imaginé... Elle n'avait jamais vraiment pensé à l'enfance des soldats qu'elle soignait, et encore moins à celle du colonel. Il n'aurait pas apprécié si elle avait posé des questions. La suite du récit de son interlocuteur la tira de ses pensées.
 
- Une femme battue perd confiance en elle. J'ai laissé des ouvertures dans son environnement, je lui ai proposé mais surtout sans l'obliger, pour lui montrer qu'elle avait encore le pouvoir de décider, qu'elle avait le droit de choisir sans subir...
 
Il tourna la tête vers le médecin qui ne disait plus rien. Celle-ci le remercia puis se leva, faisant valoir qu'après sa longue journée de garde, elle avait décidé d'aller se coucher. Elle expliqua à son supérieur qu'elle reviendrait vers 8h le lendemain et qu'il fallait qu'il se repose.
Une fois qu'elle eut quitté la pièce Jack reconcentra toute son attention sur son second allongée devant lui. Elle avait fini par s'endormir, la pression de sa main s'était un peu relâchée.
 
Le lendemain donc à 8h précises, le docteur Janet Frasier rentrait dans l'infirmerie, elle sourit, comme elle s'y était attendu, le colonel O'Neill s'était endormi près du Major Carter. Mais pas sur une chaise, la tête sur le lit, oh non ! Il était allongé sur le lit et formait une bulle protectrice autour du major avec ses bras. Celle-ci s'était d'ailleurs comme moulée contre lui. Ha là la... Le jour où ces deux-là admettront leurs sentiments, les poules auront des dents, pensa-t-elle. Elle se demanda un instant si elle devait les réveiller avant l'arrivée du Général Hammond. Elle savait qu'il viendrait prendre des nouvelles, d'une part parce qu'il s'inquiétait pour Sam et d'autre part parce ne pas savoir de quoi il retournait devait l'agacer au plus haut point. D'autant plus que le fait que ce soit O'Neill qui ait pris les choses en main n'inspirait pas la plus grande sureté quand on savait à quel point il pouvait être tête brûlée. Ah ben tiens... quand on parle du loup...
En effet le Général Hammond venait de rentrer dans l'infirmerie et se dirigeait vers elle sans rien ignorer bien entendu de la position des deux membres de SG1.
 
- Docteur.
 
-Bonjour mon Général.
 
- Quelles sont les nouvelles ?
 
- Je n'ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit encore, je viens d'arriver mais, apparemment la nuit s'est bien passée...
 
- Oui, c'est ce que je vois.  Bien, je ne vous retarde pas docteur, dites-leur de me faire un point régulièrement.
 
- A vos ordres.
 
Le Général quitta la pièce.
1h plus tard Sam ouvrit les yeux, elle regarda autour d'elle et se retrouva plongée dans les yeux chocolat de son supérieur qui s'était, quant à lui, relevé et rassit sur une chaise à côté du lit.
 
- Salut Dorothée, sourit-il, bien dormi ?
 
- Bonjour mon Colonel, oui ça peut aller... Mais euh... j'aurais dû rentrer chez moi, paniqua t'elle tout à coup, Pete va s'inquiéter... je... il faut que...
 
- Stop, major ! Regardez-moi, ordonna doucement Jack, tout va bien, il ne viendra pas ici.
 
- Mais il va vouloir savoir, et le rapport ?!
 
 - Doucement Carter, tout va bien, le rapport indique que vous vous électrocutée hier matin en travaillant à une réparation de la porte. Quant à Shanahan, il a téléphoné effectivement mais je lui gentiment expliqué que le choc nous a obligés à vous garder en observation ici... Ordre du médecin chef de la base, j'ai nommé le major, super doctor Janet Frasier ! Finit-il de manière très théâtrale. Les deux jeunes femmes se mirent à rire et le colonel n'en fut que plus ravi.
 
- Bon c'est pas tout ça... je vous offre un petit déjeuner en provenance directe du mess Carter ?
 
- Ca c'est une bonne idée colonel ! Allez Sam ! Encore un ordre du médecin, mangez donc quelque chose.
 
- D'accord, merci mon colonel...
 
-De rien Carter, ça me fait plaisir. Répondit Jack en posant devant elle le plateau qu'il attrapait sur la table de nuit.
 
Elle apprécia le contenu du plateau, mais tout de suite après elle se rembrunit.
 
- Carter ?
 
Comme elle ne disait rien, il tendit sa main vers elle, paume ouverte vers le haut, pour ne pas l'effrayer.
 
- Je vais devoir rentrer... Je...
 
- Non pas forcement, si vous le voulez, vous pouvez venir chez moi.
 
- Je ne veux pas vous créer de problème mon colonel.
 
- Tatata... vous ne créez rien du tout. Rassurez-vous, vous viendrez si vous le voulez, vous resterez ici si vous préférez. Je ne m'en offusquerai pas.
 
- Je vous remercie mon colonel, souffla t'elle alors qu'il serrait un peu plus sa main.
 
- De rien, on fera tout pour l'empêcher de vous approcher je vous le promets.
 
- On ?
 
- J'aimerai en parler à Teal'c et Daniel, ce soir, si vous êtes d'accord.
 
- Vous ne leur avez rien dit ?
 
- Non, parce que vous ne m'y aviez pas autorisé. Je vous ai promis Carter.
 
- Je... d'accord Monsieur.
 
- Parfait, aller, venez, ça vous dit de jouer les professeurs ?
 
- ?
 
- Voilà ce que je souhaitais vous proposer : je me demandais si vous voudriez bien que je fasse vos expériences avec vous. Aujourd'hui, c'est moi qui suis sous vos ordres ! Ça vous va ?
 
- Euh, oui... pourquoi pas...
 
- Alors allons-y !
 
Et c'est d'un pas enjoué qu'il l'entraina jusqu'à son labo dès qu'elle se fut changée.
 
Toute la journée, ils la passèrent au labo, Sam menait les expériences de main de maitre et Jack jouait les assistants en exécutant les ordres qu'elle lui donnait et en tapant les rapports. Il la fit beaucoup rire et avancer dans son travail en même temps, entre deux visites de Daniel, Teal'c et du général Hammond.
SG1 convint de se retrouver le soir même chez Jack, Sam appréhendait beaucoup. Comment allait-elle expliquer à ses amis qu'elle s'était fait avoir, et qu'elle se laissait battre sans se défendre alors qu'elle était soldat !
 
Vers 18h00, les soldats en faction aux sorties de la base virent le colonel et son major quitter Cheyenne Mountain pour se rendre chez ce dernier afin de tout y préparer. Il la rassura autant qu'il put la poussant à prendre toutes les décisions possibles dans leurs préparatifs. Ca n'avait l'air de rien mais la jeune femme appréciait qu'il lui montre qu'elle avait toujours un pouvoir décisionnel sur sa vie. Teal'c et Daniel arrivèrent à l'heure prévue et le début de soirée se passa comme à leur habitude lors de leurs soirées, dans les rires et la bonne humeur. A la fin du repas Jack décida de se lancer pendant que son major était à la cuisine.
 
- Bon les gars... si on se retrouve là ce soir c'est pour quelque chose de sérieux.
 
- C'est à propos de Sam n'est-ce pas ?
 
- En effet Daniel Jackson, je pense que cette réunion concerne ce qui est arrivé au major Carter hier.
 
- Oui c'est à propos de Sam, murmura Jack en serrant les poings. Entendre Carter revenir de la cuisine le calma instantanément.
 
- Alors ? Pressa Daniel. Que s'est-il passé ?
 
Jack tendit sa main paume ouverte vers le haut vers son second.
 
- Allez Carter, venez, vous voulez bien leur montrer ?
 
Timidement la jeune femme prit la main de son supérieur et se rapprocha, elle commença ensuite à remonter ses manches et le bord de son T-shirt sur son ventre, laissant ainsi apparaître les bleus aux yeux de ses amis.
 
- Oh seigneur ! Sam ! s'exclama Daniel.
 
Teal'c resta aussi stoïque qu'à son habitude, mais il avait serré les dents et on voyait sa mâchoire frémir. Devant ces réactions, Sam se cacha dans le torse de son colonel et se mit à pleurer silencieusement.
 
- Daniel apportez moi un verre d'eau s'il vous plait. Demanda Jack alors qu'il sortait une plaquette de comprimés de sa poche.
Il en donna un à Sam avec le verre que venait de ramener l'archéologue. Elle l'avala sans réfléchir. Il lui murmurait doucement à l'oreille que tout allait bien, qu'elle était en sécurité, qu'elle pouvait dormir maintenant et que lorsqu'elle se réveillerait, elle serait dans la chambre d'ami de son supérieur. Quand elle demanda ce qu'il en serait de lui, il lui promit même qu'il serait dans la maison à son réveil, où exactement, il ne pouvait le dire mais il serait quelque part dans la maison, c'était certain. Quelques minutes après, elle s'était endormie. Il se releva en la gardant dans ses bras avec l'aide de Teal'c, s'excusa un instant et monta la mettre au lit. Il ne lui retira que ses chaussettes et ses chaussures. Si il faisait plus, elle se demanderait ce qui s'était passé et paniquerai. Elle n'avait pas besoin de ça. Il redescendit après avoir rabattu les couvertures sur Carter.
 
