Jones et Diana avaient les yeux levés vers le bureau de leur patron. À travers les parois vitrées, ils pouvaient apercevoir Peter qui s'agitait, faisant les 100 pas. Visiblement, il était énervé après leur consultant.
- Non, mais je rêve, c'est pas vrai !!! falsifier des preuves ! tu te rends compte !
- Peter je... Balbutiait Neal qui essayait d'expliquer à son superviseur pourquoi il avait imité la voix de son père pour le faire sortir de prison.
- Non, je ne veux surtout rien entendre de plus !!! tu te rends compte de ce que tu as fait !!!
Tu as invalidé toute la procédure de cette affaire !!! Tu as remis en cause toute la crédibilité du juge, de celle de toute la division, sans parler de la mienne !!!
- Je... je suis désolé... je...
- Non, tu n'es pas désolé. Mais enfin pourquoi tu as fait ça !!
- JE L'AI FAIT POUR TOI !!! hurla Neal à bout de nerfs.
- Et pourquoi tu l'aurais fait pour moi ?
- Je... je voulais... pour te sortir de prison...
- Et en quoi ça t'intéresse, hein ? C'est parce que tu veux de ne pas y retourner, c'est ça ?
- Mais non, ça n'a rien à voir avec moi. Alors c'est vraiment ce que tu penses ?
- Oui c'est ce que je pense. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ?
- Parce que je tiens à toi... dit le faussaire, sans le regarder.
Mais Peter éclata de rire en lançant un « ben voyons » qui blessa un peu plus Neal. Il répliqua amer :
- Mais bien sûr, ça ne t'a même pas effleuré... Tout ce qui compte pour moi passe toujours après... ce qui est important à mes yeux, je dois toujours le mettre de côté. «Concentre-toi sur l'affaire, je te promets qu'on règlera ton histoire après»
Mais ce que Peter Burke trouve important, on s'en occupe en priorité ! Est-ce que j'ai un tant soit peu compté pour toi ? Hein ?
Là-dessus, il se leva et avec un regard douloureux, il quitta les bureaux de la division.
- Neal, reviens ici ! Raah c'est pas vrai ! reviens ici tout de suite ! Neal !! Neal !!
Neal rentra chez lui, il ne retenait plus ses larmes. Il pleura un grand moment, et pris sa décision.
Au même moment dans le bureau de l'agent du FBI :
- Jones ! J'y vais ! Le traceur de Neal ne bouge plus !
- Vous voulez que je vienne avec vous ?
- Non ça ira, je vais régler ça une bonne fois pour toutes, à plus tard. Affirma-t-il avec détermination.
Il quitta l'immeuble avec précipitation et quelques minutes plus tard, il frappait à la porte.
- Neal ? Neal, ouvre-moi, je sais que ton traceur est là, si toi tu es là, ouvre-moi.
Ho allez Neal, je suis venu m'excuser d'accord ?
N'obtenant pas de réponse, il décida d'entrer. Il poussa un soupir de frustration en remarquant le traceur sur la table. Il avança pour chercher des indices sur l'endroit où le jeune homme aurait pu aller, pensant qu'il lui avait faussé compagne, mais en la contournant, il sourit attendri.
Le jeune faussaire était recroquevillé dans le canapé, il serrait une de ses chemises à lui. Celle qu'il pensait avoir oubliée et perdue au bureau. Il s'approcha lentement et remarqua les traces de larmes qui mouillaient encore son visage. L'agent grimaça, se remémorant les mots durs qu'il avait eus et culpabilisant. Pour tenter de réveiller son ami sans le brusquer, il s'agenouilla devant le canapé et le secoua doucement.
- Neal... Neal... allez, réveille-toi, marmotte... chuchota-t-il d'une voix douce.
Comme le jeune homme ne réagissait pas, il commença à s'inquiéter et à s'affoler. Il secoua son ami un peu plus, et, toujours sans réaction, finit par prendre son pouls. Il était à peine perceptible, c'est là qu'il se rendit compte que Neal respirait à peine, et en se relevant pour appeler les secours, il reposa les yeux sur la table, et il remarqua les médicaments à côté du traceur.
- Non, non, non, Neal !!! ne me fait pas ça !!!! allez, accroche-toi !!!
June ! cria-t-il.
La vieille dame arriva rapidement, l'agent fédéral lui expliqua la situation et lui demanda d'aller attendre l'ambulance en bas. Celle-ci partit immédiatement s'acquitter de sa tâche et les secours investirent le petit appartement moins de 10 mins plus tard.
Dans la salle d'attente de l'hôpital, l'ambiance était tendue...
Peter tournait en rond comme un lion en cage, culpabilisant et s'interrogeant sur les raisons de tout ça. June, Diana et Jones restaient assis en silence, perdus dans leurs pensées. Élisabeth échangeait des regards incertains avec Mozzie.
