Les fictions de Ptitepointe

Merci aux auteurs.

Je remercie tous les auteurs des Fanfictions que j'ai pu lire.

Si certains d'entre eux rencontrent des similitudes avec leurs idées et leurs histoires, c'est normal...

Loin de moi l'idée de les plagier, bien au contraire, leurs histoires m'ont énormément inspirée et si je ne cite pas tout, qu'ils me pardonnent car mes fictions sont pour moi un hommage que je leur rend.

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#Posté le samedi 27 octobre 2018 16:25

Modifié le jeudi 24 janvier 2019 15:45

SG - A : Amour compliqué.

Le calme régnait sur la cité. Enfin... si tant est que la vie dans la galaxie de Pégase soit calme... Bref, nous dirons plutôt que la vie suivait son cours habituel.

Le Colonel John Sheppard était attablé au réfectoire avec Teyla, Ronon, Carson et le Major Lorne. Il ne manquait plus qu'Élisabeth et Rodney, ha, sans oublier Radek pour que leur petite « bande » soit au complet.

Rodney... le Colonel sentit son cœur se serrer... Voilà quelques temps que l'amitié entre les deux hommes était dans le bas de la courbe, comme on dit. Sentant la déprime monter il finit rapidement ce qu'il était en train de manger et se leva en prétextant avoir de la paperasse à rattraper. Il alla reposer son plateau et sortit du réfectoire au moment où Rodney et Radek y entraient se chamaillant tout en ayant le sourire. John se dépêcha de fuir, il avait vraiment besoin de prendre l'air.

Les deux scientifiques le regardèrent passer et Rodney, perdit aussitôt sa bonne humeur et son appétit. Il s'excusa rapidement auprès de son confrère et fit demi-tour. Il savait où trouver le Colonel. Aussi, se dirigea-t-il tout droit vers le balcon Est de la cité, leur balcon. Lorsqu'il y arriva, il vit qu'il avait eu raison. John était là, appuyé sur la rambarde, le regard vide, les yeux remplis de larmes et le corps secoué de sanglots.
Le scientifique s'avança. Il fallait qu'il lui parle.

-          John...

Ce dernier essuya vite une larme avant de se retourner.

-          Ho Rodney ! Je... Je m'en allais, le balcon est tout à vous...

Rodney soupira.

-          John...

Le Colonel renifla et s'avança vers la porte.

       -      John qu'est ce qui se passe ?

       -      Rien...

       -      John... je ne suis pas aveugle. Je vois bien que ça ne va pas.

Le Colonel renifla encore, il se souvenait de chaque seconde de cette conversation qu'ils avaient eue quelques semaines plus tôt.

Flashback
Ils revenaient de mission. Une mission qui n'avait pas été de tout repos comme souvent... Teyla avait été passée à tabac, Ronon avait failli se retrouver carbonisé et Rodney avait fini plutôt mal en point lui aussi. John avait eu très peur pour ses amis, pour son scientifique surtout. Il faut dire que depuis qu'ils se connaissaient, ils étaient devenus assez proches, toujours là l'un pour l'autre, et au fur et à mesure, le militaire avait réalisé qu'il était tombé amoureux du scientifique râleur et vantard. Ce jour-là, lorsque le génie de la Cité était sorti de l'infirmerie, ils s'étaient retrouvés sur le balcon Est. Pris d'une impulsion subite, John avait décidé de lui parler.

      -     Rodney... il y a une chose que je voudrais vous dire...

     -     Hum... je vous écoute John.

    -      Rodney, je... C'est difficile, je...

Il s'était approché et avait murmuré qu'il l'aimait avant de l'embrasser doucement et tendrement.
Mais Rodney s'était vivement reculé.

      -       Colonel! s'était-il écrié, mais qu'est-ce qui vous prend enfin?

     -        Je... Je... rien, je... pardon.

Et il s'était enfui pour empêcher l'astrophysicien de voir les larmes qu'il ne pouvait retenir.

Fin du Flashback

Revenant à la réalité, John prit une grande inspiration.

      -      Je regrette ce qui s'est passé. Nous ne sommes plus que des « camarades » depuis... Avant, au moins, nous étions amis... dit-il la voix brisée.

      -      Ho bon sang John ! Alors c'est pour ça que vous êtes si mal depuis tout ce temps !

Le Colonel le regarda surpris.

      -      Ho s'il vous plait ! Ne me prenez pas pour un idiot ! Je vous l'ai dit, je ne suis pas aveugle, et je vous connais.

Il s'avança et déposa un chaste baiser sur les lèvres de l'autre homme.

      -       Pourquoi ? souffla le militaire.

Rodney répondit alors d'une voix lente et basse.

      -      Je crois que j'ai eu peur. Je... Je n'ai jamais ressenti ça, enfin... si... mais... je veux dire... jamais pour un homme... Vous savez, le cœur qui s'emballe quand vous vous approchez, j'ai sans arrêt envie de vous déshabiller du regard, de vous toucher, de... de vous embrasser, de...

     -    Je sais... c'est pareil pour moi, je n'ai jamais ressenti ça aussi fort, dans aucune de mes relations...

L'homme sentit une main lui relever le menton, il releva les yeux et croisa le regard bleu si intense de son interlocuteur. Leurs visages se rapprochèrent jusqu'à ce que leurs lèvres se rencontrent.