- Mais enfin, s'exclama à nouveau Daniel, qu'est-ce que...
 
- Je ne pense pas me tromper en disant que ces bleus n'ont pas été causés accidentellement Daniel Jackson! Le coupa Teal'c.
 
- Bingo ! Merci Teal'c ! C'est son fiancé, ce Pete Shanahan qui nous l'a joyeusement décorée !
 
- Attendez ! QUOI ? J'ai du mal comprendre ?
 
- Non Daniel, vous avez parfaitement compris.
 
- O' Neill, réplica le Jaffa avec une colère à peine contenue. J'aimerai pouvoir parler à Pete Shanahan !!
 
- Moi aussi Teal'c, moi aussi j'ai deux mots à lui dire croyez-moi ! Ragea Jack.
 
- Mais ça n'aidera pas Sam asséna Daniel.
 
- Expliquez-vous Daniel Jackson ! Exigea Teal'c d'une voix froide.
 
Le jeune homme expliqua alors que le fait d'aller voir Pete maintenant pour lui faire ce que tous les trois souhaitaient lui faire ne ferait que le pousser à s'en prendre un peu plus à Sam la prochaine fois qu'il la verrait. Quoi ! Il est contre la violence mais il a aussi ses limites. Le Jaffa hocha la tête et demanda ce qu'ils devaient faire. Suivant l'idée de Jack, ils tentèrent d'élaborer une multitude de scénarios dans lesquels ils éloignaient Pete Shanahan de la vie de leur amie. Elle n'aurait qu'à choisir le lendemain celui qu'elle préférait.
 
Sam se réveilla dans une chambre qu'elle ne connaissait pas. Elle regarda autour d'elle tentant de se remémorer la soirée précédente. Elle se concentra et les événements lui revinrent. Elle se trouvait dans la chambre d'amis du Colonel O'Neill, hier soir, elle avait avoué à son équipe, sa famille de c½ur, le calvaire qu'elle subissait chez elle. D'ailleurs Pete devait être furieux qu'elle ne soit pas rentrée depuis plusieurs jours. Elle frissonna à la pensée de ce qu'il pourrait lui faire. D'un coup, elle réalisa... elle souleva la couette avec empressement, il fallait qu'elle vérifie... Elle soupira de soulagement, visiblement on ne lui avait retiré que ses chaussures et ses chaussettes. Evidemment se fustigea t'elle, le colonel ne lui aurait jamais fait ça... elle aurait paniqué et il le savait parfaitement.
Elle se leva et partit à la recherche de la salle de bain. Une fois qu'elle l'eut trouvé, elle ferma la porte et commença à se déshabiller rapidement, une bonne douche finirait de lui remettre les idées en place. D'autant que son colonel avait pensé à lui faire prendre les affaires de rechange qu'elle gardait dans son casier au SGC, au cas où.
 Ca y est, elle était prête, fraîche et à présent bien réveillée. Elle descendit l'escalier sans bruit puisqu'elle n'avait pas encore entendu ou vu quoi que ce soit qui lui prouvât que quelqu'un était déjà levé (hormis elle bien sûr !).  La scène qu'elle découvrit en arrivant en bas fit naître un large sourire attendri sur ses lèvres. « Ses » 3 hommes, comme elle aimait les appeler, les 3 hommes de sa vie, ceux qui partageaient son quotidien professionnel étaient allongés par terre, profondément endormis. Doucement, elle se dirigea vers la cuisine et entreprit de préparer le petit déjeuner de la petite troupe. C'est cette bonne odeur de café fraichement coulé qui sorti le colonel des bras de Morphée. Il se leva aussi péniblement que les courbatures d'une nuit sur le sol le lui permettaient et rejoignit son major.
 
- Salut Dorothée.
 
- Bonjour mon colonel.
 
Elle lui tendit un café fumant, sans sucre ni cuillère, exactement comme il l'aimait. Il la remercia avec un sourire reconnaissant avant de tenter d'entamer réellement la conversation.
 
- Comment aller vous ?
 
- Mieux merci, j'ai l'impression d'avoir eu un sommeil lourd et un peu réparateur.
 
- Bon tant mieux.
 
- Et vous mon colonel pourquoi est-ce que vous avez dormi par terre ?
 
- Disons qu'on a travaillé assez tard sur un dossier qui nous tenait à c½ur...
 
- ho...
 
- On a élaboré pas mal de scénarios pour vous soyez débarrassée de Pete pour de bon.
 
Fit la voix de Daniel de l'autre côté de la cloison. Comme pour le colonel, lorsque le jeune homme entra dans la cuisine, elle lui tendit une tasse de café, cette fois avec une cuillère mais sans sucre.
 
- Vous avez fait ça toute la nuit... pour... moi... ?
 
- En effet, répondit une voix grave et calme.
 
- Bonjour Teal'c.
 
- Bonjour Daniel Jackson, O'Neill, major Carter, comment vous sentez vous ce matin ?
 
- Ca va, merci Teal'c. Tenez, dit-elle en lui tendant une tasse de chocolat chaud.
 
- Je vous remercie.
 
- Je vous en prie. Alors quel est le programme ?
 
Les 3 hommes entamèrent un « briefing » de la jeune femme. Il dura quelques heures durant lesquelles elle avait pu avoir pas mal de fou rire. Entre les idées de Teal'c pour lui infliger toutes les tortures de la galaxie, et les exclamations de Daniel selon lesquelles, non Jack, on ne peut pas envoyer Pete Shanahan dans une geôle Goaul'd, et encore moins sur Netu.
 
- Et pourquoi pas dans une mine de naqquadah ? Rahhh quoi ? Ne me dites pas que vous n'y avez pas pensé !
 
Ils rirent avant de revenir à des hypothèses plus sérieuses. Sam opta pour une solution judiciaire. Elle décida de demander une injonction d'éloignement contre son ex-compagnon. Ça n'allait pas être facile, il n'allait pas du tout apprécier. D'un coup, elle prit peur, elle se mit à trembler. Instinctivement elle chercha la main qui lui apportait du réconfort. Bien sûr, Jack se rendit compte de son malaise et tendit son bras vers elle, comme elle ne réagissait pas et tremblait de plus en plus, il se saisit de sa main et la serra, elle s'y agrippa et finit par se calmer. Ils seraient là pour la protéger, IL serait là.
Ils passèrent une bonne partie de la matinée à mettre au point leur stratégie. Ils avaient convenu que Sam et Jack resteraient chez ce dernier à l'abri. Ils en profiteraient pour finir les rapports des expériences de la veille et les rapports de mission de SG1 en retard. Quant aux deux autres membres de l'équipe, ils devaient se rendre chez Sam pour faire changer les serrures, afin que Pete ne puisse plus rentrer, et préparer des affaires à ramener au major.
Chacun partit remplir sa « mission » rapidement. Arrivés à la maison de leur amie, Daniel et Teal'c se mirent à l'ouvrage. Ils avaient pris rendez-vous avec un serrurier pour refaire la sécurité de la maison. Il fut reçu par le Jaffa, tandis que Daniel cherchait dans la commode et la penderie, des habits, pyjamas et sous-vêtements qu'il pourrait emmener avant de se rendre dans la salle de bain prendre le affaires de toilette.
Il redescendait, Teal'c l'avait informé que les nouvelles serrures étaient opérationnelles, lui avait fini. Un bruit de clefs qu'on essaie d'introduire de force dans la serrure se fit entendre, puis la sonnette retenti.
 
- Sam ? Sam tu es là ?
 
- Est-ce Pete Shanahan, Daniel Jackson ?
 
- Il semblerai Teal'c, laissez-moi faire, vous voulez ?
 
Le Jaffa inclina la tête en guise d'approbation pendant que Daniel ouvrait la porte.
 
- Euh... bonjour...
 
- Qui êtes-vous ? Que faîtes-vous chez Sam ? Où est-elle ? Sam ? SAM ? Répond-moi !!
 
- Sam n'est pas là, dit calmement l'archéologue en se relevant après avoir été bousculé par le policier entré comme une furie dans la maison.
 
- Où est-elle ?
 
- Veuillez-vous calmer monsieur, ou je me verrai dans l'obligation d'intervenir pour vous calmer moi-même.
Pete se retourna vers Teal'c surpris.
 
- Nous sommes des collègues de Sam. Vous êtes monsieur Shanahan ?
 
- Oui. Vous travaillez avec elle ? Vous étiez là lors de son accident ? Pourquoi n'est-elle pas rentrée ? Elle aurait dû rentrer !
 
- Elle est à l'infirmerie de la base, comme notre supérieur le colonel O'Neill a du vous le dire. Elle a subit un grave choc suite à l'incident sur la porte des étoiles. Le médecin ne la laisse sortir pour le moment.
 
- Alors qu'est-ce que vous foutez là ?
 
- Nous étions venus chercher quelques affaires, pour permettre à Sam de se changer.
 
