Les fictions de Ptitepointe

On entra à l'intérieur du palais et on alla dans les locaux du 5.0. Steve alla dans son bureau et ressortit quelques minutes plus tard. Il demanda:
 
 
       -     Danny n'est pas là?
 
 
       -     Non il n'est pas encore arrivé, fit le dénommé Lou.
 
 
       -     Bon ben on va commencer sans lui, fit-il.
 
 
       -     Il devrait pas tarder, fit un petit jeune du prénom de Junior.
 
 
       -    C'n'est pas grave, fit Mc Garrett, installons nous autour de l'ordinateur.
 
 
Alors qu'on s'installait autour de l'ordinateur le dénommé Danny arriva en disant :
 
 
-          Désolé j'ai eu un petit contretemps. Bonjour tout le monde.
 
 
Tout le monde le salua puis mon beau commandant prit la parole :
 
 
-          Bien maintenant que tout le monde est là on peut commencer. D'après les infos que j'ai pu récupérer au sujet de Peter Grodin, il travaillait sur le projet Stargate atlantis.
 
 
Je lui répondis :
 
 
        -      C'est exact commandant.
 
 
        -      C'est quoi ce projet Stargate et c'est quoi Atlantis? Demanda  Danny.
 
 
        -      Vous permettez que je leur explique John? Me demanda Rodney.
 
 
        -      Faites donc Rodney.
 
 
        -      Alors Atlantis est une cité construite par un peuple qui s'appelle les anciens. Elle se trouve dans la galaxie de pégase. Nous avons été envoyés dans cette galaxie pour retrouver cette cité perdue. Grâce à la porte des étoiles nous pouvons explorer d'autres planètes à bord de nos Jumpers que le colonel peut conduire grâce à son gène des anciens (gène rare permettant de faire fonctionner les technologies de conception ancienne. Nous avons rencontré beaucoup de peuples et nous avons notamment sauvé Teyla et son peuple des griffes des Wraiths et Ronon, expliqua le scientifique.
 

        -      C'est quoi des Wraiths? Demanda Junior.
 

Je leur expliquais:
 

        -      Les Wraiths sont les ennemis de toute l'humanité car elle est leur seule source de nourriture. Il semblerait que les Wraiths se nourrissaient aussi d'Anciens avant que ceux-ci ne quittent la galaxie de Pégase. Les Wraiths ont une conscience et sont intelligents. Ils pensent être supérieurs aux humains qu'ils ne voient que comme du bétail. Ils sont nés dans la galaxie de Pégase. Leur technologie est supérieure à celle des humains, elle est néanmoins moins avancée que celle des Anciens. Les Wraiths aspirent notre vie lentement.
 

        -      Beurk, fit Lou, je ne voudrais pas me retrouver face à eux.
 

        -      Et encore, vous n'avez rien vu... En réalité, ils sont l'évolution d'un insecte appelé heptoparasite ou Iratus qui a absorbé de l'ADN humain. Lorsqu'un Wraith souhaite se nourrir, il vous place sa main sur le torse, elle est équipée d'une fente qui lui permet d'aspirer votre fluide et vos forces vitales. Et pour être sûr de pouvoir se rassasier sans vous perdre, il vous injecte une enzyme qui maintient votre cœur en fonctionnement jusqu'au moment où il en a fini avec vous.
 

        -    C'est ignoble !!! s'écria Tani.
 

        -    Charmant n'est-ce pas ? répondit le médecin ironique.
 

Teyla prit alors à son tour la parole :
 

Ces créatures dominent ma galaxie. Ils tournent autour de toutes les planètes habitées par les humains et lorsqu'ils estiment que nous sommes suffisamment nombreux, ils opèrent une sélection.
 

        -        Une sélection ? demanda Adam.
 

        -       Oui ils parcourent le ciel des mondes humains, ils capturent un certain nombre d'entre nous grâce au rayon de leur vaisseau et ils les stockent dans des cocons pour leur servir de nourriture.
 

       -       Moi, ils m'avaient transformé en coureur. Ils m'ont implanté un traceur dans le dos. Ils me suivaient ou que je sois et sélectionnaient tous ceux que j'approchais. Je suis resté seul pendant 7ans avant de tomber sur eux. Ajouta Ronon en montrant le reste de l'équipe
 

Steve me demanda:
 

        -       Vous vous êtes déjà retrouvé face à eux colonel?
 

        -       Oui beaucoup de fois et aussi face à un heptoparasite.
 

        -       Non mais c'est du grand n'importe quoi, fit Danny, ce genre de choses n'existent pas voyons.
 