Fin

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#Posté le mercredi 06 mars 2019 15:52

Modifié le vendredi 19 juin 2020 07:59

SG - A : Rodney Surprise

Ce devait être une mission sans grande difficulté.
Si tout s'était passé comme prévu, Teyla aurait dû les introduire auprès de ce peuple pour qu'ils puissent négocier et avoir d'autres vivres pour nourrir la population d'Atlantis.
Ils avaient traversé la porte des étoiles, s'étaient rendus au village où ils avaient été plutôt bien reçus. Les habitants de cette planète étaient de bons cultivateurs et de bons éleveurs. Ils avaient même réussi à faire proliférer des aliments venus de la terre comme les pommes de terre ou le blé.

Malheureusement, tout ne se passe jamais comme on le veut, et lors de leur dixième visite, ils avaient été capturés. Les Geniis de Kolya évidemment.

Et maintenant, ils étaient tous les quatre à genoux et attachés devant leur ennemi et ses gardes.

- Alors on fait moins les malins hein ?

- Qu'est-ce vous faîtes là Kolya ? qu'est-ce que vous voulez encore ?!

- Ne vous inquiétez pas Colonel, vous allez me donner ce que je veux et ensuite vous pourrez mourir. Hum...oui, votre mort sera lente et douloureuse. Hahahahahahaha !

- Ça, je ne crois pas !

La voix du docteur Mckay avait claqué, tranchante comme un rasoir. Kolya perdit un peu de sa superbe et son rire s'arrêta brusquement. Personne n'avait vu le scientifique se rapprocher de Ronon. Ils échangèrent un sourire complice.
Aucune des personnes présentes n'avait remarqué que le Satédien s'était délesté d'un des couteaux qu'il cache habituellement dans ses cheveux. Tout en fixant le commandant des Geniis droit dans les yeux, Rodney coupa discrètement ses liens. Ensuite, le Satédien se pencha un peu plus vers lui pour lui permettre d'attraper son arme et en deux en trois mouvements il paralysa les gardes, tandis que Ronon assommait Kolya d'un coup de tête dans le ventre. Rodney libéra ses coéquipiers et s'approcha de leur geôlier avec un rictus mauvais alors que celui-ci reprenait conscience,

- Alors le militaire, qui fait moins le malin maintenant hein ?

Ils s'affrontaient du regard, froids et implacables. Duel dont Rodney sortit victorieux.

- Bien, reprit-il, ça suffit, elle n'est pas en mode paralysant cette fois, dit-il en jouant avec l'arme, bon vent Kolya !
Il l'abattit de sang-froid.

John Sheppard n'en revenait pas. Il se disait qu'il était surement en train d'halluciner. Il ne reconnaissait pas l'homme devant lui. Était-ce bien Rodney, le docteur Rodney Mckay, celui qui se cachait dès que quelque chose se passe et qui ne supportait pas les armes ? Il secoua la tête et suivit ses coéquipiers alors que ledit Mckay donnait l'ordre d'y aller.

- Heu Rodney ? Tenta-t-il.

- Hum ?

- C'est moi qui donne les ordres normalement...

- Hum, oui bon, on peut y aller? S'il vous plait Colonel ?

- Oui, vous avez raison, il vaut mieux ne pas traîner ici. En route les enfants, on rentre à la maison.

De retour sur la Cité, c'est un Sheppard furieux qui débarqua de l'horizon des événements, à priori, il passait encore un savon au docteur Mckay alors que Ronon et Teyla se tenaient difficilement debout.
Élisabeth descendit à leur rencontre alors que l'astrophysicien quittait la salle de la porte, une expression prostrée sur le visage et les yeux dont les larmes menaçait de couler. John soupira, visiblement, il l'avait blessé. Il regarda partir l'homme et lui emboîta le pas.

Il sortit de l'infirmerie une heure plus tard, il était passé le dernier.
Morose, il se dirigea machinalement vers le balcon est de la Cité. De cet endroit la vue sur Atlantis était la plus belle de toute. Arrivé devant la porte, il passa la main devant le système d'ouverture et la porte coulissa dans un « vooosh » silencieux. Là, il se figea, la voix de Rodney s'élevait, secouée de pleurs.

- De toute façon, ça ne sert à rien... Quoi que je fasse, ça ne lui conviendra jamais... je... J'espérais qu'il soit fier de moi...

- Ho ! laissez donc Sheppard où il est pour le moment, répondit la voix de Ronon, moi je suis fier de vous !

- Vraiment ?

- Ouais, nos petites séances ont porté leurs fruits, vous vous en êtes sorti comme un chef aujourd'hui.

Rodney eut un petit rire.

- Vous êtes gentil.

- Non, je suis sincère, vous avez vraiment assuré pour nous sortir de là.
Bon, je dois vous laisser, ça va aller ?

L'interpellé hocha la tête tandis qu'il se relevait aidé par le Satédien déjà debout. Ce dernier se dirigea vers la porte.

- Ronon ? appela Rodney

- Hum ?

- Merci, merci pour tout.

- De rien.

Le coureur quitta la pièce non sans avoir envoyé un regard noir au Colonel qu'il croisa dans l'embrasure.
Le militaire s'avança près du Canadien et s'appuya sur la rambarde à ses côtés.

- Je peux ? demanda-t-il hésitant.

- Qu'est-ce que vous voulez Colonel ?

- Je heu... je voudrais m'excuser, je...

Il était décontenancé par la froideur du scientifique.

- Je crois que j'ai été dur avec vous... Ronon a raison, vous avez vraiment assuré aujourd'hui.