- C'est vous ! C'est vous qui avez fait changer les serrures hein ? En réalité c'est elle qui vous envoie pour me
foutre dehors hein ? Croyez-moi ça ne se passera pas comme ça !!! S'énerva le policier. Teal'c l'attrapa par le col avant qu'il ne puisse frapper l'archéologue.
 
- Nous n'avons absolument pas toucher aux serrures de cette maison, nous sommes simplement venu prendre des vêtements et des affaire de toilette pour une collègue qui est coincée dans l'infirmerie de la base, point final, donc vous feriez mieux de nous laisser et de ne plus revenir ici, est ce que c'est clair !
 
Devant les regards noirs des deux hommes qui se tenaient fermement face à lui, Pete ne put qu'abdiquer et faire demi-tour. Les deux membres de SG1 s'assurèrent qu'il était bien parti puis remontèrent dans leur voiture et retournèrent chez leur supérieur.
En arrivant, la maison était étrangement calme, Les deux militaires était chacun penchés sur un ordinateur et semblaient murés et concentrés dans leur travail.
 
- On est rentré ! s'exclama Daniel pour les faire réagir.
 
- Ha... tant mieux, ça s'est bien passé ? Pas de soucis ? d'imprévu ? répondit Jack en se redressant et en s'étirant un peu.
 
- Non... enfin... pas vraiment...
 
- Comment ça ?
 
- Pete Shanahan est venu sonner à la porte O'Neill, répondit Teal'c.
 
- Oh...
 
Sam avait précipitamment relevé la tête.
 
- Pete ? Oh mon dieu ! Que s'est-il passé ? Est-ce que tout va bien ? Est-ce que ?
 
- Du calme Sam l'interrompit Daniel, tout va bien. On ne peut pas dire qu'il était ravi de nous voir mais bon...
nous avons réussi à lui faire avaler que n'étions venus que pour vous chercher de quoi vous changer et surtout que nous n'y étions pour rien dans le fait que sa clefs ne rentrait plus dans la serrure.
 
- Il... il vous a cru ? Chuchota-t-elle incrédule ?
 
- Hum, si on veut oui... il a bien hurlé qu'il savait que c'était vous qui nous envoyiez pour faire ça et le rayer de votre vie et que ça ne se passerait pas comme ça. Rit-il en lançant un regard complice au Jaffa à côté de lui. Celui esquissa un sourire et reprit :
 
- Nous avons réussi à le dissuader de rester...
 
Sam n'en revenait pas... ils avaient chassé Pete de chez elle, il n'allait pas aimer... non pas aimer du tout même... il allait la retrouver et s'en prendre encore plus à elle, il ne la laisserait jamais en paix ! Elle allait devoir se cacher pendant très longtemps, ne plus pouvoir aller chez elle, ni à son travail sans risque de le croiser... elle allait tout perdre ! Tremblant de tous ses membres, elle attrapa la main tendue que lui offrait le colonel et la serra à lui briser les doigts. Celui-ci avait assisté à l'échange, étrangement très satisfait du fait que le policier soit mis à mal. Mais il savait que tout n'était pas joué, il avait vu Carter paniquer, et avait tendu sa main, ouverte, paume vers le haut. Le seul geste qui la rassurait vraiment depuis qu'il avait découvert ce qui se passait. Un « Et vous ? » envoyé avec force par Daniel, le sortit de ses réflexions.
 
- Oh, nous... plutôt éprouvant, répondit-il sombrement. L'injonction d'éloignement est mise en place, mais qui sait si il la respectera... Encore que... marmonna-t-il soudain.
 
- Quoi ? demanda Daniel.
 
- Quelle est votre idée O'Neill ?
 
- Eh bien, nous sommes allés au commissariat pour avoir l'injonction, ça n'a pas vraiment été une partie de plaisir. Nous avons aussi téléphoné à Hammond pour lui expliquer la situation. Et maintenant, dès lors qu'elle lui sera signifiée, il est sensé ne plus approcher Carter, vous croyez vraiment qu'il va la respecter ? Moi je ne le pense pas et c'est justement ça qui le perdra, puisqu'à la seconde ou il s'approchera, la police et l'armée lui tomberont dessus !
 
- Ce n'est pas une si mauvaise stratégie. Acquiesça Teal'c.
 
Aussitôt dit, aussitôt réfléchit.
 
Le major Carter reprit le travail après une bonne semaine de repos, ses bleus s'étaient estompés et elle retrouvait doucement une certaine sécurité. Elle vivait toujours chez le colonel car elle ne sentait pas capable de vivre seule encore. La vie reprenait son cour. Il fallut 3 semaines supplémentaires avant que Pete se manifeste.  Il avait été appelé pour une mission à Denver jusque-là. Ce jour-là, il était bien décidé à réglé ses comptes avec son ex petite amie et ses amis. Oh bien sûr, il savait qu'il avait interdiction de se tenir à moins de 300 mètres d'elle, mais qu'importe, elle l'avait écarté et elle allait le payer ! Il commença par aller chez elle, il n'y trouva personne. Sa voiture n'était pas là. Déçu, il prit la direction de la base. Il trouvait la situation ironique, elle avait eu le droit de lui parler de son travail top secret, et c'est ce secret qui la perdrait... Ce serait moins facile, elle ne serait certainement pas seule, mais cela ne serait que plus excitant ! Il se gara un peu avant la base. Il finit à pieds. Lorsqu'il arriva sur le parking, il l'aperçu. Bien entendu, elle était entourée des 3 hommes qui travaillaient avec elle, ceux qu'il avait vu chez elle et un autre qu'il n'avait vu qu'en photo, son supérieur. Et il semblait extrêmement proche d'elle. Il rageait ! Jamais il ne pourrait l'atteindre ! Silencieusement il s'approcha, il voulait tenter le tout pour le tout, il la récupérerait ! Il y était presque ;
 
- Sam !
 
- Pete ? Qu'est que tu fais là ?
 
- Mais je viens te parler...
 
- Fichez-lui la paix Shanahan ! Vous n'avez rien à faire ici !
 
O'Neill s'avança menaçant, mais n'eut pas le loisir d'aller au bout de son geste.
 
- Stop ! Retournez-vous et pas un geste !
 
Pete se retourna ahuri.
Et zut, il était pris.
 
Le procès eu lieu quelques semaines plus tard. Pete fut condamné après 3 jours de témoignages, de réfutations, de preuves, de délibération. Jacob était revenu sur terre pour soutenir sa fille, pris de furieuse envies de meurtres, tout comme Marc, le frère de Carter, arrivé tout droit de San Diego.
Lorsque la sentence tomba « Pete Shanahan, reconnu coupable ! Vous n'avez pas respecté l'injonction d'éloignement. Vous avez été violent avec Mlle Carter. Ainsi, pour non-respect de mesure judiciaire et coup et blessures volontaire, la peine requise et définie, est l'emprisonnement à vie », tous s'étaient levé, soulagés. Sam s'était très vite retrouvé entourée de SG1. Marc regardait sa s½ur évoluer, pleurer, et rire de soulagement au milieu des hommes qui faisait sa vie. Ils l'entouraient, la serraient dans leur bras, la réconfortaient et son supérieur la faisait sourire.
 
- Elle est belle comme ça hein ? Demanda Jacob à son fils.
 
- Elle rayonne... j'imagine que beaucoup d'hommes qui les croisent doivent se demander lequel des 3 est le petit veinard...
 
- Regarde.
 
Marc tourna alors à nouveau la tête vers les 4 amis, et vit sa s½ur plus que proche de Jack. Il lui tendait la main en la couvant du regard, elle la prit et lui rendit un sourire heureux. Puis elle se blotti contre lui.
 
- Alors ? demanda Jacob en souriant, tu as trouvé ?
 
- Je crois oui, sourit Marc.
 
- Parfait, aller viens.
 
Ils se dirigèrent vers le petit groupe.
 
- Jack, Teal'c, Daniel...
 
- Hey Jacob. Comment ça va ?
 
- Bien merci, on vous l'emprunte pour la soirée, dit-il en regardant Sam.
 
- Ha oui ?
 
- Quoi ! On aimerait l'avoir un peu nous aussi.
 
-  Papa !
 
- Hum... très bien, mais vous la ramener avant minuit...
 
- Mon colonel !
 
- Oui papa... finit Jacob en riant.
 
Les autres membres de SG1 regardaient avec amusement Marc se demander si tout était bien normal.
 
-  Carter ? Finit par demander Jack.
 
- Ca va mon colonel, ça me ferait plaisir de passer une soirée avec mon père et mon frère. Et puis vous pourrez passer une soirée sans m'avoir sur le dos, ça vous reposera. Vous en avez besoin aussi.
 
 Ils se sourirent, et elle lui déposa un baiser sur la joue.
 
- Bon très bien. Dit le colonel en se grattant la nuque. Amusez-vous bien Carter, profitez ! C'est un ordre.
 
- A vos ordres ! répondit-elle en lui tendant la main, paume vers le ciel. Elle le sentait un peu désemparé, et elle voulait lui montrer qu'elle ne le laissait pas pour autant.
 
Elle l'attira à elle et lui chuchota à l'oreille de se reposer aussi et que c'était un ordre aussi.
 