        -       Non mais je rêve, fit Rodney en s'énervant, vous n'y croyez pas !
 

        -       C'est exactement ça, fit-il.
 

 Steve et moi nous nous regardions puis nous nous mîmes à rire. Danny demanda en râlant :
 

-           Nan mais j'ai dit quoi encore?
 

Je soumis une proposition :
 

-          Nous allons demander au colonel Carter si nous pouvons vous faire découvrir le projet Stargate Atlantis.

J'appelais le colonel Carter qui répondit :
 

        -      Colonel Carter j'écoute.
 

        -       Bonjour Sam ici John.
 

        -       Bonjour John. Que puis-je faire pour vous? Me demanda-t-elle.
 

        -       Voilà nous sommes avec l'équipe du 5.0 et nous souhaiterions leur faire découvrir toute l'histoire d'Atlantis.
 

        -      Pas de soucis, me dit-elle, vous avez mon feu vert John. Je contact Mr Woolsey pour l'informer.

Rodney prit sa tablette et se connecta au serveur. Pendant près de deux heures nous fîmes découvrir nos missions et l'histoire d'Atlantis. Tout le 5.0 en fut ébahi. Carter demanda à Steve :
 

       -      Serait-il possible que le Dr Beckett puisse pratiquer l'autopsie du Dr Grodin?
 

       -      Oui cela est possible, lui dit-il, mais je souhaiterais que notre légiste l'assiste.
 

       -      Ça me va, fit-elle.
 

Elle se tourna vers Carson et lui demanda :
 

       -     Vous avez entendu Dr Beckett?
 

       -      Oui, fit Carson qui était derrière John.
 

       -      Bien et tenez-nous informé, lui dit-elle.
 

       -      Pas de soucis, lui dit-il.
 

On mit fin à la communication puis Steve nous dit :
 

-          Je vais vous présenter à notre légiste.
 

Il regarda sa montre et nous dit :
 

-          Ah ben je vois qu'il va être l'heure de manger. Je vous propose d'aller manger chez notre ami Kamekona.

Je regardais mon équipe et leur demandais :
 

  -    Est-ce que ça vous va d'aller manger chez l'ami du commandant?
 

  -    Moi ça me va, fit Teyla, et puis j'ai envie de connaitre votre peuple John.
 

  -    Bien. Carson, Ronon, major, Rodney ça vous va?
 

  -    Tant que je peux manger et que je ne fasse pas d'hypoglycémie ça me va, fit le scientifique.
 

  -    Mais c'est pas vrai, fit Williams, vous êtes pire que mon partenaire.
 

  -    Excusez-moi, fit Rodney, mais le colonel a dû vous expliquer que je suis sujet aux crises d'hypoglycémie alors je n'ai pas envie de me sentir mal et le commandant Mc Garrett a besoin de moi.
 

Le lieutenant Williams demanda à Steve:
 

-   Est-ce je peux amener Grace et Charlie? Ils meurent d'envie de te revoir.
 

-   Ce sont tes enfants Danny tu fais ce que tu veux, lui dit-il d'un ton froid.
 

Une tension régnait au sein du 5.0. Je me demandais ce qui se passait. Pour alléger la tension Junior dit :
 

-     Si on y allait. Je meurs de faim.
 

-     Oui tu as raison, fit Adam Noshimori.
 

-     Steve on se retrouve tous chez Kamekona, fit Lou.
 

-     Heu oui pas de soucis, fit-il.
 

Il était mal. Je le voyais lutter contre les larmes mais quelques secondes plus tard il se ressaisit. Il se tourna vers moi et me demanda :
 

      -      Je vous emmène colonel?
 

      -       Oui bien sûr.
 

Il se tourna vers son chien et lui dit :
 

-          Allez viens Eddie.
 

Le chien suivit son maître et on partit tous pour manger. Dans la voiture régnait un silence total. Je respectais ceci mais je ne pus m'empêcher de me poser des questions. On arriva à destination. C'était une belle plage où il y avait des tables de pique-nique et un camion avec une crevette géante dessinée dessus. Un géant s'approcha de Steve, lui fit une accolade et lui demanda :
 

       -     Yo ça gaze mon frère?
 

       -     Oui ça va Kamekona merci, lui dit-il.
 

       -      C'est qui ces aolés? Lui demanda-t-il en nous montrant du doigt mon équipe et moi.
 

       -       Kamekona je te présente le colonel John Sheppard et son équipe, fit Steve, le Dr Rodney McKay, le Major Lorne, le Dr Beckett, Ronon Dex et Teyla Emagan. Ils sont venus nous prêter main forte pour une enquête.
 