Rodney se précipita sur lui et l'enferma dans ses bras. Abasourdi, le militaire lui rendit son étreinte en laissant ses propres larmes couler et sans réfléchir, il l'embrassa. Il finit par rompre le baiser à court d'air et murmura.

- J'ai eu peur, si peur. Si tu mourrais je... je ne le supporterais pas...

- Et moi ? Tu crois vraiment que je pourrais vivre sans toi ?

Rodney le regardait droit dans les yeux, exprimant dans ses orbes bleus toute la souffrance et le désespoir qu'il ressentait face à une telle éventualité. Il lui prit les mains et souffla.

- Viens.

- Où tu m'emmènes ?

- Dans un endroit plus tranquille... chuchota le scientifique.

Ils rentrèrent et parcoururent les couloirs de leur Cité main dans la main jusqu'aux quartiers d'habitations. Ceux de l'astrophysicien entre autres.
À peine la porte avait-elle coulissé sur eux, que leurs lèvres se retrouvèrent soudées les unes aux autres. Ils s'embrassèrent avec passion. Ils dérivèrent doucement vers le lit...
Quelques heures plus tard, ils étaient allongés l'un contre l'autre, nus et repus de plaisir, Sheppard se décida à briser le silence pour poser les questions qui lui brulaient les lèvres depuis leur retour de mission.

- Rodney ?

- Hum ?

- Où est-ce que tu as appris tout ça ? Je veux dire pour nous libérer des Geniis.

- Oh ça... j'ai pris quelques cours de self-défense et de tir avec Ronon. Répondit Rodney d'une voix endormie. Quelques techniques de négociation avec Élisabeth, quelques trucs de subtilité avec Teyla... ha et aussi beaucoup de méditation, avec Teyla toujours, pour éviter de paniquer en faisant tout le reste.

Le militaire éclata de rire.

- T'es incroyable, tu le sais ça ?

- Que veux-tu, je suis un homme plein de surprises, rétorqua Rodney avec un air moqueur et mystérieux.

- Ça c'est le moins qu'on puisse dire. Renchérit le brun, puis redevenant sérieux, pourquoi ?

- Je dois savoir me défendre. Répondit Rodney d'un ton déterminé en se redressant un peu.

- Pourquoi ?

- Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit, parce que tu étais concentré sur moi et ma protection au lieu de penser à te mettre toi hors de danger.

- C'est mon rôle pourtant, non ?

- Hum, oui et non en fait. Quand on est en mission et qu'il nous arrive un pépin, tu ne te préoccupes ni de Ronon ni de Teyla parce que tu sais qu'ils sont capables de s'en sortir seuls si besoin.

- Ouais, c'est pas faux.

- Eh bien, maintenant pour moi c'est pareil, tu n'auras plus besoin de risquer ta vie pour moi. Je serais capable de m'en sortir tout seul... sourit-il.

John lui rendit son sourire.

- Tu sais, contrairement à ce que tu penses, je suis vraiment très fier de toi, et au risque de me répéter, tu as vraiment assuré avec les Geniis, un vrai pro !

- Merci, dit Rodney, la voix enrouée par l'émotion.

- Je t'aime, murmura le militaire en se blottissant contre lui.

- Et je t'aime encore plus... chuchota le Canadien en fondant à nouveau sur ses lèvres.

Fin

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#Posté le jeudi 18 avril 2019 13:38

Modifié le vendredi 19 juin 2020 08:03

SG - A : On rentre à la maison?

John Sheppard faisait tout ce qu'il pouvait. Il enchaînait les réunions, les conférences... A chaque fois, la même chose. Faire tout un exposé pour expliquer, et qu'ils puissent tous, Rodney, Teyla, Ronon, Carson, Lorne et même Mr Woolsey... continuer leur combat et rentrer là où ils se sentaient désormais chez eux. Dans la galaxie de Pégase.
Mais il finissait par ne plus y croire. La Cité ne retournera pas d'où elle vient, elle restera dans la Voie Lactée et peut-être même ici sur terre, la CIS restait intraitable, et le sénateur Kinsey1, n'en parlons pas !

- Laissez-moi faire.

La voix du dirigeant d'Atlantis le sortit de ses pensées. Il leva son regard vers lui, désabusé, et bu une gorgée du café de son petit déjeuner.

- Je connais bien ce type de tractations, j'ai travaillé pour le sénateur, j'ai fait partie de la CIS, j'en connais donc les membres et je connais aussi le Général O'Neill et le Colonel Carter. Je m'en sortirai.

-Ouais, ben je vous laisse volontiers ma place ! s'exclama le colonel un peu trop fort.

Regardant autour d'eux, il se rendit compte qu'il avait attiré l'attention, et que tous les clients du bar dans lequel ils se trouvaient les regardaient.

-Bravo pour la discrétion John... répondit l'autre dans un soupir tout aussi dépité.

-Désolé, marmonna le brun, en se tassant sur son siège.

-Colonel, vous me faites confiance ? demanda alors le chef de l'expédition d'un ton paternel.

-Hum... répondit distraitement le militaire se perdant dans le paysage qu'il voyait à travers la vitre du bistrot.

-Colonel... Colonel, écoutez-moi s'il vous plait, aussi étonnant que cela puisse paraître, je tiens autant que vous à ramener la Cité à la maison... mais ce n'est certainement pas en restant là et en perdant espoir que nous y arriverons. On a vu pire non ?

-Hum... attendez ! à la maison ?

L'homme sourit énigmatique...

-Les choses changent, Colonel...