- A vos ordres madame, sourit-il alors apaisé.
 
La famille carter passa une très bonne soirée. De leur côté les hommes de SG1 aussi.
Sam rentra très tard. Elle monta silencieusement, une fois ces affaires déposées. Elle entra doucement dans la chambre du colonel. Il dormait, mais il semblait crispé. Elle s'approcha, s'assit sur le lit, elle lui murmura à l'oreille.
 
- Je suis rentrée mon colonel vous pouvez dormir maintenant.
 
Il remua, se retourna dans son lit et ses traits se détendirent et un sourire apparu sur ses lèvres. Elle quitta la pièce sans bruit et se rendit dans sa chambre, se prépara et se coucha.
 
La vie reprit ensuite son cours normal. Les briefings, les missions plus ou moins dangereuses, les débriefings, passages à l'infirmerie... Personne ne fit vraiment attention au fait que Carter et O'Neill était bien plus proches, plus complices, personne sauf Daniel et Teal'c bien sûr, mais eux savaient...
C'est après encore plusieurs semaines que Jack raccompagna Sam chez elle définitivement.
Ils étaient sous le porche de la maison, la valise de Sam à ses pieds. Les yeux rivés dans ceux de l'autre.
 
- Alors ça y est... vous rentrez chez vous...
 
- Il semblerait oui...
 
- La maison va me paraître vide sans vous...
 
Elle sourit et il l'attira contre lui.
 
- Merci, merci pour tout mon colonel. Murmura Sam
 
- De rien...
 
Il s'écarta légèrement pour la regarder dans les yeux et tout doucement frôla ses lèvres avec les siennes. Le baiser était tendre doux et amoureux.
 
- Je ferai mieux de partir, chuchota-t-il, avant de perdre le contrôle...
 
- Oui...
 
Pourtant aucun d'eux ne bougea pendant de longues minutes. Puis Sam ouvrit la porte sans quitter le regard chaud de son supérieur. Elle tenait ses mains à présent et du coup l'entraina à sa suite. Il referma la porte d'un coup de pieds et l'embrassa tendrement.
 
- Sam...
 
- Moi aussi...
 
Alors qu'elle s'appuyait contre le mur, elle posa les mains du colonel sur sa poitrine. Il inspira brusquement et elle soupira de bien-être.
Elle vit à cet instant ses mains rugueuses et masculines au possible, commencer à caresser ses seins comme habitées d'une volonté propre.
Il enfoui la tête dans son cou et là, à partir de cet instant, la réalité qui les entourait disparue.
Il embrassa son cou, puis remonta au niveau de sa mâchoire pour venir mordiller le lobe de son oreille. Elle allait le rendre fou... il le lui murmura doucement. Prenant alors les choses en main, elle l'embrassa de plus belle, quémandant l'entrée et l'accès à sa bouche. Il ne résista pas. Ses mains à elle, passèrent sous sa chemise, laissant une trace incandescente sur sa peau, il obéît docilement quand elle lui fit lever les bras remontant et retirant ladite chemise devenue encombrante. Elle embrassa son torse, ses épaules, descendant ensuite doucement vers son ventre. Il gémit, elle était maintenant à genoux devant lui et défaisait la boucle de sa ceinture...
Réagissant, il la tira vers le haut, l'embrassa fougueusement et la souleva pour l'emmener jusqu'au canapé sur lequel il l'allongea. Il la couvrit de tout son corps laissant ses mains et sa langue la parcourir tandis qu'à son tour il la déshabillait. Lorsqu'elle fut torse nue, il resta figé, la contemplant, réalisant à peine qu'elle s'offrait à lui.
 
- J'adore cette vue !... marmonna-t-il
 
Elle l'attira de nouveau à elle, il plongea dans sa poitrine, découvrant ses seins avec sa langue, il suçota, téta, mordilla ses tétons, la faisant trembler et gémir de plaisir à son tour. Encouragé maintenant il descendait sur son ventre, la débarrassant de tous tissus faisant obstacle. Elle retint son souffle alors qu'il posait ses lèvres entre ses jambes. Il la vit se cambrer contre sa bouche. Elle gémissait, s'arquait, criait presque. Il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que son corps soit secoué de soubresauts incontrôlables, indiquant qu'elle atteignait le point de non-retour et jouissait pleinement.
Reprenant son souffle, elle se tortilla pour qu'il se redresse et le fit basculer sur le dos. Reprenant ses baisers sur son torse, en descendant lentement jusqu'à son pantalon. Elle le lui retira lentement, très lentement, et se mettant à genoux devant lui, elle caressa doucement son sexe tendu, il se sentit durcir un peu plus encore si c'était possible. D'un cou il s'arqua en inspirant brusquement lorsqu'il sentit la langue de sa partenaire prendre le relais de ses mains. Il lui fallut toute sa concentration pour ne pas se laisser aller. La sentant un tout petit peu déçue, il prit ses mains et la fit doucement remonter. Il l'embrassa avidement avant de reprendre sa place au-dessus d'elle, il la bascula sur le côté et frotta sa hampe sur sa féminité avant de présenter la tête de sa virilité a ses lèvres. Elle s'accrocha à lui, alors qu'il s'enfonçait dans sa moiteur avec délice. Il rejeta la tête en arrière devant les sensations qui l'envahissaient. Il avait l'impression de flotter, il accéléra le rythme, cela le fit suffoquer. Il accéléra encore, et il la sentit à nouveau prise de soubresauts, il sentit le plaisir absolu le dévorer. Il la vit alors se rapprocher de son oreille...
 
- Vas-y, laisse toi aller. Susurra-t-elle.
 
S'en fut trop pour lui, il explosa dans un jet puissant, agrippé à elle de toutes ses forces. Ses spasmes lui donnèrent l'impression de se noyer. Dans un dernier grognement il se retira et retomba lourdement sur le tapis. Il s'étala sur le dos là, à même le sol. Il mit un certain temps avant que son c½ur se calme et que sa respiration ne redevienne normale. Il regarda vers elle, elle était allongée sur le canapé, les yeux clos, la respiration haletante. Elle sourit et tendit la main vers lui, il la prit, elle entrelaça leur doigts après avoir embrassé sa main.
Au bout de quelques minutes, une fois calmée. Sam se releva, et l'aida à se relever à son tour et l'entraina dans sa chambre. Ils se glissèrent sous la couette. Sam se blotti contre lui, Jack l'entoura de ses bras. L'homme déposa un baiser sur le crâne de sa compagne, il murmura ensuite trois petits mots qu'il ne pensait jamais dire à personne d'autre qu'a son fils disparu.
 
- Je t'aime Carter.
 
Carter sourit, se lovant un peu plus contre lui...
 
- Moi aussi, mon colonel, moi aussi je t'aime.
 
Puis ils sombrèrent dans le sommeil.
Des années plus tard, ils s'étaient marié, Jack avait été promu Général. Il était resté un an à la tête du SGC avant d'être muté à Washington au Home World Security. Il défendait le projet bec et ongles. Dès qu'il le pouvait il filait retrouver sa femme. Elle avait été promu colonel, c'est la première chose qu'il avait fait en tant que général. Elle avait commandé SG1 puis, elle était repartie en zone 51 après la mort de son père. Elle avait accepté l'offre du Colonel Mitchell peu de temps après et était retourné au SGC lutter contre les Oriis.
Il avait fini par vraiment prendre sa retraite et elle avait fini par diriger le vaisseau Georges Hammond après un bref séjour sur la base d'Atlantis. La première femme Générale de l'armée de l'air...
Et le règlement pendant tout ce temps ? Quel règlement ?
 
Fin.
 
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#Posté le mercredi 12 décembre 2018 16:07

Modifié le vendredi 24 juillet 2020 11:09

SG-1 - Geste anodin

- « Activation non programmée de la porte des étoiles, je répète, activation non programmée de la porte des étoiles ».


Cette phrase retentissait dans les haut-parleurs de toute la base accompagnant le cri strident de l'alarme qui annonçait l'ouverture de l'anneau de naqquadah.
Le Général Hammond, commandant de la base, sortit précipitamment de son bureau et descendit rapidement l'escalier qui le séparait de la salle de commande de la porte.
 
- Walter ?
 
- C'est le code de SG-1 mon Général, et ils sont en code rouge !
 
- Ouvrez-leur l'iris vite !
 
Lorsque le vortex se stabilisa, les 4 membres de l'équipe phare du SG-C apparurent et tombèrent lourdement sur la rampe.
 
- Fermez l'iris ! ordonna le Colonel O'Neill en se relevant.
 
Il regarda autour de lui et croisa le regard soulagé de ses coéquipiers. Il s'en était encore fallu de peu, SG-1 pouvait encore une fois remercier sa chance légendaire. Il ne put pousser plus avant ses réflexions puisque le Major Samantha Carter, officier en second de l'équipe, s'était relevé et se jetait littéralement dans ses bras.
 
- Vous allez bien ? demanda-t-il doucement en la serrant contre lui.
 
- Je suis entière, Monsieur. Répondit-elle en resserrant son étreinte.
 
