Les fictions de Ptitepointe

« Activation non programmée de la porte des étoiles »
« Activation non programmée de la porte des étoiles »
 
Le général Georges Hammond, commandant de la base, arriva rapidement dans la salle de contrôle.
 
- Walter ?
- On a un code, c'est SG-1 mon Général.
- Ouvrez l'iris !
 
Walter s'exécuta, l'iris s'ouvrit et le vortex se forma. Le docteur Daniel Jackson apparu dans une roulade.
 
- Faites venir une équipe médicale ! Hurla-t-il.
 
Le Jaffa Teal'c apparut à son tour, serrant le major Samantha Carter contre son torse afin de la protéger. Il s'écarta rapidement, puis le colonel Jack O'Neill, commandant de l'unité, apparut en criant de fermer l'iris au plus vite.
Walter s'exécuta encore une fois et la porte des étoiles redevint inerte sous sa protection de métal remise en place.
Le colonel s'assit sur la rampe d'embarquement, hagard, et Teal'c déposa le major sur ses genoux. Il la serra dans ses bras, tout contre son cœur. Il avait l'air perdu. La porte de la salle d'embarquement s'ouvrit. Daniel et Teal'c échangèrent un regard, puis se postèrent debout, de chaque côté du colonel.
 
- Jack...
 
Chuchota Daniel en lui montrant les personnes qui arrivaient. Jack acquiesça et Teal'c l'aida à se relever. Il déposa son fardeau, délicatement, sur le brancard qu'on lui présentait, sans vraiment la lâcher du regard.
 
- Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir Colonel...
- Je sais Doc...
 
L'équipe médicale s'éloigna, et au moment où Janet quittait la salle, Jack l'interpella.
 
- Doc ?
 
Elle se retourna, leurs regards s'ancrèrent l'un à l'autre, et le plus sérieusement du monde, il ajouta :
 
- Merci...
 
Elle hocha la tête et disparut dans le couloir. Le colonel la regarda faire, puis se figea, ses jambes le lâchaient en même temps que l'adrénaline retombait. Teal'c le rattrapa par l'aisselle gauche et Daniel par l'aisselle droite.
 
- Jack !
 
En salle des commandes, un jeune technicien voulut se précipiter, mais le sergent Siler l'en empêcha d'un regard et secoua la tête. Le général allait prendre la parole, mais se tut face au regard de Daniel.
 
- Si vous permettez, mon Général... dit celui-ci
- SG-1, débriefing demain à 8H00.
- Merci mon Général.
 
Il se retourna vers ses amis.
 
- Bien, en route Teal'c. Le Jaffa acquiesça sans un mot.
- Où est-ce qu'on va ? Demanda O'Neill, toujours dans le vague.
- Nous allons à l'infirmerie, O'Neill.
- Av... avec elle ? Balbutia le colonel.
- Oui Jack, nous allons la rejoindre.
 
Les 3 hommes quittèrent la pièce dans un silence total. Dans les couloirs, tous s'écartaient sur leur passage, ils voyaient sur eux les regards surpris, écarquillés, sidérés. Pourtant ils avançaient en silence, et chaque personne qu'ils croisaient le respectait, personne n'avait jamais vu le Colonel Jack O'Neill aussi peu sûr de lui, aussi dépendant de ses coéquipiers.
 
Les trois membres de l'équipe phare du SG-C arrivèrent enfin à destination, après un périple qui leur parut avoir duré des heures. Le docteur Fraiser s'occupa elle-même de chacun d'eux. Leur examen fut rapide, en voyant que même le colonel se laissait faire sans broncher, pour une fois, le médecin se dit qu'il n'était vraiment plus lui-même.
 
- Comment va le major Carter ?
- Elle n'a toujours pas repris conscience pour le moment, mais ses constantes sont stables et aucune des analyses ou des examens que j'ai pu pratiquer n'a révélé quoi que ce soit, rassurez-vous Teal'c.
 
- Vous m'en voyez heureux Docteur.
- Elle a des chances de se réveiller bientôt ?
- Je ne sais pas Daniel.
 
Un grand silence suivit cette déclaration. Le Jaffa et Daniel étaient également inquiets pour leur commandant et ami. Ce dernier avait pris une chaise et s'était assis près de son second. Il avait le regard vide et semblait dans un autre monde.
 
XxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXxXx
 
Le lendemain, les trois hommes de SG-1 retrouvaient, comme convenu, le général Hammond pour le débriefing de la mission.
 
- Que s'est-il passé Colonel ?
 
Mais celui-ci fut incapable de répondre, c'est Daniel qui pris la parole.
 
- Quand vous nous avez confié cette mission...
 
... salle de réunion, 2 jours plus tôt.
- C'est une simple mission de reconnaissance, Colonel.
- Pour une fois, ce sera une mission simple.
- Ça nous changera.
- N'y a-t-il vraiment aucun ennemi sur cette planète ?
- Selon nos informations, non, aucun.
Le Jaffa répondit au général par un hochement de tête.
- Bon eh bien, allons nous préparer pour cette promenade de santé !
...


- Quand on est arrivé sur la planète. Reprit Daniel. Tout se passait bien. On a avancé jusqu'au premier bâtiment qu'on a vu. On s'attendait à ce que les habitants nous accueillent, mais tout était vide. On a exploré un peu...
 
Le linguiste se tut, laissant le silence peser dans la pièce tandis que l'équipe se replongeait dans la suite de la mission.
 
En avançant dans le bâtiment, il régnait une drôle d'atmosphère. Un silence assourdissant et une odeur désagréable, SG-1 avait mis cela sur le compte du climat de la planète, plutôt tropical, donc chaud et humide, en plus d'être lourd, comme lors d'un très gros orage.
Chaque salle ressemblait aux autres, sans vie, sans personne, vide.
 
- Bon. Fit Jack. On rentre, il n'y a rien ici.
- À vos ordres. Répondit Sam.
 
Elle fit demi-tour et se prépara à quitter les lieux pour prévenir le SG-C, quand une voix se fit entendre.
 
- Euh... Jack ? Sam ? Vous devriez venir voir par ici...
- Vous avez trouvé quelque chose, Daniel ?
- On peut dire ça, oui...
 
Les deux militaires se figèrent en arrivant dans la pièce. Voilà d'où venait l'odeur. Devant eux se trouvaient des dizaines de cadavres empilés. Malgré la décomposition, on pouvait noter leurs visages torturés.
 
- Mais qu'est-ce qui s'est passé ici ?
- Il semblerait que ces pauvres gens aient été torturés, O'Neill.
- Ça ne fait aucun doute Teal'c.
 
Le Jaffa hocha la tête, mais on le sentait septique. Il réfléchissait, ça ne faisait aucun doute.
 
- À quoi vous pensez, Teal'c ?
- La déformation des corps de ces malheureux me rappelle quelque chose. Major Carter, pouvez-vous savoir si leur ADN a été modifié ?
- Non seulement je le peux, mais je vous l'affirme, Teal'c. Regardez.
 
Elle leur montra un appareil abandonné un peu plus loin Bien qu'abimé, il semblait encore en état de fonctionner.
 
- C'est ce que je pensais, tout ceci est l'œuvre de Nirrti. Assena le Jaffa.
 
Ils s'approchèrent de l'appareil en question. Soudainement, celui-ci se mit en route de lui-même et toucha Sam de plein fouet. Elle s'écroula et son corps fut pris de convulsion avant de se tordre dans un dernier spasme et de gésir au sol, inerte.
 
Un grand rire résonna dans tout le bâtiment, et le temps que l'équipe réagisse, la Goa'uld avait pris la fuite.
Jack se précipita vers son major.
 
- Carter !
 
Teal'c se précipita également, prit le major dans ses bras tandis que Daniel s'élançait vers la porte. Une pluie de tir s'abattit sur eux, même si ils étaient déjà loin. Daniel rentra les coordonnées de la Terre et s'engouffra dans le vortex.
Il atterrit sur la rampe du SG-C dans une roulade.
 