Le militaire pouffa de rire en secouant la tête.
Quelques minutes plus tard, ils sortaient du bistrot et s'engouffraient dans le marasme et le bruit des rues de Colorado Springs afin de regagner le lieu où des véhicules officiels de l'Air Force les attendraient pour les ramener au SG-C.

Quelques heures après, lors de cette fameuse réunion au cours de laquelle devait se prendre la décision concernant le lieu de fixation la Cité des anciens :

- C'EST HORS DE QUESTION ! hurlait le sénateur Kinsey, Atlantis ne retournera pas dans Pégase ! Ce temps est révolu, vous ne faites plus ce que bon vous semble ici est-ce que c'est clair ! De toute façon, la CIS vous relève de vos fonctions !

- Excusez-moi ? Mr Woolsey s'était levé hors de lui. Et qui va me remplacer ? Vous peut-être ? Non bien sûr, vous resterez bien caché dans votre bureau, ici sur terre, n'est-ce pas ? Parce que figurez-vous que, comme dirais quelqu'un que je connais, pour diriger la Cité et assurer la sécurité de ses habitants et de celle de tous les humains, là-haut dans Pégase, il en faut une sacrée paire, croyez-moi ! Une paire que vous n'avez certainement pas, Môssieur le sénateur ! Alors je vous interdis de juger tous ces hommes et ces femmes qui s'investissent pour faire tourner le projet Stargate ! Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?!

Le dirigeant se rassit à bout de souffle, enfin il avait dit ce qu'il avait sur le cœur à cet escroc ! il se retourna vers O'Neill qui le fixait, un sourire goguenard aux lèvres. Le Général hocha la tête, impressionné par la verve de l'autre homme celui-ci lui répondit par un sourire crispé.

- Bien, reprit finalement le Général, La Cité d'Atlantis ne peut donc pas rester sur terre, nous sommes tous bien d'accord. Elle retournera dans la galaxie de Pégase dès que possible.

Toutes les personnes présentes acquiescèrent sous le regard menaçant du commandant en chef du système de défense terrien. Celui-ci indiqua que les détails seraient réglés plus tard et que la réunion était terminée pour aujourd'hui.
Tous les participants étaient partis, ne restaient plus que Richard Woolsey, le Colonel Carter et le Général O'Neill.

- Colonel ? Puis-je vous proposer que nous allions boire un café ? J'ai à vous parler...

- Avec joie, je vous suis.

Mr Woolsey aida la jeune femme à remettre sa veste d'uniforme et ils dirigèrent vers la sortie.

- Vous allez quelque part ?

- Ho ! Mon Général ! balbutia Sam.

- J'emmenais le Colonel Carter boire un café et discuter, je voudrais lui parler, vous vous joignez à nous Général?

- Volontiers ! fit celui-ci en se frottant les mains.

Ils se dirigèrent donc tous les trois vers le café de l'autre côté de la rue.

- Alors Mr Woolsey, qu'aviez-vous à me dire ? demande Sam.

- Au fait,beau discours Richard. Ironisa O'Neill.

- Merci Général, je dois avouer que je ne m'imaginais pas capable de telles paroles. Mais franchement, je ne supporte plus ses attaques contre le projet Stargate. Je voulais m'excuser, Colonel. En réalité, on vous réclame sur la Cité, vous leur manquez, et sachez que j'admire tout le travail que vous avez fait. Vous avez été une excellente commandante pour tous les habitants de la Cité et de la galaxie de Pégase.

La jeune femme rougit au compliment.

- Merci... Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ?

- Un an sur Atlantis... j'ai finalement compris au cours de cette première année de commandement que les règles ne sont pas toujours applicables ou qu'il faut savoir les ...

- Interpréter ? termina Sam dans un sourire.

- C'est ça. Durant mes trois premiers jours sur la Cité j'ai bien dû faire une bonne dizaine d'entorses au protocole. Et vous savez ce que le Colonel Sheppard a fait lorsque j'en ai parlé ? Il m'a souhaité la bienvenue dans la galaxie de Pégase.

Sam pouffa, répondant que ça ne l'étonnait pas de Sheppard.
Ils se mirent à rire en portant un toast à la Cité.

Finalement après des préparatifs minutieux et l'assurance de tout le soutien du SG-C, la Cité d'Atlantis put finir les réparations dont elle avait besoin et redécoller pour la galaxie au cheval ailé et reprendre ses activités contre les Wraiths.

Fin

1 : Le sénateur américain Robert Kinsey tente par tous les moyens de détruire SG-1 et le SG-C, et Richard Woolsey a travaillé pour lui un moment (saison 7 de SG-1) avant de se retourner vers le Général Hammond (Saison 7 toujours) et de « changer de camp ».

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#Posté le mercredi 01 mai 2019 15:41

Modifié le vendredi 19 juin 2020 08:08

SG - A : Scène alternative à "Programmation mortelle"

John se dirigeait vers le labo. Il venait de persuader Henry Wallace de se sacrifier pour nourrir le Wraith et sauver la sœur de Mckay. L'homme s'en voulait pour la mort de sa fille et la contamination de Jeannie par les nanites défectueuses, alors le convaincre n'avait pas été très difficile.
Arrivé à destination, il ouvrit la porte, et entra le sourire aux lèvres. Sourire qui se fana instantanément devant le tableau qui s'offrait à lui.
Le Wraith était agenouillé au-dessus d'un corps. Il avait l'air un peu perdu, comme si il avait du mal à croire ce qu'il voyait. Le Colonel avait lui aussi du mal à croire ce qu'il avait sous les yeux, le corps portait les vêtements de... non, c'était impossible... Ce n'était pas...
Il se précipita vers lui.