- Dieu merci, vous n'avez rien...
 
- Elle va bien, Jack, on va tous bien. Affirma Daniel.
 
- Heureusement Daniel, heureusement...
 
À ce moment, il s'écarta de la jeune femme et sans réellement réfléchir à son geste, la prit par la taille et se retourna vers Daniel et Teal'c.
 
- Bon ! Je vous invite au mess pour fêter ça les gars ? Histoire de nous remettre de nos émotions.

- Je peux me joindre à vous ? demanda Sam, les yeux rieurs.
 
Son supérieur la dévisagea un moment sans comprendre, elle baissa les yeux vers son entrejambe et répondit à sa question muette.
 
- Jusqu'à preuve du contraire, je ne suis pas vraiment un gars moi... fit-elle faussement bougonne.
 
Le colonel la rapprocha de lui et lui susurra à l'oreille d'un ton enjôleur :
 
- Ho mais si! vous êtes mon gars à moi, Major...
 
- Ha... rougit-elle en soupirant de soulagement, dans ce cas, je prendrai ration double mon colonel !
 
Ils éclatèrent de rire accompagnés de leurs amis et tous les 4 se dirigèrent vers la sortie, quand un raclement de gorge se fit entendre.
 
- Mon Général ?
 
- Débriefing demain matin à 8h SG-1, et n'oubliez pas de passer à l'infirmerie avant d'aller dîner. Dit le commandant d'un ton paternel et amusé.
 
- Vous vous joignez à nous mon Général ?
 
- Je vous remercie colonel, mais j'ai déjà d'autres projets pour ce soir. Sourit Hammond.
 
- Et bien ce sera pour une prochaine fois !
 
- C'est ça, bonne soirée et bon retour à la maison SG-1.
 
- Merci mon Général.
 
Et SG-1 disparut dans le couloir au rythme d'une conversation animée.
 
Fin
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#Posté le mercredi 03 avril 2019 15:51

Modifié le vendredi 24 juillet 2020 11:05

SG-1 - Souvenirs révélateurs - Chap 2 - Les explications

Deux jours plus tard


« Activation non programmée de la porte des étoiles »
« Activation non programmée de la porte des étoiles »
SG-1 et le général Hammond se dirigèrent vers la salle de contrôle.


- Walter ?
- Nous recevons un code d'identification, c'est celui de la Tok'ra mon Général.
- Ils ont fait vite. S'étonna Daniel.

Le vortex s'activa et Sam se précipita sur la rampe d'embarquement alors que Jacob venait d'apparaître.

- Papa !
- Bonjour ma chérie. Comment vas-tu ?
- Je vais bien, merci papa.

Tout le monde salua Jacob, puis se rendit en salle de briefing afin de lui expliquer le pourquoi de sa venue. La réflexion générale abouti au fait que Carter revivait probablement les souvenir de Jolinar de Malkshur, la Tok'ra qui s'était abrité en elle. Jacob affirma que c'était lui qui s'occuperait de surveiller le sommeil de sa fille lors de l'expérience. Sam souhaitait que cela se fasse le plus vite possible.
Il fallut encore deux jours pour tout mettre en place, Sam s'isola alors à l'infirmerie pour la nuit, son père lui brancha l'appareil. Entre temps le reste de SG-1 était arrivé et le Colonel prenait une chaise pour s'assoir aux côtés de Jacob et veiller lui aussi la jeune femme, même après la mise en route de l'activateur, pour calmer les cauchemars qui, il en était sûr, ne manqueraient pas d'agiter le sommeil de son second.

- Jacob... Intervint soudain Jack alors que Sam s'endormait, je ne voudrais pas que vous jugiez mal ce que vous verrez cette nuit...
- Comment ça ?
- Quand elle fait ces cauchemars, il n'y a qu'une seule façon de la calmer et... je...
- Je garderai mes poings dans mes poches et mes remarques pour moi.

Sourit le Tok'ra devant l'air embarrassé du militaire.

Avec un sourire de connivence, Teal'c et Daniel quittèrent les lieux, laissant leur amie entre de bonnes mains. Pour les deux hommes restant, une longue attente débuta.
Vers 1h du matin, Sam commença à remuer dans son lit. Jacob brancha le disque mémonique et les images apparurent. Visiblement, c'était bien des souvenirs de Jolinar, qui hantaient la militaire. Un emprisonnement, une évasion, une poursuite, l'isolement, la cavale... la Tok'ra avait aussi, d'après les images du cerveau de Sam, assisté à l'arrestation de plusieurs de ses compatriotes.
Jack serrait les poings, il savait qu'il fallait attendre encore un peu pour vraiment débarrasser le Major des angoisses que représentaient ces souvenirs.
Finalement il n'y tient plus, il s'allongea sur le lit et prit la jeune femme dans ses bras. Aussitôt Sam cessa de se débattre et les images changèrent. Elles devinrent plus joyeuses, plus douces, plus agréables, plus... intimes et explicites sur la relation que la militaire imaginait avec son supérieur. Jack se redressa gêné...

- Nous devrions arrêter l'appareil non ? suggéra-t-il.
- Ne m'en veuillez pas Jack, mais j'aimerai savoir un peu ce qui se passe dans la tête de ma fille...
- Je vais y aller dans ce cas...
- Jack ?

Interpella Jacob en faisant signe au colonel de se rassoir près de lui. Il finit par retirer les capteurs du crâne de Sam.

- Si c'était vous, qui étiez connecté au disque, qu'aurions-nous vu ?
- Probablement la même chose... murmura l'interpellé. Mais sans les cauchemars de Jolinar.
- Vous l'aimez ?
- Je ne peux pas... le règlement...
- Vous respectez le règlement vous ?
- C'est le seul point... que je n'enfreindrais jamais... elle...

Il s'interrompit n'osant pas dire à l'ancien général ce qu'il éprouvait réellement pour sa fille.

- Allons Jack, je ne suis pas né de la dernière pluie, vous savez...
- Je sais, c'est juste que... je ne la mérite pas...
- Jack. Soupira l'ancien général.
- Regardez la Jacob, répondit Jack catégorique, elle est tellement belle, intelligente, elle a une carrière brillante devant elle... on sentait la douleur et la dévotion dans sa voix. Elle sera sûrement la première femme générale murmura-t-il rêveur.

Le colonel était fier de son second, ça aussi, ça s'entendait.

- Qu'est-ce qu'elle ferait d'un vieux soldat comme moi, bousillé par son passé ? finit-il morose.
- D'après ce que j'ai pu voir, un homme heureux.
- Vous croyez vraiment ?
- Ça y ressemble... bon... je vais vous laissez, c'est vous qu'elle voudra voir à son réveil demain matin.

Il se leva et s'éloigna, avant de sortir, il se retourna une dernière fois, il sourit en voyant le regard tendre et amoureux avec lequel le colonel veillait le major.

- Je suis content que ce soit vous Jack, pour tout. Et il quitta la pièce sans attendre la réponse.

Lors du débriefing du lendemain, Sam regardait les images des souvenirs de Jolinar et tentait de livrer ses impressions sur ce qu'elle voyait tandis que son père expliquait ce qu'il savait des missions qu'ils avaient sous les yeux. Plus les images défilaient, plus les choses s'éclaircissaient dans l'esprit de Sam. Ces impressions devenaient plus précises, parfois, elle pouvait même compléter ce que disait son père. Cela leur permit de comprendre les réactions de la Tok'ra et les difficultés qu'elle avait pu rencontrer. Sam se sentait soulagée de pouvoir enfin partager ce fardeau. Toutes ces images étaient tellement lourdes à porter, ressentir à la fois ses propres sentiments et ceux de la Tok'ra était difficile. Faire la distinction entre ce que souhaitait Sam Carter et ce que souhaitait Jolinar pouvait être éprouvant.
Ce briefing plus que difficile dura 2 bonnes heures. Cela parut long à tout le monde.

Lorsque le Général Hammond déclara celui-ci terminé, toute l'équipe souffla. Chacun félicita Sam pour son courage et son aide précieuse sur cette affaire. Son père et surtout Selmac, s'entretinrent longuement avec elle, lui proposant leur aide. En effet, Sam, n'avait été l'hôte de Jolinar que très peu de temps, et même si aujourd'hui, Sam tirait profit de cette expérience, au départ ce fut plus compliqué, parce qu'il faut bien l'avouer, Jolinar n'avait pas été très pacifique lorsqu'elle s'était manifestée la première fois.

Jack, lui patientait et quand le major se retourna vers lui, il ne cacha pas son inquiétude et lui demanda si elle allait bien.

- Ça va aller maintenant, mon colonel, je vous remercie.
- N'hésitez pas, en cas de cauchemars, je suis là...
- Je sais.
- Alors tant mieux.

Il se pencha vers elle, lui chuchotant à l'oreille qu'il avait beaucoup aimé la deuxième partie des images captées par l'activateur de mémoire.
Il lui lança ensuite un large sourire, auquel elle répondit, et s'éloigna de son pas nonchalant, tandis qu'elle observait sa silhouette rassurante s'éloigner.

L'aventure pouvait continuer.