- Faites venir une équipe médicale ! Hurla t'il
 
Fin

Le général Jack O'Neill était dans son bureau ; la tête penchée et cachée dans ses mains, il ruminait.
La semaine avait été difficile. Tout d'abord assez agitée, niveau travail. En effet, les Goaul'ds y avaient encore mis du leur. Anubis n'y avait pas été de mains mortes, heureusement, tout s'était arrêté à temps. Baal en avait profité pour essayer de reprendre Dakkara. Là encore, heureusement, les rebelles Jaffa avaient su faire face. Il soupira, même les réplicateurs s'y étaient mis... et là, ça aurait pu tourner à la catastrophe... Replicarter avait réussi à tuer Daniel. Oma Dessala avait fait une apparition salvatrice et l'archéologue s'en était sorti in extremis, encore...
D'ailleurs en parlant de lui, il arrivait. Hum... ça ne présageait rien de bon, vu sa tête... Il se redressa péniblement et attendit l'ouragan qui se présentait.


- Jack ? Ça va ?
- Oui Daniel, ça va.
- Vous êtes sûr ?
- Oui Daniel, je vais bien !


Il soupira encore. Bon ok, il n'allait pas si bien que ça en fait. Le boulot c'était une chose, mais la vie privée... Après le week-end durant lequel il avait reçu l'équipe dans son chalet du Minnesota, tout semblait enfin s'ouvrir à lui, il se disait que comme Carter était à nouveau célibataire, il pourrait tenter. Mais il avait réalisé que même s'ils restaient très proches, elle aurait toujours peur de la loi de non-fraternisation... Et lui, la seule chose qu'il pouvait faire c'était encaisser, encaisser sans broncher et souffrir, pour elle... l'explosion de colère de son meilleur ami le fit revenir à la réalité.


- Arrêtez de mentir Jack !
- Danieeel !
- Non Jack, ça suffit ! J'en ai assez de vous voir dépérir parce qu'elle n'assume pas ce qu'elle veut !
- Mais de quoi vous parlez ?
- De Sam ! Je parle de Sam ! Et de ce qu'elle vous fait subir !
- Daniel, calmez-vous... soupira à nouveau Jack
- Non ! Je ne me calmerai pas !


Il n'avait jamais vu l'archéologue dans un état pareil, aussi venimeux envers leur amie.


- Elle cherche ce qu'elle veut, elle ne sait pas, hein... Eh bien, moi non plus, mais ce qu'elle fait, je vais vous le dire moi ! Elle est en train de vous détruire Jack ! Elle vous détruit à petit feu avec son petit jeu. « Un pas en avant, un pas en arrière ».
- Ça suffit Daniel ! C'est mon problème d'accord et c'est à moi de le gérer, alors ne vous mêlez pas de ça !
- Quoi ? Non, mais je rêve ! Vous voulez souffrir, très bien ! Grand bien vous fasse ! Mais ne comptez pas sur moi pour venir sécher vos larmes quand vous réaliserez que vous n'aurez rien d'elle !


Il quitta la pièce, furieux, et claqua la porte si fort que Jack sursauta.
Le soir venu, le Général quitta la base et rentra chez lui encore plus déprimé. Il avait du mal à l'admettre, mais Daniel avait raison, il souffrait en silence alors que Sam vivait sa vie et le menait d'un côté puis de l'autre. Il se dirigea vers le frigo et prit une bière. Il avala une gorgée et grimaça sentant la tristesse et les larmes pointer le bout de leur nez. Il renifla pour les chasser en entendant la sonnette retentir. Il alla ouvrir et se retrouva nez à nez avec Daniel.


- Tiens... ironisa O'Neill, je croyais que je ne devais pas compter sur vous ?
- Ho ça va hein !
- C'est gentil d'être venu...
- Disons que je pensais qu'une bonne pizza, une oreille attentive et un épisode des Simpsons vous remonteraient le moral... sourit le jeune homme. Vous avez une bière ?


Le militaire ricana et fit entrer le jeune homme. Ils discutèrent de tout, de rien, d'eux, de leur vie, de ces dernières années passées ensemble, et pour la première fois de leurs sentiments. Jack s'était levé et regardait l'horizon éclairé par la lune. L'archéologue ferma les yeux et tenta de repousser la nouvelle colère qui l'envahissait. Il prit une grande inspiration et s'approcha de son ami, il posa les mains sur ses épaules, le fit se retourner. Il essuya les quelques perles salées qu'il vit briller sur les joues du plus vieux.