- Qu'est-ce que vous avez fait ?! Cria t'il

- Je... Je suis désolé, je ne voulais pas... Je vous assure... Il m'a forcé à...

- Comment ça, forcé ! expliquez-moi !

- Plus tard !

- Vous l'avez tué, espèce d'ordure !

- Non ! il est toujours vivant. Il est seulement évanoui. Je ne lui ai pas tout pris. Vous devez le faire transporter à votre infirmerie. Ensuite, trouvez-moi de la nourriture et je lui rendrai ses forces !

- Et vous espérez que je vais vous croire ! vous êtes sérieux !

- Je suis très sérieux Sheppard, il ne lui reste pas beaucoup de temps.

Aussitôt dit, aussitôt fait, le corps de Rodney fut transporté d'urgence à l'infirmerie du SG-C, Henri Wallace fut amené au labo et le Wraith se nourrit de lui.
Puis, il s'assit au sol, se passa la main dans les cheveux, nerveusement. John lui avait demandé de raconter alors il commença son récit.

- Il est entré, une dizaine de minutes avant vous... Il m'a reparlé de cette fille qui était morte à cause des nanites, il m'a aussi parlé de sa sœur, qu'il voulait sauver et de ce qu'il était prêt à faire pour cela. Il m'a dit que vous n'étiez pas d'accord, mais que vous comprendriez... il m'a supplié de prendre ce qu'il me fallait pour sauver sa sœur. J'ai refusé, en disant que si vous n'étiez pas au courant ou d'accord avec cette décision, je ne ferais rien. Je ne voulais pas... enfin, je voulais me nourrir bien sûr, mais pas de lui. Je vous le jure, j'ai tout fait pour le dissuader de se sacrifier... Mais je n'ai rien pu faire, il a ouvert sa veste, soulevé son t-shirt, il a pris ma main et l'a posé sur son torse nu. Je n'ai rien fait à ce moment-là, mais il a appuyé ma main et je n'ai pas eu le choix... maintenant, conduisez-moi auprès de lui, je lui rendrai ses forces vitales.

Le colonel était hébété, il se releva et fit avancer le Wraith dans les couloirs du SG-C.
Arrivés à l'infirmerie, ils retrouvèrent Rodney étendu sur un lit. Il ne ressemblait plus qu'à un cadavre prêt à se décomposer, le militaire eut peur qu'il ne soit trop tard, mais le Wraith s'approcha, et encore une fois, posa la main fatidique sur la poitrine du corps presque desséché et le fluide vital revint, le scientifique reprit peu à peu apparence humaine, lorsqu'il eut fini le Wraith tomba assis sur la chaise voisine, il ferma les yeux et tenta de reprendre son souffle, sans bouger plus.

- Merci. Souffla le militaire.

- Ce n'est rien, répondit l'autre. Aussi bizarre que cela puisse paraître, j'apprécie le docteur Mckay et cette situation me met extrêmement mal à l'aise...

- Je me doute. Je suis toujours surpris par l'attachement que vous avez pour nous, mais, au fond, je me fiche de vos raisons. Je ne peux que constater que vous avez tenu parole.
Soldat ! Et vous gare à vous si il se passe quoi que ce soit !

- Aucun risque John Sheppard.

Le Wraith et le soldat disparurent. Sheppard, lui, prit place dans la chaise laissée vacante et décida de veiller sur son ami.

- Vous êtes complètement dingue. Vous le savez ça. Murmura-t-il. Bon sang Mckay qu'est-ce qui vous a pris de jouer au héros !

- Vous pensez que je suis un héros ? répondit le scientifique d'une petite voix.

- Nan, vous êtes un malade ! dit-il en serrant sa main dans la sienne.
Ne me refaites plus jamais ça !

Le médecin du SG-C ordonna beaucoup de repos et de calme pour l'astrophysicien. Todd était dans une cellule, tout le monde se méfiait de lui. John réfléchissait à ce qui avait poussé son ami à faire cela. Ça, il le comprenait, mais ce qui l'intriguait plus, c'est pourquoi Todd était de leur côté... Pourquoi avait-il d'abord refusé ? Pourquoi disait-il qu'il les appréciait ? Hum... encore un mystère de Pégase...
Une fois de retour sur Atlantis, John se reposait dans ses quartiers. Pourtant il n'arrivait pas se concentrer. À demi assis sur son lit, il tentait de lire un magazine, mais rien n'y faisait, il n'arrêtait pas de penser à ce qui s'est passé. Au fait qu'il a assassiné un homme en le poussant à s'offrir en pâture au Wraith, et à Rodney qui a couru au suicide pour sauver la personne qu'il aime le plus au monde, sa sœur. Ho bien sûr, le génie des deux galaxies n'avouera jamais qu'il a fait ça par amour pour sa sœur, non... il a fait ça pour permettre la reprogrammation des nanites uniquement ! Ça n'a rien à voir avec Jeannie ! Tu penses !
À ce moment-là, la sonnette de sa porte retentit. Il se concentra pour l'ouvrir. Il se redressa en voyant Rodney entrer dans la pièce.

- McKay ?

- Bonsoir Colonel...

- Vous allez bien ?

- Eh bien... Je suis en vie...
Je... Je voulais vous remercier John... pour ce que vous avez fait pour Jeannie.