Fin
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#Posté le mercredi 04 novembre 2020 14:43

Modifié le mercredi 04 novembre 2020 15:13

Suite et épilogue de "Qui es tu Monsieur"

OS inspiré par une fiction que j'ai lu. Elle s'appelle "Qui es tu Monsieur". Je vous la conseille, et puis c'est mieux de l'avoir lu avant de lire ce qui va suivre :
Qui-es-tu-Monsieur écrite par Hathor 2. Elle m'a autorisé a le publier donc le voilà...
D'ailleurs Hathor vous fait dire qu'elle a bien l'intention de finir cette fiction un jour.
 
Mon histoire reprend là ou Hathor l'a laissé :
Rodney et John rentrent de la nouvelle maison de Rodney. Ce dernier a enfin craqué et laissé sortir sa peine dans les bras de son ami. Le scientifique est retourné sur Terre, car son ex-compagne vient de décéder et lui laisse la charge d'une petite fille.
Rodney s'est isolé pour laisser sortir sa peine. John Ronon et Teyla sont venus le voir pour lui remonter le moral.
 
Ma suite :
Chez les Miller, le soulagement s'installa instantanément.
Comme convenu, une heure plus tard John réveilla son ami doucement pour lui signifier qu'il fallait rentrer, que tout le monde l'attendait. En entrant dans la maison de sa s½ur, Rodney fut obligé de recevoir un obus...
 
- Papa !
 
- Ma chérie, sourit le scientifique.
 
- Tu vas bien papa ?
 
Rodney regarda John, celui-ci sourit, l'air de dire « Je vous l'avais dit ». Oui, il avait décidément une petite fille vraiment très intelligente...
 
- Oui ma chérie, je vais bien. Je suis simplement un peu triste, mais tout va s'arranger, je te le promets.
 
- Elle n'a pas voulu se recoucher sans vous, indiqua Teyla.
 
- J'imagine, merci de vous être occupé d'elle Teyla.
 
L'Athosienne sourit et inclina la tête en guise de réponse.
 
- Tu as pleuré ?
 
Le Canadien reporta son attention sur sa fille, la reposant par terre et s'accroupissant devant elle.
 
- Oui ma chérie, j'ai pleuré. Avoua-t-il en serrant sa fille dans ses bras.
 
- Maman te manque à toi aussi ?
 
- Oui mon ange, ta maman me manque, beaucoup, c'est pour cela que je suis sorti ce soir, j'avais besoin d'être un peu seul. Je voulais me souvenir d'elle, seul.
 
La petite fille s'agrippa à son père et ses yeux se remplirent de larmes.
 
- Shhhht ma puce, ça va aller... chuchota l'homme pour apaiser la petite.
 
John s'approcha et lui posa la main sur l'épaule. Rodney la prit et la serra. Au bout de quelques minutes, il la lâcha et remonta pour coucher Amy qui avait fini par s'endormir sur lui.
 
- Dors bien mon ange. Ton père t'aime très fort.
 
Il lui fit une bise sur le front et quitta la chambre. En redescendant, il s'arrêta un instant devant la scène qui se jouait devant lui. Ses amis, ceux qu'il considérait comme sa famille, chez lui, sur Atlantis et sa famille de sang, ici sur terre étaient réunis là, pour lui... Cette pensée l'émut plus qu'il ne l'aurait voulu et c'est avec des yeux rougis qu'il les rejoignit. Il échangea un nouveau regard avec l'Américain, hocha la tête pour lui dire qu'il allait bien avant de prendre la parole. Il les remercia tous, de tout ce qu'ils faisaient pour lui, d'être présents pour lui, leur disant que leur présence était ce dont il avait besoin.
 
Quelques années plus tard:
Rodney travaillait toujours pour le SG-C, de chez lui, Amy avait bien grandi et ils s'étaient bien adaptés, ils étaient heureux dans leur nouvelle vie. Il se tenait toujours au courant de ce qui se passait sur Atlantis et il a gardé un contact facile et régulier avec John, Teyla et Ronon. Il allait parfois même passer quelques jours là-haut... Chez lui...
La petite fille était devenue la joie de toute la cité.
Lors de l'une de ces fameuses visites, alors qu'il regardait tendrement sa fille accaparer l'attention de tout le personnel et notamment de Zelenka qui l'emmenait dans son laboratoire où elle avait tous les droits au grand dam de son père, il se rendit dans les quartiers des invités qu'il occupait pour préparer ses valises pour le retour sur Terre. Il avait presque fini quand la sonnette de sa porte se fit entendre. Il passa la main sur le détecteur pour faire entrer son visiteur.
 
- Rodney ? Tu es prêt ?
 
- Ho John, eh bien oui, je crois.
 
- Où est Amy ?
 
- Elle est avec Radeck.
 
- Je vois...
 
Le moment du départ était arrivé. Dans la salle de la porte, Rodney regardait autour de lui avec tendresse, tristesse, admiration. Il était assailli de tant de souvenirs...
 
- Ça te manque n'est-ce pas ? murmura John, derrière lui.
 
- Oui... souffla le scientifique.
 
- Alors ne pars pas...
 
- Je n'ai pas le choix, tu le sais. Je dois... Amy...
 
- A une famille ici aussi... Nous la protégerons, comme on le fait pour Torren.
 
- Je ne sais pas si...
 
- Tu nous manques Rodney, tu ME manques.
 
Rodney le regarda surpris, pourquoi le militaire lui disait-il cela ?
 
- John...
 
Il le regarda dans les yeux et y vit un éclat nouveau.
 
- Reste, tu sais que vous avez votre place ici, tous les deux. C'est chez toi ici et Amy est comme chez elle aussi. S'il te plait reste... suppliait le militaire.
 
- John...
 
L'émotion du brun était palpable et l'Astrophysicien ne savait pas comment l'interpréter. Il le vit déglutir et inspirer, comme s'il voulait se donner du courage avant de se lancer.
 
-Je t'aime Rodney. Reste avec moi...
 
Et il posa ses lèvres sur celle de son ami. D'abord étonné, le scientifique répondit timidement puis repoussa le militaire après quelques instants. Il pensa à Diane, que voudrait-elle ? Qu'il soit heureux sûrement, que penseraient les gens de cette relation ? Du bien sûrement, Amy serait-elle heureuse de cette situation ? Oui, elle adore John et Atlantis, même si elle avait des amis sur Terre, elle réclamait souvent la Cité, Torren et tous ses habitants... Et, plus important, était-il prêt pour une nouvelle relation amoureuse ? Il ferma les yeux et se laissa porter par ce bel avenir qui s'offrait à lui, en se disant que oui, il était prêt.
 
- D'accord... je reste...
 
Fin
 
Tags : STARGATE ATLANTIS, Stargate, Stargate Atlantis TV Shows, McShep, série Tv, SeriesTV, Série télé
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#Posté le mercredi 12 décembre 2018 14:49

Modifié le dimanche 10 mai 2020 09:29

SG - A : Conversations sur Atlantis - Discussion Alternative dans Lueurs d'Alpheratz

Sheppard et Lorne sont sur la jetée.


- Est ce que c'est difficile d'aimer McKay? Disait le Colonel. Parfois non, le plus souvent oui, en tout cas c'est toujours passionnant.


- Est ce que vous pourriez mourir pour lui?


- Comme vous êtes romantique major! Mourir pour lui je ne sais pas... Mais vivre sans lui? Non pas question. Ce que je ressens est tellement fort... C'est un homme difficile c'est sûr, il a un caractère de cochon, mais entier, et sans son caractère explosif... Ma vie me semblerait vide...


- Pourtant on ne pas dire qu'on s'ennuie ici...


Le Colonel se mit à rire.


- Non c'est le moins qu'on puisse dire... Mais si Rodney disparaissait... Tout ça n'aurait plus le moindre intérêt parce que si je tiens debout aujourd'hui ce n'est pas seulement parce qu'il m'a sauvé la vie tant de fois que je ne peux pas les compter, mais surtout parce que c'est lui qui me donne le courage de me battre et si je le perdais, je... Je ne voudrais que disparaître moi aussi... Je ne suis rien sans McKay quelque part dans ma vie.


- Ça paraît effrayant...


- Ça l'est... Parfois je me dis que je suis en train de rêver... Ça me fait peur parce que je me demande parfois si ses sentiments sont aussi forts... Si je suis aussi important pour lui qu'il l'est pour moi... Et je n'ose pas le lui demander parce que la réponse m'effraie...


- Tu as tort ! S'exclama une voix ferme derrière eux.


Ils se retournèrent pour voir le docteur Rodney Mckay arriver.
Le Major Lorne tourna la tête vers son supérieur dont la physionomie s'éclaira. Un sourire barra son visage d'une oreille à l'autre.


- Rodney ?


Le scientifique s'avança et embrassa le militaire avec passion.


- Je t'aime, tu ne devrais pas avoir peur. Je t'aime plus que tout, tu es ce que j'ai de plus cher au monde, n'en doute jamais...


- Je t'aime...


Ils s'embrassèrent à nouveau, puis le scientifique s'adressa au major.