        -     Bienvenue messieurs et jolie wahiné, fit Kamekona.
 

Je lui serrais la main en lui disant:
 

        -    Enchanté de faire votre connaissance Kamekona.
 

        -    Dis tu l'as mis où ton aolé? Demanda Kamekona à Steve.
 

        -     Il est allé chercher Grace et Charlie, lui dit-il.
 

On s'installa autour des tables de pique-nique et quelques minutes plus tard le lieutenant Williams arriva. Une ado de 16 ans et un petit garçon de 6 ans sortirent de la voiture et se jetèrent dans les bras de Steve en criant :
 

-           Oncle Steveeeeeee !
 

Je souris face à ce tableau. Les enfants de Williams l'appréciaient beaucoup. Il leur sourit et il resta un moment avec eux. On commanda à manger. Pendant le repas Steve s'éloigna un moment. Je le suivis du regard et je l'observais un instant. Il regarda Williams s'occuper de ses enfants qui nous avaient rejoints. Il eut un sourire tendre qui devint triste. Je le vis lutter contre ses larmes mais malgré cela je pus en apercevoir une qui se frayait un chemin le long de sa joue. Je me levais et j'allais le voir. J'allais tout faire pour le réconforter et lui faire retrouver son si beau sourire.
 
 

PDV de John
J'y crois pas ! Comment Williams pouvait faire çà à Steve? Mon amant souffrait terriblement. C'était tout simplement inadmissible. Je regardais mon amour et je vis qu'il était sur le point de craquer. Je le pris dans mes bras et le serrais contre moi en lui disant:
 
- T'en fais pas, je suis là, annonçais-je. Hors de question que je te laisse comme ça !
 
- Je...commençait-il à dire.
 
- Je sais que ça ne dura pas toi et moi, on en a conscience tous les deux mais je m'en fous, personne ne nous donne d'ordre ! on fait ce qu'on veut.
 
- Mais...fit-il.
 
- Je ne renonce pas à Rodney et toi non plus tu ne renonce pas à Danny, mais pour l'instant ils ne sont pas prêts alors en attendant on va se soutenir, tous les deux qu'est-ce que tu en dis?
 
- D'accord, sourit-il.
 
Je l'embrassais tendrement et on monta dans les locaux du 5-0 où on retrouva tout le monde. Steve et Danny s'évitaient du regard. Le blond fila dans son bureau. Je le suivis.
 
PDV de Danny
Je fermais la porte de mon bureau pour être tranquille. Steve m'évitait, il m'en voulait... Je ne pouvais que le comprendre... Je l'avais à peine fermée que ma porte s'ouvrit pour laisser Sheppard apparaître sur le seuil, non mais qu'est-ce qu'il me veut hein ? Il passa la tête et me demanda :
 
- Danny? Je peux vous appeler Danny?
 
J'acquiesçais d'un geste de la main et je l'incitais à continuer :
 
- Vous avez une minute? Je voudrais vous parler.
 
Je soupirais et je le fis entrer. Il me dit:
 
- Je voudrais vous parler de Steve.
 
- Ah... Il est plus capable de se défendre tout seul? m'énervais-je.
 
- Bien sûr que si, mais il va très mal.
 
- Vous croyez que je ne m'en suis pas rendu compte !
 
- A vous de me dire... Pourquoi vous l'avez quitté, vous tenez à lui ça se voit.
 
Je soupirais. Je ne savais même pas quoi lui répondre... Je ne supportais pas de voir Steve dans cet état là mais je ne pouvais pas non plus renoncer à Rachel. Je... Si je laissais tomber Rachel, je pouvais faire une croix sur les enfants... elle allait tout faire pour me les enlever, et ça je le supporterais encore moins... Le Colonel attendait ma réponse, il souriait, grrr ça m'énervait... Steve a craqué pour lui, c'est évident. Avec mes conneries je vais l'avoir perdu... je fini par lui répondre :
 
- Je n'en sais rien... enfin si, si je ne le faisais pas j'aurais perdu mes enfants.
 
Il me regarda méchamment. Je savais que ce que je disais ne lui plaisait pas.
 
- Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? hein? aboyais-je.
 
- Je ne vous jette pas la pierre. Je sais ce que c'est, murmura t'il.
 
Je le regardais surpris. Comment il savait? Comment pourrait-il savoir? De quoi parlait-il ?
 