- Je n'ai pas fait grand-chose, vous par contre...

Rodney soupira en esquissant un micro sourire

- Pff, je vous ai surtout obligé à tuer un homme pour me sauver et j'ai encore failli mourir comme toujours. Encore une fois, je... J'ai agi impulsivement ...

- Vous vouliez aider votre sœur...

- Merci... Merci pour ce que vous avez fait... Merci d'endosser tout ça... mes bêtises, la mort de Wallace, la falsification du rapport... tout...

Il se releva et se dirigea vers la porte.

- Rodney ? Appela doucement le militaire en tendant les bras vers lui.

Le scientifique se retourna, il avait les larmes aux yeux. Il hésita une seconde et finalement, se précipita dans ces bras qui l'attendaient. Le Colonel resserra son étreinte en le berçant doucement.

- C'est fini Rodney, tout est fini. Jeannie est sortie d'affaire, vous êtes sorti d'affaire... tout va bien maintenant.

- J'ai eu si peur... je sais que je ne suis pas particulièrement courageux, mais ... quand je me suis retrouvé face à Todd... J'étais terrifié... Comme quand Wallace a infecté Jeannie... Je ne savais pas quoi faire ! je...

- Hey ! je réitère, toute cette histoire est finie maintenant. Et vous avez très courageux, au contraire... vous étiez prêt à faire le plus beau sacrifice... celui de votre vie.

Rodney se blottit un peu plus. Il était secoué de sanglots.

- Chut... Rodney... Chut... Rodney regardez-moi...

Le scientifique leva la tête et plongea son regard dans celui de son ami. Celui-ci lui caressa tendrement la joue avant de murmurer son prénom.
Leurs visages se rejoignirent et leurs lèvres s'unirent. Ils se séparèrent après quelques minutes, se noyèrent à nouveau dans le regard de l'autre.

- Rodney... Qu'est-ce qu'on est en train de faire ?

- Je... J'en sais rien... Tout ce que je sais, c'est que je le veux...

Ils reprirent instantanément les lèvres de l'autre. Le baiser fut encore plus passionné et l'envie monta.
Lentement, les vêtements disparurent, les mains et les lèvres découvrirent les corps et finalement le plaisir explosa pour l'un comme pour l'autre.

Le lendemain matin, lorsque John se réveilla il trouva son amant assis sur le bord du lit, perdu dans ses pensées.

- Rodney ? Ça va ?

- Je ne sais pas...

- Vous regrettez ?

Il ne répondit pas et baissa la tête. John soupira et se retourna pour cacher sa tristesse. Ce geste n'échappa pas à Rodney.

- John... Ne m'en veut pas... Je ... laisse-moi du temps...

- Apprends-moi...

- T'apprendre quoi ?

- À prendre le temps pour te monter à quel point je suis amoureux de toi...

Fin

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#Posté le vendredi 17 mai 2019 16:15

Modifié le vendredi 19 juin 2020 08:16

SG - A : Conversations sur Atlantis - Discussion Alternative dans Lueurs d'Alpheratz

Sheppard et Lorne sont sur la jetée.

- Est ce que c'est difficile d'aimer McKay? Disait le Colonel. Parfois non, le plus souvent oui, en tout cas c'est toujours passionnant.

- Est ce que vous pourriez mourir pour lui?

- Comme vous êtes romantique major! Mourir pour lui je ne sais pas... Mais vivre sans lui? Non pas question. Ce que je ressens est tellement fort... C'est un homme difficile c'est sûr, il a un caractère de cochon, mais entier, et sans son caractère explosif... Ma vie me semblerait vide...

- Pourtant on ne pas dire qu'on s'ennuie ici...

Le Colonel se mit à rire.

- Non c'est le moins qu'on puisse dire... Mais si Rodney disparaissait... Tout ça n'aurait plus le moindre intérêt parce que si je tiens debout aujourd'hui ce n'est pas seulement parce qu'il m'a sauvé la vie tant de fois que je ne peux pas les compter, mais surtout parce que c'est lui qui me donne le courage de me battre et si je le perdais, je... Je ne voudrais que disparaître moi aussi... Je ne suis rien sans McKay quelque part dans ma vie.

- Ça paraît effrayant...

- Ça l'est... Parfois je me dis que je suis en train de rêver... Ça me fait peur parce que je me demande parfois si ses sentiments sont aussi forts... Si je suis aussi important pour lui qu'il l'est pour moi... Et je n'ose pas le lui demander parce que la réponse m'effraie...

- Tu as tort ! S'exclama une voix ferme derrière eux.

Ils se retournèrent pour voir le docteur Rodney Mckay arriver.
Le Major Lorne tourna la tête vers son supérieur dont la physionomie s'éclaira. Un sourire barra son visage d'une oreille à l'autre.

- Rodney ?

Le scientifique s'avança et embrassa le militaire avec passion.

- Je t'aime, tu ne devrais pas avoir peur. Je t'aime plus que tout, tu es ce que j'ai de plus cher au monde, n'en doute jamais...

- Je t'aime...

Ils s'embrassèrent à nouveau, puis le scientifique s'adressa au major.

- Vous voyez Major, si vous avez la chance d'avoir ça, vous ne devez surtout pas passer à côté.

- ... Mais si il...

- Je ne crois pas que Carson vous rejettera, même si il ne ressent pas la même chose. Parce que c'est bien de lui qu'il s'agit non ?

- Vous... vous croyez ?

- Je connais bien Carson, il ne vous fera pas ça.