- Jack, je suis désolé...
- Je sais... Répondit l'autre en le serrant dans ses bras. Merci... merci d'être là...
- Je serais toujours là, Jack, toujours tu m'entends.


Leur regard s'accrocha alors que Daniel déglutissait. Il venait de prendre la décision qui changerait sa vie. Si tout se passait comme il l'espérait, il ne verrait plus Jack pleurer, il s'en faisait la promesse !
Toujours en regardant le militaire dans les yeux, il s'avança doucement en répétant qu'il serait toujours là pour son ami, et dans un souffle avoua avoir envie de l'embrasser avant de presser ses lèvres sur celles de l'autre homme.


- Daniel... répondit celui-ci à voix basse, je vais partir...
- Pour aller où ?
- À Washington... Hammond veut que je prenne sa place...
- Je vois... Je... pardon, je n'aurais pas dû...


La voix de l'archéologue était triste et douloureuse.


- Shhhh, écoutes, je... Je n'avais jamais songé à ça pour nous... alors euh...


Jack semblait embarrassé, il cherchait ses mots.


- Laisse-moi juste un peu de temps, reprit-il, ok ? Je ne veux pas qu'on se trompe et qu'on détruise ce qu'on a... tu comprends ?
- Oui...


Une lueur d'espoir s'était encrée dans les yeux de Daniel, et un sourire fleuri sur le visage du militaire, il continua


- Tu es mon meilleur ami, Daniel et je... je veux faire les choses bien, prendre le temps de...
- Ok, sourit Daniel, mais je veux une avance...
- Une avance hum ?


Ils s'embrassèrent à nouveau, chacun d'eux soupirant d'aise. L'avenir ne serait pas forcément plus reposant, professionnellement parlant, mais au moins, une petite lueur de bonheur éclairait la route...


Le Général regarda vers le plafond, la projection du réveil annonçait 2h30, il jeta un œil vers sa droite et sourit. Il se retourna et se blotti vers le corps chaud qui était étendu près du sien. Daniel n'avait pas voulu le laisser seul, même s'ils avaient décidé d'y aller en douceur.
Lui, voulait être sûr de lui, était-il capable de tourner la page « Samantha Carter », était-il prêt à passer à autre chose ? Il ne voulait pas faire souffrir son meilleur ami, le faire espérer inutilement. Cela reviendrait à lui faire vivre exactement ce que lui vivait et il ne vaudrait pas mieux que Carter.
Finalement, ce boulot à Washington c'était une bonne idée. Ça allait lui permettre de faire le point, loin de ce qui le tracassait. Il sourit à nouveau, il savait pertinemment comment ça allait se passer. Carter viendrait de temps en temps, Daniel viendrait souvent, lui téléphonerait, veillerait sur lui.
Il s'endormit en rêvant de la vie qui s'offrait à lui avec cet homme qui lui promettait de le rendre heureux. Le sourire qui naquit sur ces lèvres ne le quitta plus...


Fin

La journée avait été longue au SG-C.
La guerre contre les Goa'ulds faisait rage, SG-1 venait de rentrer d'une mission difficile, encore marqués par ce qu'ils avaient vécu.
C'était une mission confiée par la Tok'ra, une de celle que le leader de SG-1, le colonel O'Neill qualifierait de suicide.


À présent, ils étaient rentrés chez eux, ils avaient une semaine de « perm ».
Le colonel se trouvait dans son jardin, une bière à la main, réfléchissant. Il pensait à ses amis. Qu'étaient-ils en train de faire ?
Teal'c devait être en plein Kel'no'reem à l'heure qu'il était,
Daniel était sûrement rentré à son appartement, et se reposait avec un de ses bons vieux livres archéologiques et poussiéreux qu'il affectionnait tant.
Et Carter... Carter devait être dans son labo, finissant ses expériences sur les objets ramenés par les équipes SG qui passaient la Porte. Elle resterait certainement à la base toute la semaine, et elle...


- Et merde ! jura-t-il en balançant sa boisson contre le mur. J'en ai marre !
- Mon Colonel ?
- Carter ? Quel bon vent vous amène ? sourit-il l'air prédateur.
- Euh... je...
- Vous devriez rentrer chez vous Carter, j'ai bu...
- Je sais... répondit-elle en s'approchant.