- Vous voyez Major, si vous avez la chance d'avoir ça, vous ne devez surtout pas passer à côté.


- ... Mais si il...


- Je ne crois pas que Carson vous rejettera, même si il ne ressent pas la même chose. Parce que c'est bien de lui qu'il s'agit non ?


- Vous... vous croyez ?


- Je connais bien Carson, il ne vous fera pas ça.


- Faites-lui confiance Lorne, le génie des deux galaxies réunies n'a-t-il pas toujours raison ?


McKay lui donna une tape sur l'épaule en souriant. Puis ajouta en voyant le regard assombri de John.


- Allez filez Lorne, qu'est-ce que vous attendez !


Lorne ne se le fit pas dire deux fois et disparut en courant.


- Tu nous écoutais ? 


- Non, mais quand je suis arrivé pour te rejoindre, vous étiez en pleine discussion et comme ça avait l'air sérieux, je n'ai pas voulu vous déranger... Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre ce que tu disais.


- Et ?


- Et disons que j'ai beaucoup apprécié ce que tu as dit.


Le colonel rit à nouveau


- Je suis sérieux John ! J'ai été très touché d'entendre ce que tu ressens pour moi, et je te jure que tu n'as pas à douter de la force de ce que moi je ressens !


John sourit et fondit sur les lèvres de son compagnon.


Fin
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#Posté le jeudi 13 juin 2019 09:15

Modifié le vendredi 21 août 2020 08:51

Hawaii 5-0 - Conversations à Hawaii - Confidences

Il faisait rouler sa bouteille de bière entre ses mains, un peu absent. Il soupira. Il sentit une main réconfortante sur son épaule, cela lui fit relever la tête. Il lança un regard empli de larmes à son ami et baissa à nouveau ses yeux sur sa bouteille. Il se perdit à nouveau dans ses pensées.


Danny était arrivé chez Steve quelques heures plus tôt, un peu perdu. Il sortait d'une grosse dispute avec Rachel et il avait eu besoin de prendre l'air. Il s'était retrouvé chez son coéquipier et celui-ci l'avait fait entrer.


Il était allé s'asseoir sur la plage, pendant que Steve passait par la cuisine pour prendre le pack de bière dans le frigo avant de le rejoindre. Depuis ils étaient restés silencieux.


- Arrêtes de me regarder comme ça ! lança Danny qui sentait le regard soucieux de son partenaire sur lui.


- Quoi ? Renchérit le brun. Je m'inquiète pour toi !


- Je sais que tu t'inquiètes mais ça va.


- J'en suis pas si sûr... murmura Steve doucement.


- Mais si ça va, je te jure ! Mieux que quand je suis arrivé en tous cas ! Sourit le lieutenant.


- Oui ça j'imagine. Reprit l'ex seal en jetant un ½il aux cadavres en verre devant eux.


Le calme de la soirée fut alors troublé par la sonnerie d'un téléphone, celui de Danny. Il grimaça en voyant l'identité de l'appelant et alors qu'il s'apprêtait à répondre, le brun posa une main sur la sienne.


- Ne réponds pas...


Le blond le fixa indécis.


- Laisse la mariner un peu pour une fois.


Finalement Danny raccrocha en arborant un sourire un peu sadique. Steve avait raison, cette fois Rachel attendrai, après tout c'était elle qui l'avait agressé verbalement sur la dangerosité de son métier. Encore.


- Ok. fit-il.


Le brun eut un soupir de soulagement. Si Danny avait répondu, il aurait fini par dire des choses qu'il ne pensait pas et qu'il regretterait le lendemain lorsque l'alcool se serait dissipé. Il revint à la réalité en voyant Danny se lever et lui tendre la main. Il la prit et le blond le tira pour qu'il se lève, et l'entraîna à l'intérieur avant de l'obliger à s'affaler sur le canapé, et de s'allonger en posant la tête sur ses genoux.


Quelques minutes plus tard, c'est le téléphone de Steve qui sonna. Il se tortilla comme il put pour l'attraper et se lever sans réveiller son partenaire que l'excès d'alcool avait aidé à s'endormir.
Lui aussi grimaça en constatant que Rachel tentait de le contacter, certainement pour savoir si Danny était chez lui.


- Mc Garrett ?


- Steve...


- Bonsoir Rachel...


- Je suis désolée de te déranger à cette heure-ci, euh... Je cherche à joindre Danny, il n'est pas encore rentré et je tombe systématiquement sur sa boite vocale.


Steve soupira. Il prit la décision de ne pas mentir à Rachel...


- Je sais, il est ici.


- Est-ce que je peux lui parler ?


- Non ! Le ton était tranchant et sans appel.


- Il faut que je lui parle.


- Non Rachel, il est arrivé il y a quelques heures, dans un état déplorable, et là il s'est endormi alors non, tu ne peux pas lui parler !


- Steve ! S'agaça son interlocutrice.


- Ça suffit ! Tonna t'il, pourquoi tu fais ça Rachel ? Pourquoi tu l'empêche d'être ce qu'il est ?


- Et qu'est-ce qu'il est ?


- Un flic ! Un putain de bon flic ! Et un père formidable ! Dont Grace et Charlie sont fiers ! Parce que Danno arrête les méchants, alors pourquoi tu veux lui retirer ça hein ?


- Ecoutes, je...


- Il a tout accepté de toi ! Tout, sans broncher ! Votre rupture, ton remariage, le déménagement, toutes les fois où tu as voulu lui retirer la garde de Grace, ton mensonge à propos de la naissance de Charlie. Il t'a aidé quand tu as divorcé la deuxième fois.
La seule chose qu'il voulait c'était reconstruire votre famille.
Danny t'aime, il n'a jamais cessé de t'aimer, malgré tout ce que tu lui fais endurer. Et toi comment tu le remercie ? En l'étouffant et l'obligeant à être quelqu'un qu'il n'est pas ! Il ne mérite pas ça, alors accepte le pour ce qu'il est ou laisse-le tranquille !
Réfléchis-y, Au revoir Rachel !


Avant que la jeune femme n'aies pu réagir il avait raccroché.


Il retourna dans le salon qu'il avait quitté pendant l'appel. Il sourit attendrit par la vision de son partenaire endormi. Il monta se changer pour la nuit et redescendit. Il prit doucement le blond dans ses bras et remonta les escaliers tant bien que mal. Arrivé sur le palier, il se dirigea vers la chambre d'ami, il y déposa son « colis » mais au moment de se relever, Danny s'était accroché à lui sans vouloir le lâcher. Pendant un instant, il se demanda ce qu'il devait faire, un instant seulement, parce que sa décision fut prise en un quart de seconde et il s'allongea près de son ami et rabattit la couverture sur eux.




Le lendemain en ouvrant les yeux, il sourit, Danny s'était lové contre lui. Il l'observa jusqu'à ce qu'il se réveille. Il sourit encore plus en voyant l'air perdu et endormi qu'il rencontrait.


- Bonjour. Fit-il


- Euh bonjour... Balbutia l'autre en réponse.


Les yeux de Danny s'écarquillèrent brusquement en réalisant qu'il était dans le même lit que son coéquipier.


- Euh... Steve, qu'est-ce que ?


Il ne reconnut pas sa propre voix, tellement elle était chevrotante.


- Tu te demandes ce qu'on a fait ?


Il acquiesça lentement avec crainte, mais l'éclat de rire de Steve le rendit un peu plus confus si c'était possible.


- Rien, rassures-toi. Rit Steve. Et avant que tu demandes autre chose, de quoi tu te souviens ?


- Euh... je... on discutait et euh... Rachel a appelé et euh.


- Tu avais déjà pas mal bu alors je t'ai convaincu de ne pas répondre, je me disais que ça éviterai un échange de paroles malheureux.


- Et je t'ai écouté ?


- Oui et tu t'es endormi un peu après. Tiens à ce propos, elle m'a appelé moi aussi. Et heu... il se peut que je lui aie dit ses quatre vérités...


- Ha ! C'est-à-dire ?


- Je lui aie dit ce que je pensais de la façon dont elle te traite.


- Ha...


- J'aurais pas dû... murmura Steve dans une grimace.


- Nan, t'aurais pas dû... mais c'est pas grave, je m'en remettrais.


- Je suis désolé Danny...


- Je sais... Merci... d'avoir pris ma défense.


- Je t'en prie. Je ne supporte plus de te voir sombrer à cause de ce qu'elle t'impose, tu mérites mieux que ça, tellement mieux...


La voix de Steve n'était plus qu'un murmure. Un lourd silence s'abattit sur eux. Doucement la main du blond se posa sur la joue de l'autre homme, ce qui lui fit relever les yeux qu'il avait baissé. Quelques secondes après les lèvres du brun se posèrent sur leurs jumelles pour un baiser timide doux et amoureux. Lorsqu'ils se séparèrent, ils joignirent leurs fronts.


- Il vient de se passer quoi là ?


- J'en rêve depuis des mois.