Elle finit par se lever et stopper son mari dans sa course.
- Chéri, calme-toi, s'il te plait et viens t'asseoir, d'accord ? Tu me donnes le tournis à faire les 100 pas comme ça.
- Je ne peux pas... je... c'est de ma faute s'il en est là... comment est-ce qu'il a pu en arriver là ?
- Ha bravo l'Agent ! vous reconnaissez au moins que vous y êtes pour quelque chose !!! Je savais que ça arriverait !!! rétorqua Mozzie, ironique.
- Mozzie, ce n'est pas vraiment le moment. Sermonna doucement Élisabeth. Chéri si tu nous disais ce qu'il s'est passé ?
- Je... On s'est disputés. Il a encore joué avec le feu !!! il a trafiqué des preuves, et fabriqué un enregistrement de la voix de son père pour me disculper du meurtre de Pratt. Et avec votre aide, je suppose. Assena-t-il, se tournant vers Mozzie. Ce dernier baissa les yeux et acquiesça.
- Est-ce qu'il t'a donné une raison pour avoir fait ça ?
- Non... Oui... il a dit qu'il voulait me faire sortir de prison. Mais c'était avant tout dans son intérêt, je le sais bien et... quand je l'ai mis en face de ses responsabilités, il l'a mal pris, et il m'a reproché de ne pas m'intéresser à lui, de toujours mettre de côté ce qui est important pour lui pour faire passer ce que je veux avant et... enfin... ensuite il est parti.
- Alors tu n'as toujours pas compris... murmura Élisabeth.
- Comprit quoi ?
- Chéri... Neal avait une très bonne raison de vouloir faire ce qu'il a fait... Il n'aurait pas supporté de te voir finir tes jours derrière les barreaux à cause de son père...
Chéri, regarde-moi... elle prit les mains de son mari dans les siennes. Neal est amoureux de toi...
- Très perspicace, Madame l'agent, comme toujours.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Tu... tu crois que...
- Il se sentait mal, il avait l'impression de nous trahir tous les deux alors il est venu m'en parler.
- Mais enfin c'est impossible... j'ai...
Peter se laissa tomber dans le fond de son siège et continua d'une voix morne et à peine audible
- Et dire que je n'ai rien vu...
- C'était le but... il ne voulait surtout pas que vous le sachiez...
- Mais vous, vous étiez au courant...
Mozzie rétorqua que Neal n'aurait pas pu en parler à Peter, il avait trop peur de le voir dégouté et s'éloigner de lui, mais l'agent fédéral ne put pas répondre puisque le médecin sortit au même moment de derrière les portes réservées au personnel médical.
Immédiatement, Peter se leva et le bombarda de questions pour savoir comment allait le faussaire. Élisabeth et Mozzie échangèrent un regard lourd de sens.
Le médecin les sortit de leurs pensées. Il leur disait que Neal allait bien et qu'il voulait voir Élisabeth. Celle-ci poussa toutefois son mari à rentrer dans la chambre à sa place.
- Neal !!! Dieu merci, tu es réveillé...
- Peter...
- Non ne dit rien, je sais que tu voulais parler à Élisabeth, mais, c'est elle qui m'a poussé à venir. Je suis désolé Neal... je... j'aurais dû voir que tu n'allais pas bien.
- C'est pas ta faute Peter. Je ne voulais rien te dire, mais, j'aurais dû...
Ils passèrent beaucoup de temps à discuter, chacun exprimait ses sentiments sur leur partenariat et ce qu'ils avaient vécu jusque-là.
- Peter... si je faisais une demande, disons spéciale... pour travailler avec toi, sans traceur. Tu m'appuierais ?
- Hum, ça dépend... sourit l'agent, vas-y développe
- Bon, pour ça il faudrait que je parte un petit moment, mais...
- Partir où. Où est-ce que tu veux en venir ?
- Si je te dis Quantico ?
- Tu veux ?
- Agent Caffrey, ça sonne bien non ?
- Ouais, je trouve aussi...
Fin
Les fictions de Ptitepointe
Description :
Soyez les bienvenus sur le blog de mes Fanfictions.
Entrez avec moi dans l'univers d'Harry Potter, de Stargate, ou d'Hawaii 5-0 et venez partagez ma vision de la vie des personnages...
Bien évidement tous les personnages et les univers appartiennent aux auteurs!!!!
Enjoy! :)
Jones et Diana avaient les yeux levés vers le bureau de leur patron. À travers les parois vitrées, ils pouvaient apercevoir Peter qui s'agitait, faisant les 100 pas. Visiblement, il était énervé après leur consultant. - Non, mais je rêve, c'est pas vrai !!! falsifier des preuves ! tu te rends compte ! - Peter je... Balbutiait Neal qui essayait d'expliquer à son superviseur pourquoi il avait imité la voix de son père pour le faire sortir de prison. - Non,...
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