Elle posa la main sur son épaule et en rien de temps, se retrouva coincée entre la porte de la maison et le corps de son supérieur. Ils se regardèrent longuement dans le silence puis sans s'en rendre compte, ni l'un ni l'autre, la seconde suivante ils s'embrassaient à perdre haleine. À court de souffle, ils se séparèrent, leurs fronts restant en contact.


- J'en peux plus Carter ! Je ne veux plus faire semblant...
- Je sais...


Il la poussa à l'intérieur de la maison.


- Je vous avais dit qu'il ne fallait pas rester...


Elle ne répondit pas et préféra lui rendre ses avances de façon aussi enthousiaste. Ils échangeaient des regards brûlants.


- Tu es sûre ?
- Certaine.


C'était comme s'il attendait ce signal, alors il ne se retint plus.
Il défit son pantalon tout en continuant de la couvrir de regards embrasés puis la souleva tout en l'embrassant. Elle crocheta ses bas autour du cou de son amant et enroula ses jambes autour de sa taille. Elle gémit lorsqu'elle sentit sa main s'infiltrer sous sa jupe. Il lui arracha presque sa culotte, et sans attendre il s'enfonça en elle. Tous deux manquèrent de s'évanouir sous les sensations qui les assaillaient. Il se mit à bouger et ils se perdirent l'un dans l'autre.


Quelques heures plus tard, elle avait de nouveau les pieds sur terre. Elle plongea son regard dans celui de l'homme. Il semblait perdu, elle lui prit les mains et l'entraîna dans la chambre. Elle le fit s'allonger, il l'entraîna avec lui, et se blottit contre elle. Elle se retrouva serrée dans ses bras et le berça doucement, calmant ses tremblements.


- Pardonnez-moi. Murmura-t-il avant de s'endormir.


Le lendemain, il se réveilla l'esprit embrouillé, mais toujours lové dans les bras de son second. Il se dégagea doucement et se tourna sur le côté pour admirer la jeune femme, elle était si belle...
Peu de temps après, celle-ci s'étira, lentement. Elle papillonna puis ouvrit les yeux.


- Bonjour Dorothée...
- Salut... est-ce que tout va bien ?
- Je ne suis pas sûr... je suis désolé... Il s'assit sur le bord du lit.
- Vous regrettez ?
- Non, non jamais je ne regretterai, mais...
- Mon Colonel ? Nous y arriverons ensemble...
- Pourquoi ?
- Parce que c'est ce que nous voulons tous les deux... n'est-ce pas ?
- Je ne veux pas entacher votre carrière, le règlement, nos relations de travail...
- Shhh... Oubliez tout ça pour le moment...


Il la regarda surpris. Elle lui sourit en se rapprochant. Elle lui dit qu'elle était tombée amoureuse de lui et que sa carrière passait après lui. Il lui rappela qu'elle avait toujours dit que ça carrière était importante, que même s'ils n'avaient jamais rien dit, ni l'un ni l'autre, ils savaient tous les deux que c'était réciproque, mais qu'elle avait toujours tut cela volontairement. Elle répondit que comme lui avait dit un certain colonel, les gens changeaient.


- Je t'aime... murmura-t-il
- Je t'aime aussi


Forts de ces aveux, ils se levèrent pour prendre leur petit déjeuner et réfléchir plus sérieusement sur le sujet en ayant mangé. C'est bien connu, on réfléchit mieux le ventre plein...


Jack fit remarquer que, pour Sam, venir jusque chez lui était plutôt risqué. Elle répondit du tac au tac qu'elle le savait, mais qu'elle avait appris du meilleur pour se défendre en cas de problème.
Jack n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Sam imaginait déjà en parler au général Hammond pour lui demander à quitter l'armée, et continuer en tant que scientifique. Après tout, c'était ça leur métier, prendre des risques.


Fin

Vous pourrez retrouver ici la liste des fanfictions que je souhaite vous faire partager, celles qui m'ont donné envie d'écrire a mon tour.
Vous pourrez les lire sur différents sites ou en cliquant sur chaque titre.
Les nouveautés sont en gras.
Cette liste n'est pas exhaustive...
 