- Faites-lui confiance Lorne, le génie des deux galaxies réunies n'a-t-il pas toujours raison ?

McKay lui donna une tape sur l'épaule en souriant. Puis ajouta en voyant le regard assombri de John.

- Allez filez Lorne, qu'est-ce que vous attendez !

Lorne ne se le fit pas dire deux fois et disparut en courant.

- Tu nous écoutais ?

- Non, mais quand je suis arrivé pour te rejoindre, vous étiez en pleine discussion et comme ça avait l'air sérieux, je n'ai pas voulu vous déranger... Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre ce que tu disais.

- Et ?

- Et disons que j'ai beaucoup apprécié ce que tu as dit.

Le colonel rit à nouveau

- Je suis sérieux John ! J'ai été très touché d'entendre ce que tu ressens pour moi, et je te jure que tu n'as pas à douter de la force de ce que moi je ressens !

John sourit et fondit sur les lèvres de son compagnon.

Fin

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#Posté le jeudi 13 juin 2019 09:15

Modifié le vendredi 21 août 2020 08:51

Conversations sur Atlantis - Suite de "Seconde Enfance"

John était dans ses quartiers, il se sentait mal... Il repensait à Rodney... Son ami avait failli mourir... Il avait attrapé un parasite sur il ne savait plus quelle planète. Et cette maudite chose s'était développée dans son cerveau, effaçant petit à petit sa mémoire.
Le militaire devait bien avouer qu'il avait été perdu et terrifié par tout ça. Et il savait pertinemment pourquoi. Il était amoureux du scientifique. Mais jamais il ne s'était autorisé à laisser ne serait-ce que le moindre petit morceau d'espoir s'immiscer en lui... C'est vrai après tout... Il était tellement évident que ses sentiments ne pouvaient pas être réciproques. Comment le docteur McKay, génie des deux galaxies réunies pourrait-il l'aimer d'amour... Lui qui ne jurait par Samantha Carter...
Des coups frappés à sa porte le sortirent de ses réflexions. Il ouvrit pour tomber nez à nez avec l'objet de ses pensées.

- Ha vous êtes là Colonel. Sourit l'homme. Vous allez bien?

- Oui oui...

- On va boire un pot sur la digue? Demanda Rodney en montrant un pack de bière.

John éclata de rire et répondit

- ça me va!

Ils partirent d'un bon pas vers leur destination. Une fois arrivés, ils s'installèrent et John brisa le silence qui les enveloppait.

- vous allez bien Rodney?

- Je suis encore secoué... En fait j'étais absolument terrifié...

- Vous n'êtes pas le seul... murmura le militaire

- Jennifer dit que dans quelques jours, je pourrais reprendre complètement mes fonctions.

- ho... C'est bien... Elle a de la chance...

- Pourquoi?

- Je vous ai vu discuter, vous êtes plutôt proches tous les deux et... elle vous aime vous savez...

- Je sais... Elle est venu me parler c'est vrai... Mais je l'ai repoussé...

- ha... Ha oui?

John sentait la boule d'espoir interdite s'installer au creux de son ventre.

- hum... Reprit le génie. Je crois savoir pourquoi je ne me souvenais que de vous.

- et?

- Je tiens à quelques personnes ici. Ronon, Teyla, Elisabeth, Jennifer, Carson en son temps bien sûr, même Radek. Mais je tiens aussi beaucoup à vous John...

- surement pas autant que je le voudrais. Marmonna le dit John.

- je... J'ai bien réfléchi et si je me raccrochais à vous pendant toute cette horrible histoire, c'est parce que... Je tiens plus à vous qu'à n'importe qui...

Ca y est, la boule d'espoir grossissait et Sheppard ne pouvait pas l'en empêcher. Il tourna la tête vers son ami et senti son coeur s'accélérer.

- Rodney... Je... Je ne peux plus...

- plus quoi?

- l'empêcher de grossir...

- mais de quoi vous parlez?

- De la boule d'espoir que j'ai là... Répondit-il en posant la main du scientifique sur son coeur.

Il vit les yeux de l'astrophysicien s'écarquiller et il se noya dans le bleu si intense qu'ils dégageaient. Son coeur s'accéléra encore et il embrassa les lèvres dont il rêvait depuis plusieurs années.

Fin

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#Posté le vendredi 28 juin 2019 15:07

Modifié le vendredi 19 juin 2020 08:28

SG - A : Conversations sur Atlantis - Réapparition

John apparut, sortant de l'horizon des événements. Cela faisait trois jours qu'il avait disparu, que les Atlantes le recherchaient.
Teyla s'approcha de lui en souriant, le serra dans ses bras et ils échangèrent un salut Athosien. La jeune femme lui glissa qu'elle était ravie de le revoir, il eut droit à une tape sur l'épaule de la part de Ronon, Élisabeth, elle, descendit de son bureau presque en courant et se jeta dans ses bras. Elle s'accrocha à son cou. Il referma maladroitement ses bras autour d'elle lui assurant que tout allait bien.
Puis il releva la tête pour trouver la personne qui manquait. Il était là, il descendait l'escalier avec une lenteur aux allures d'éternité. Lorsqu'ils se retrouvèrent face à face, ils se sourirent, leurs yeux ne pouvant se décrocher les uns des autres.

- Vous allez bien ? Dites-moi que vous allez bien.

- Je vais bien... Mais je vais aller à l'infirmerie, histoire que Carson confirme mon diagnostic.

Rodney pouffa.