Danny gémit et leurs lèvres s'unirent à nouveau, plus passionnément. Puis il bascula sur le dos entraînant le brun au-dessus de lui. Steve reçut le message et se détacha de la bouche appétissante pour se frayer un chemin sur le corps qu'il désirait, se débarrassant de tout tissu gênant se trouvant sur le trajet. Il laissa une traînée brûlante en partant du cou, se dirigeant vers l'épaule puis le torse, en faisant une pause sur les tétons qui durcirent immédiatement. La langue descendit ensuite vers le nombril qu'elle s'appliqua à découvrir consciencieusement. La pièce se remplit de soupirs et de gémissements de plaisir, les deux hommes ne se retenaient pas, incapables de se contrôler. Danny fit remonter Steve et reprit les commandes, à son tour il partit à la découverte de ce corps si bien sculpté en l'effeuillant au fur et à mesure. Il sourit à travers ses baisers en entendant Mc Garrett lâcher des râles rauques et sentant le corps du seal s'arquer sous les caresses qu'il lui prodiguait.


- Danny... Ho... Ho bon sang...


- Hé bien soldat... on perd le contrôle de la situation. Sourit-il malicieux en venant lui mordre le lob de l'oreille sensuellement.


- Absolument Monsieur... Haleta Steve.


Rester cohérent, surtout rester cohérent, ne pas...


- Ho bon sang ! Oui !


Danny venait de prendre dans sa bouche le membre du seal tendu à l'extrême. Il effectuait de lents vas et viens sur la verge turgescente qui réagissait.


Steve se dégagea et remonta Danny manu militari pour happer et dévorer ses lèvres sauvagement. Leurs bassins se percutaient rudement. Lorsque l'air lui manqua, Danny attrapa la main de son amant et porta ses doigts à sa bouche. Le geste était si sensuel que Steve cru qu'il allait venir sur le champ. Toutefois le blond ne lui en laissa pas le temps parce qu'il dirigea sa main vers son intimité et s'empala doucement dessus.


Ils s'accrochèrent l'un à l'autre, gémissant encore plus. Danny prit le sexe de Steve et se guida sur lui. Celui-ci grogna de satisfaction et balança les hanches vers le haut faisant crier l'autre homme. A ce moment-là leurs mouvements de bassin s'accordèrent et le plaisir les envahit. Steve guidait les mouvements de son amant de bas en haut, les mains posées sur ses hanches. Tout en accélérant au fur et à mesure, les deux hommes se rapprochaient du paroxysme, leur regard ne se lâchait pas.
Sentant l'orgasme arriver Steve glissa une main entre eux pour masser la virilité de Danny. Celui-ci finit par rendre les armes, se répandant sur eux et resserrant ses muscles, signant la reddition de son brun qui jouit à son tour.


Essoufflés, ils s'écroulèrent chacun d'un côté du lit pour reprendre leur respiration. Ils se tournèrent l'un vers l'autre en souriant, ils s'embrassèrent amoureusement avant de s'enlacer.
 

Ils somnolaient.
Steve caressait tranquillement le bras de Danny qui reposait collé à lui.


- Tu vas dire quoi à Rachel ?


- J'en sais rien, mais il faut que je lui dise.


- Tu n'es pas obligé de lui dire tout de suite, si ?


- Quoi ?


Danny se redressa d'un coup, effaré par ce qu'il venait d'entendre.


- Tu veux qu'on se cache ?


- Non ! Non mais...


- Alors c'est que tu n'assumes pas hein ?


- Mais non, c'est pas ça.


- Alors c'est quoi ?


- On n'est pas pressés... Je veux faire les choses bien... qu'on prenne notre temps... Je t'aime putain ! Je t'aime !


 
- Vraiment ?


- Oui...


Les deux dernières phrases n'étaient que des murmures. Mc Garrett s'assit dans le lit et prit les mains de son amant dans les siennes.


- Danny... je crois même que je t'ai toujours aimé...
Je veux construire quelque chose de solide... et ... et je sais qu'avec toi je peux le faire, c'est avec toi que je veux le faire.
Je veux faire les choses dans l'ordre.


- En commençant par coucher ? Rit le blond


- Ouais d'accord c'est peut-être pas par là qu'il faut commencer... renchérit Steve en riant aussi.


- Ha bon ?


- D'ailleurs, est-ce que tu serais libre demain soir ?


- Euh oui pourquoi ?


- Pour t'inviter à diner.


- Diner genre euh... premier rencart, resto, bougies et tout ?


- Hum, hum, acquiesça le seal


- Whao... j'en ai de la chance.


- Danny... continua Steve en devenant plus sérieux. Je veux vraiment faire les choses comme il faut, et bien-sûr que parler à Rachel en fait partie, mais je veux que tu le fasses uniquement quand tu te sentiras prêt, pas parce qu'il le faut.


- D'accord, et si je me sens prêt maintenant ?


- Alors je t'accompagne et on lui dit ensemble.


Danny resta sans voix puis sourit en réponse au sourire confiant de son nouveau petit-ami. Si Steve voulait partager ce moment – qui, entre nous sera sûrement loin d'être drôle... - c'est que ce qui venait de se passer était sérieux et qu'il pouvait avoir confiance en l'avenir. Non ?


Fin
Tags : série Tv, Hawaii 5-0, Steve Mcgarrett ♥, Danny Williams ♥, Mcdanno, conversation, confidences
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#Posté le mercredi 17 juin 2020 16:22

Modifié le jeudi 18 juin 2020 05:14

Hawaii 5-0 - La famille

Un repas, une soirée chez le commandant Mc Garrett.


Danny était assis sur la plage, il regardait vers le large, un peu ailleurs.
Un peu plus loin, Steve s'occupait tranquillement du barbecue tout en discutant avec Chin. Celui-ci tourna la tête et son regard se posa sur le lieutenant. Il se retourna vers Steve pour l'interroger.


- Est-ce que tout va bien avec Danny ?
- Oui pourquoi ?


Il montra Danny d'un coup de menton. Steve sourit tendrement. Il sortit son téléphone et composa un SMS tout en expliquant à Chin que tout allait bien aller. En effet quelques minutes plus tard, le téléphone de Danny sonna et un petit sourire s'afficha sur son visage.


- Et voilà... dit Steve
- Grace ?
- Non, Rachel...


Chin manqua de s'étrangler en recrachant sa bière.


- Tu envoies des textos à Rachel pour remonter le moral de Danny ?
- Oui.
- Oookaaaay...
- Pourquoi c'est si étonnant que ça ?
- Eh ben... je ne sais pas... après ce qui s'est passé entre eux, je me disais qu'ils ne s'entendraient pas.
- Tu veux un scoop ? Danno sera toujours amoureux de Rachel.
- Steve tu es sûr que tout va bien ?
- Oui pourquoi ?
- Ça ne te gêne pas que Danny, qui au passage partage ta vie, ait besoin de son ex pour aller bien ?
- Mais non... Tu aimes Abby, mais tu n'oublieras jamais Malia, et bien c'est pareil, c'est Danny, c'est Rachel, elle fait partie de lui, comme Grace, comme Charlie.
- Je vois.


À ce moment, ils virent Danny se diriger vers eux.


- Tu vas bien ? demanda Steve tendrement.
- Oui, ça va... merci. Répondit Danny en se réfugiant dans ses bras.
- Je t'en prie. Steve déposa un baiser sur le crâne de son amant.
- Alors ? De quoi vous parliez ?
- Figure toi que Chin pense que j'essaie de te renvoyer dans les bras de ta femme.
- Rachel ? Ha non, ça, ça ne risque pas ...


Ils échangèrent un sourire accompagné d'un regard enamouré.


- Même si je dois avouer que ça va mieux entre nous depuis qu'on ne se dispute plus pour la garde des enfants.
- La garde est réglée ? demanda Chin surpris.
- Eh ben... disons que la solution a été trouvée quand Charlie a décidé qu'il allait vivre chez sa s½ur.
- Chez Grace?
- Ouais, ils nous ont mis devant le fait accompli Rachel et moi, même Will a insisté donc euh... on n'a pas vraiment eu le choix.
- Je leur avais bien dit d'y aller en douceur pourtant. Murmura Steve en souriant tendrement.
- Ha parce que toi t'étais au courant ? s'exclama Danny.
- Évidemment que j'étais au courant ! Non mais tu crois quoi ? J'allais quand même pas les laisser s'embarquer là-dedans sans garder un ½il sur eux? Non mais pour qui tu me prends?
- T'es pas croyable, nan mais c'est pas possible ! tu sais qu'je t'aime toi ?
- Hum... oui je sais, et moi aussi je t'aime...


Ils s'embrassèrent amoureusement devant Chin qui tentait de regarder ailleurs.


- Oncle Chin !
- Sauvé par le gong, pensa l'hawaïen en se dirigeant vers Sarah qui venait de l'interpeller.


Le chef du 5-0 enlaça son amant et le serra contre lui.


- Tu regrettes ?
- Quoi ? Mon mariage ? Nan... j'aime trop ma vie comme elle est, avec toi.


Steve resserra son étreinte et soupira de bien-être.




Fin.
Tags : série Tv, Hawaii 5-0, Danno, Famille, Steve Mcgarrett ♥, Danny Williams
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#Posté le mercredi 20 janvier 2021 14:57

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