 
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OS inspiré par une fiction que j'ai lu. Elle s'appelle "Qui es tu Monsieur". Je vous la conseille, et puis c'est mieux de l'avoir lu avant de lire ce qui va suivre :
Qui-es-tu-Monsieur écrite par Hathor 2. Elle m'a autorisé a le publier donc le voilà...
D'ailleurs Hathor vous fait dire qu'elle a bien l'intention de finir cette fiction un jour.
 
Mon histoire reprend là ou Hathor l'a laissé :
Rodney et John rentrent de la nouvelle maison de Rodney. Ce dernier a enfin craqué et laissé sortir sa peine dans les bras de son ami. Le scientifique est retourné sur Terre, car son ex-compagne vient de décéder et lui laisse la charge d'une petite fille.
Rodney s'est isolé pour laisser sortir sa peine. John Ronon et Teyla sont venus le voir pour lui remonter le moral.
 
Ma suite :
Chez les Miller, le soulagement s'installa instantanément.
Comme convenu, une heure plus tard John réveilla son ami doucement pour lui signifier qu'il fallait rentrer, que tout le monde l'attendait. En entrant dans la maison de sa sœur, Rodney fut obligé de recevoir un obus...
 
- Papa !
 
- Ma chérie, sourit le scientifique.
 
- Tu vas bien papa ?
 
Rodney regarda John, celui-ci sourit, l'air de dire « Je vous l'avais dit ». Oui, il avait décidément une petite fille vraiment très intelligente...
 
- Oui ma chérie, je vais bien. Je suis simplement un peu triste, mais tout va s'arranger, je te le promets.
 
- Elle n'a pas voulu se recoucher sans vous, indiqua Teyla.
 
- J'imagine, merci de vous être occupé d'elle Teyla.
 
L'Athosienne sourit et inclina la tête en guise de réponse.
 
- Tu as pleuré ?
 
Le Canadien reporta son attention sur sa fille, la reposant par terre et s'accroupissant devant elle.
 
- Oui ma chérie, j'ai pleuré. Avoua-t-il en serrant sa fille dans ses bras.
 
- Maman te manque à toi aussi ?
 
- Oui mon ange, ta maman me manque, beaucoup, c'est pour cela que je suis sorti ce soir, j'avais besoin d'être un peu seul. Je voulais me souvenir d'elle, seul.
 
La petite fille s'agrippa à son père et ses yeux se remplirent de larmes.
 
- Shhhht ma puce, ça va aller... chuchota l'homme pour apaiser la petite.
 
John s'approcha et lui posa la main sur l'épaule. Rodney la prit et la serra. Au bout de quelques minutes, il la lâcha et remonta pour coucher Amy qui avait fini par s'endormir sur lui.
 
- Dors bien mon ange. Ton père t'aime très fort.
 
Il lui fit une bise sur le front et quitta la chambre. En redescendant, il s'arrêta un instant devant la scène qui se jouait devant lui. Ses amis, ceux qu'il considérait comme sa famille, chez lui, sur Atlantis et sa famille de sang, ici sur terre étaient réunis là, pour lui... Cette pensée l'émut plus qu'il ne l'aurait voulu et c'est avec des yeux rougis qu'il les rejoignit. Il échangea un nouveau regard avec l'Américain, hocha la tête pour lui dire qu'il allait bien avant de prendre la parole. Il les remercia tous, de tout ce qu'ils faisaient pour lui, d'être présents pour lui, leur disant que leur présence était ce dont il avait besoin.
 
Quelques années plus tard:
Rodney travaillait toujours pour le SG-C, de chez lui, Amy avait bien grandi et ils s'étaient bien adaptés, ils étaient heureux dans leur nouvelle vie. Il se tenait toujours au courant de ce qui se passait sur Atlantis et il a gardé un contact facile et régulier avec John, Teyla et Ronon. Il allait parfois même passer quelques jours là-haut... Chez lui...
La petite fille était devenue la joie de toute la cité.
Lors de l'une de ces fameuses visites, alors qu'il regardait tendrement sa fille accaparer l'attention de tout le personnel et notamment de Zelenka qui l'emmenait dans son laboratoire où elle avait tous les droits au grand dam de son père, il se rendit dans les quartiers des invités qu'il occupait pour préparer ses valises pour le retour sur Terre. Il avait presque fini quand la sonnette de sa porte se fit entendre. Il passa la main sur le détecteur pour faire entrer son visiteur.
 