- Un mariage qu'on croit réussi qui tourne mal. Un divorce raté qui détruit nos illusions et...
 
- Stop ça suffit, c'est bon qu'est-ce que vous savez de tout ça hein ?
 
- J'en sais que moi aussi j'ai une ex-femme source de malheur et un enfant que je ne vois plus.
 
- Navré pour vous grommelais-je.
 
Il me sourit en me disant qu'il ne fallait pas et qu'il avait fini par s'accommoder de la situation, et surtout que Steve méritait que je règle ça. J'allais rétorquer que ce n'était pas ses affaires mais il me coupa la parole :
 
- J'éprouve de l'affection et de la tendresse pour Steve et j'empêcherais quiconque de lui faire du mal et de le briser.
 
- Trop tard !
 
- Non, vous avez tort...
 
- Arrêtez de vous foutre de moi !
 
- Absolument pas, c'est pas moi qu'il veut c'est vous, et c'est ce que voulez aussi au fond, et vous le savez aussi bien que moi alors réfléchissez-y.
 
Là-dessus il quitta le bureau.
 
PDV de Mary
J'avais été très étonné suite à l'appel de Lou. Il m'avait dit que Steve allait mal. Pourtant 3 mois auparavant quand j'avais été le voir tout allait bien. Il filait le parfait amour avec Danny. Mais que s'était-il passé? Et pourquoi était-ce Lou qui m'avait appelé? Pourquoi n'était-ce pas Danny? C'était inquiétant. J'avais réussi à avoir mon frère et effectivement il était au plus mal. J'avais donc décidé d'aller le voir et de le réconforter. J'avais pris le premier avion et me voilà à Hawaï. J'arrivais en trombe dans les locaux du 5-0 et c'est alors que mon cœur rata un battement. Steve était en visio-conférence avec le plus bel homme. Il faisait un rapport à mon frère depuis l'institut médico-légal. Et alors je vis le bel homme s'arrêter de parler. Oh oh ! Je vis mon frère le regarder avec interrogation. Je m'excusais en bafouillant :
 
- Je suis désolée Steve je ne savais pas que tu étais en visio-conférence.
 
- Mary, dans mon bureau, tout de suite !
 
Oh là là ! Il n'était pas très content. Et qui était ce brun qui était à ses côtés? Pourquoi Danny n'était pas avec lui?
On alla dans son bureau et il referma la porte derrière lui. Il me demanda :
 
- Qu'est-ce que tu fais là Mary?
 
Non mais je rêve là ! Il avait oublié que je venais. Je lui en fis la remarque :
 
- ben je t'ai dit que je venais non?
 
- Ah oui c'est vrai, me dit-il.
 
- Bon si tu me disais ce qui va pas frérot.
 
- C'est pas tes affaires Mary, me dit-il, écoutes, je sais que tu veux m'aider et je t'en remercie... mais tu me connais, je ne suis pas du genre à me confier et ta présence me suffit largement pour aller déjà mieux.
 
- OK mais je finirais bien par savoir. Mais c'est pas à Danny de te réconforter?
 
Aïe ! J'avais dit un truc qui fallait pas car je vis Steve hésiter et sur le point de pleurer. C'est alors que le brun que j'avais vu tout à l'heure vint le voir et s'excusa auprès de lui :
 
- Je suis désolé de vous interrompre mais tu as une communication urgente.
 
En voyant mon frère si mal il s'approcha de lui et lui prit la main en lui demandant :
 
- Ça ne va pas mon amour?
 
- Si ça va chéri, lui dit-il.
 
J'écarquillais les yeux et je dis :
 
- Ah je vois... Il y a de l'eau dans le McDanno.
 
- Mary s'il te plait, fit-il en soupirant.
 
Je les suivis hors du bureau et j'aperçus Danny. Il était aussi mal que mon frère. C'est alors que je vis le bel inconnu. Bien sûr je ne pus m'empêcher de rougir tellement il était beau.
Danny s'écarta et se détourna de mon frère qui se raccrochait à la main de ce brun qui était dans la sienne.
Et bien sûr mon bel inconnu en perdait son latin. Je me posais des questions car je voyais la main de cet homme dans le dos de mon frère, il y faisait des cercles pour le calmer. Le brun demanda à mon bel inconnu :
 
- Vous allez bien Carson ?
 
Le pauvre ! Il ne savait plus quoi faire ou dire et ce fut Noélanie qui intervint :
 
- Comme disait le Dr Beckett l'arme du crime c'est une espèce d'insecte qui s'appelle heptoparasite.
 
- Je déteste ces insectes ! fit le brun en palissant.
 