- Vous voulez m'accompagner ?

- Oui ! On ne sait jamais avec ce sorcier vaudou !

Tout le monde rit et chacun se mit en route vers l'antre de Carson. Celui-ci rendit son verdict 30 minutes plus tard.

- Il va très bien. Je n'ai rien détecté de particulier.

- Bien, merci Carson, prenez le reste de votre soirée, ça vous reposera, moi je retourne dans mon bureau, j'ai une pile de rapport qui m'attend.

- À plus tard Élisabeth, dit Teyla. Vous venez Ronon, nous avons un entraînement.

- Je vous suis.

Ils s'éloignèrent, il ne restait donc plus que le militaire et le scientifique.

- Ça vous dit d'aller faire un tour ? Voir les étoiles ? Je n'ai pas vraiment envie de rentrer dans mes quartiers pour le moment.

- Volontiers.

- Venez.

Ils marchaient en direction du hangar à Jumper. Ils s'engouffrèrent dans jumper 1 et John prépara le départ.

- Contrôle, ici jumper 1

- Je vous écoute jumper 1

- Chuck, ici Sheppard, je vais faire un tour sur l'océan et je reviens. J'emmène Mckay aussi.

- D'accord colonel. À plus tard.

- À plus tard.

John mit en route le Jumper et décolla vers l'extérieur de la cité. Il s'éloigna de quelques mètres et fit demi-tour. Il positionna l'appareil face à la cité. Cette dernière semblait faite entièrement de verre sous les étoiles.
Les deux hommes étaient fascinés.

- Elle est belle comme ça n'est-ce pas ?

- Elle est magnifique...

Les deux hommes gardèrent leurs regards fixés sur le spectacle pendant de longues minutes. Le militaire se mit à l'aise en posant ses pieds sur la console devant lui. Il entendit un petit rire et tourna la tête en fronçant les sourcils, puis il sourit devant le rire franc de son partenaire.

- Je voudrais vous montrer autre chose.

- D'accord.

Le colonel reprit sa position assise et le petit vaisseau se dirigea vers une partie complètement inéclairée de la cité. Il se posa sur la digue, ils sortirent et vinrent s'asseoir au bord, les pieds dans le vide. Vue d'ici Atlantis semblait faite de cristal.
Rodney était fasciné, la vue était splendide, il ne trouvait pas d'autres mots...

- Whao... murmura-t-il

- C'est mon jardin secret. Dit John, personne d'autre ne le connaît. Je viens ici quand j'ai besoin de décompresser et d'être un peu seul.

- Seul ?

- Je n'ai jamais emmené personne ici...

- Même pas Élisabeth ou Teyla ?

- Non...

- Ho... Merci pour le privilège... Fit le scientifique mal à l'aise.

- Je voulais un moment spécial répondit le militaire d'une voix rauque. Rodney...

Il s'approcha doucement et prit le visage du scientifique dans ses mains pour l'amener jusqu'à ses lèvres. Il se recula au bout de quelques secondes, gardant les yeux fermés pour savourer l'instant, puis il papillonna des yeux, et les leva avec appréhension vers son coéquipier. Pourtant ce qu'il vit ne fut qu'un magnifique sourire, le plus beau qu'il ait jamais pu voir... Il souffla de soulagement souriant franchement à son tour. Puis prenant à nouveau les lèvres si délicieuses, il susurra :

- Je t'aime...

Un grognement venant de l'estomac de Mckay les stoppa alors qu'ils s'allongeaient, leur faisant ainsi part de son mécontentement et de son sentiment de négligence à son égard. John se mit à rire tandis que Rodney s'offusquait. C'est vrai quoi ! Il risquait l'hypoglycémie tout de même !

- D'accord, je te ramène et on va manger un morceau ?

- Ouais, tu as raison, on a intérêt à reprendre des forces. Lança le Canadien d'une voix lubrique.

Ils regagnèrent donc le hangar à Jumper, puis le mess où ils retrouvèrent leurs amis pour le dîner. À la fin de celui-ci, Teyla se leva et entraîna Ronon pour la préparation de l'entrainement du lendemain avec les nouvelles recrues.

Les deux amoureux, eux, rejoignirent les quartiers d'habitations, ils s'arrêtèrent devant ceux de Rodney, échangèrent un regard intense et avant que le scientifique n'ait pu réagir, John ouvrit la porte grâce à son gène. La porte se referma pour laisser place aux soupirs de bien-être, gémissements de bonheurs et autres manifestations du plaisir qu'ils avaient à s'aimer.
Fin

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#Posté le mercredi 10 juillet 2019 16:34

Modifié le vendredi 24 juillet 2020 11:10

H 5-0

Retrouvez la saison 10 et dernière en ce moment, le Samedi soir sur M6!!

Partez en vacances à Hawaii et venez retrouver ma vision de la vie de notre équipe de policier de choc préférée.

Les fanfictions que j'ai pu lire

Les OS que j'ai écrit:

Ta présence

Evolution

Fugue et révélations

Event de Noël 2020 : Présentation - OS 1 - OS 2 - OS 3 - OS 4 - OS 5

Le bistrot italien de Kamekona : ouverture ce jour

Sentiments avoués

Devoir faire un choix (S01/E23 - S05/07)

Ne me laisse pas (S03/E14)

Le cœur décide (S04/E09)

Sentiments sous les décombres (S04/E19)

Les aléas de la vie à deux (S05/E24)

Cicatrisant (S06/E12)

Concrétisation (S07/E08)