- Rodney ? Tu es prêt ?
 
- Ho John, eh bien oui, je crois.
 
- Où est Amy ?
 
- Elle est avec Radeck.
 
- Je vois...
 
Le moment du départ était arrivé. Dans la salle de la porte, Rodney regardait autour de lui avec tendresse, tristesse, admiration. Il était assailli de tant de souvenirs...
 
- Ça te manque n'est-ce pas ? murmura John, derrière lui.
 
- Oui... souffla le scientifique.
 
- Alors ne pars pas...
 
- Je n'ai pas le choix, tu le sais. Je dois... Amy...
 
- A une famille ici aussi... Nous la protégerons, comme on le fait pour Torren.
 
- Je ne sais pas si...
 
- Tu nous manques Rodney, tu ME manques.
 
Rodney le regarda surpris, pourquoi le militaire lui disait-il cela ?
 
- John...
 
Il le regarda dans les yeux et y vit un éclat nouveau.
 
- Reste, tu sais que vous avez votre place ici, tous les deux. C'est chez toi ici et Amy est comme chez elle aussi. S'il te plait reste... suppliait le militaire.
 
- John...
 
L'émotion du brun était palpable et l'Astrophysicien ne savait pas comment l'interpréter. Il le vit déglutir et inspirer, comme s'il voulait se donner du courage avant de se lancer.
 
-Je t'aime Rodney. Reste avec moi...
 
Et il posa ses lèvres sur celle de son ami. D'abord étonné, le scientifique répondit timidement puis repoussa le militaire après quelques instants. Il pensa à Diane, que voudrait-elle ? Qu'il soit heureux sûrement, que penseraient les gens de cette relation ? Du bien sûrement, Amy serait-elle heureuse de cette situation ? Oui, elle adore John et Atlantis, même si elle avait des amis sur Terre, elle réclamait souvent la Cité, Torren et tous ses habitants... Et, plus important, était-il prêt pour une nouvelle relation amoureuse ? Il ferma les yeux et se laissa porter par ce bel avenir qui s'offrait à lui, en se disant que oui, il était prêt.
 
- D'accord... je reste...
 
Fin
 

Ils se trouvaient en Ecosse, Sheppard avait tenu à accompagner le chef scientifique de l'expédition auprès de la mère du médecin décédé récemment. Les obsèques étaient terminées et il ne restait plus qu'eux. Ils finirent de l'aider à ranger avant de s'en aller, non sans promettre de revenir le lendemain.
Ils rentrèrent à l'hôtel et le Colonel poussa un soupir de soulagement.
 
- Un problème John ?
 
- Non, non, ne t'inquiètes pas. Il se gratta la tête, comment devait-il aborder le sujet...
 
Carson avait laissé une lettre à John. Une lettre dans laquelle il lui avouait que son meilleur ami, Rodney Mckay, était amoureux de lui. Le Colonel s'était bien sûr précipité sur le scientifique pour lui en parler et l'astrophysicien s'était fâché, ne voulant rien savoir. Pourtant, il allait bien falloir qu'ils en reparlent, John avait besoin de savoir... Et puis, si c'était bien le cas Rodney allait avoir d'autant plus besoin de lui...
Le militaire prit une grande inspiration et décida de se lancer. Il sorti la lettre de son sac et se retourna vers son ami.
 
- Euh... Rodney... commença t'il hésitant. Je sais que ce n'est pas facile mais... Il tendit la lettre à l'astrophysicien.
 
- Je ne veux pas en parler John ! Répliqua celui-ci.
 
- Je sais, mais ça ne résoudra pas le problème. Et éviter d'affronter les choses ne te ressemble pas.
 
- Très bien ! donne-la moi, puisque tu y tiens, je vais la lire cette lettre.
 
Il s'en empara d'un geste vif avant de s'asseoir sur le lit et d'entamer sa lecture. Au fur et à mesure, le militaire voyait les émotions défiler sur le visage du scientifique. Petit sourire triste, larmes discrètes, souvenirs émus. Puis d'un coup, son visage pâlit, ses poings se serrèrent et la colère apparut.
 
- Il n'avait pas le droit ! murmura le lecteur, il n'avait pas le droit de faire ça.
 
Il se leva d'un bon, ouvrit la porte de la chambre avec fracas et se rua dans le couloir. Le Colonel tenta de le suivre mais il avait déjà disparu. John se dirigea en hâte vers les escaliers sachant bien que son ami aurait pris l'ascenseur et les descendit 4 à 4, mais pas encore assez vite à son goût, mais où étaient donc les téléporteurs quand on en avait besoin !
 
Il l'avait poursuivi dans la ruelle adjacente.
 
- Rodney attend ! Cria-t-il pour le stopper.
 
- Quoi ! Qu'est-ce que tu veux ! Lança l'interpellé agressivement.
 
- Savoir ce que tu ressens. Est-ce que ce que m'a écrit Carson est vrai ?
 
- Et en quoi ça te regarde hein !
 
- Je...
 
- Je t'aime John, voilà ce que je ressens !
 
John s'approcha et doucement et tendrement se pencha sur lui pour l'embrasser.
 
CLAC !
 
Le brun recula sous l'impact, se tenant la joue. La main de Rodney s'était abattue comme une massue.
 
- Vous vous moquez de moi c'est ça ? Hurlait le scientifique repassant au vouvoiement pour remettre de la distance entre eux. Ça vous amuse ? Je sais bien que vous ne ressentez rien que de l'amitié pour moi Colonel vous l'avez dit vous-même alors fichez moi la paix !
 
John tomba à terre, ramenant ses genoux contre son torse et cachant son visage dans ceux-ci.
 
- Pardon Rodney, pardon... pardon...
 
Rodney, étonné par la supplique de son ami l'observa et s'approcha.
 
- John ?
 
- Je suis désolé... Je ne voulais pas... te faire de mal... je...
 
- Alors pourquoi avoir menti. Souffla le scientifique, il était perdu face à la voix brisée du militaire.
 
- J'ai menti parce que j'avais... j'ai peur de te perdre... tu m'as dit que tu étais bien hétéro et que toi et moi, ça n'irai nulle part de toute façon, que c'était ridicule, alors je... je voulais rester au moins ton ami, mais même ça je l'ai perdu... tu me déteste maintenant... je t'ai perdu... je t'ai perdu...
 
Mckay s'assit près de lui et lui releva doucement la tête, ce qu'il vit le bouleversa. John Sheppard, le militaire le plus courageux, celui qui était passé maître dans l'art de faire passer ses propres sentiments après tout le reste, cet homme pleurait...
 
- Ne me laisse pas, articula t'il suppliant, je t'en prie ne laisse pas, je ne pourrais pas vivre loin de toi... Il se lova dans les bras de l'homme qu'il aimait.
 
- John...
 
Il prit l'initiative cette fois et embrassa les lèvres qui le tentaient tant. Ils se séparèrent à bout de souffle.
 
- Je t'aime chuchota Rodney, si tu savais comme je t'aime...
J'ai eu tellement mal quand tu m'as dit qu'il n'y aurait rien de plus entre nous... C'est pour ça que je t'ai répondu que ce serait ridicule... Je voulais me protéger. M'obliger à n'être que ton ami mais... je ne peux pas, je ne peux plus... Tout que t'as dit Carson est parfaitement vrai, je ne suis pas un expert en relation humaine, loin de là, tu le sais, alors encore moins pour les choses de l'amour... Et puis, je me suis souvent fait manipuler alors...
 
John le coupa de la plus belle des manières, il l'embrassa à nouveau.
 
- Je t'aime Meredith Rodney Mckay. Crois-moi je t'en prie...Je n'ai jamais été aussi sincère de toute ma vie...
 
- Je te crois...
 
Ils se relevèrent, repartir vers leur hôtel, main dans la main tout en imaginant les stratagèmes qu'ils pourraient utiliser pour éviter les questions embarrassantes de leurs amis et du « Tout Atlantis »
 
Fin