- Colonel? Fit une jeune femme, vous allez bien?
 
- Hey John ça va? Lui demanda mon frère.
 
- Oui ne t'inquiète pas, fit le fameux John à Steve.
 
J'avais les yeux toujours rivés sur mon bel inconnu. J'étais vraiment hypnotisée par ses beaux yeux bleus. Il émanait de lui une telle douceur. Mon frère se tourna vers moi et haussa les sourcils en voyant mon manège. Le fameux John me regarda et il comprit. Il me rassura du regard, moqueuse je fis à mon frère en montrant John :
 
- Tu ne me présente pas ton ami Steve?
 
- Euh Mary on est en plein briefing là, fit mon frère gêné.
 
- Présente moi à ta sœur mon chéri, lui dit John.
 
Je constatais qu'il l'avait appelé comme ça en regardant Danny droit dans les yeux pour le défier de dire quoi que ce soit et qu'il protégeait un peu Steve. Danny était enragé mais ne disait rien. Mon frère fit les présentations :
 
- Sœurette je te présente le colonel John Sheppard.
 
- Enchanté Mary, fit John, Je suis son petit ami.
 
Je lui dis en souriant :
 
- Enchantée moi aussi John.
 
Je me tournais vers Danny et tentais de le calmer du regard. Bingo ! J'avais réussi. Il soupira et s'exécuta. Puis Steve me présenta le beau médecin :
 
- Mary je te présente le Dr Carson Beckett.
 
Ainsi donc il s'appelait Carson. Je lui dis :
 
- Je suis enchantée de faire votre connaissance.
 
Ledit Carson rougit et bafouilla :
 
- Bonjour Mademoiselle.
 
- Carson, fit mon frère, je vous présente ma petite sœur Mary.
 
- Je suis...Je suis enchanté moi aussi, fit-il.
 
Il était vraiment adorable. Il rougissait. C'est alors que Danny fit remarquer avec un sourire plutôt moqueur :
 
- Je crois qu'on a perdu la communication.
 
On éclata tous de rire. J'étais vraiment troublée par Carson. Steve mit fin à la situation en me disant:
 
- On se voit plus tard Mary?
 
Je répondis en regardant Carson :
 
- Bien sûr frérot. A plus tard.
 
Quand je quittais le 5.0 j'avais les jambes en coton. J'étais littéralement tombée sous le charme de Carson. J'arrivais dans la maison de mon enfance où habitait Steve dorénavant et pour m'occuper je faisais du rangement. Mais chaque fois je repensais à la douleur de mon frère. Il fallait absolument que je sache ce qu'il avait et c'est de pied ferme que j'attendais son retour. Il fut de retour vers 20 h avec son nouveau mec. Ils étaient tendrement enlacés et rigolaient. Quand Steve vit mon état il me dit :
 
- Qu'est-ce qu'il t'arrive Mary? Tu n'as pas l'air contente.
 
- Il faut qu'on parle toi et moi.
 
- Euh je suis là-haut si tu as besoin de moi, fit John à mon frère.
 
- Ok, lui dit-il.
 
John quitta le salon pour aller dans la chambre de mon frère. Steve me demanda :
 
- De quoi veux-tu qu'on parle?
 
- Je veux savoir ce qu'il se passe. Comment ça se fait que ce John et toi vous soyez ensemble?
 
- Mary s'il te plaît...Commença mon frère.
 
- Non Steve je veux savoir ce qu'il y a.
 
- Mais il n'y a rien, fit-il en commençant à s'énerver.
 
Je montais un peu la voix et lui dis:
 
- Je ne lâcherais pas l'affaire !
 
- Mais pourquoi tu me fais ça? Me demanda-t-il en montant la voix lui aussi.
 
- Parce que tu es le seul membre de ma famille qui me reste et je m'inquiète pour toi !
 
Ses épaules s'affaissèrent comme si il était sur le point de craquer. Alors que j'allais lui dire autre chose je vis John. Il me lança un regard noir et je m'excusais en le regardant. Je reportais mon regard sur Steve et je lui dis :
 
- Je te demande pardon Steve.
 
- Ce n'est rien sœurette, me dit-il.
 
Et soudain il craqua dans mes bras. Je lui caressais le dos tandis que John lui prit la main. Entre deux sanglots mon frère me dit :
 
- Danny et moi c'est fini.
 
- Quoi? Mais comment ça?
 
- A cause de Rachel, me dit-il.
 
Je ne comprenais pas. Que venait faire Rachel dans tout ça? John me dit :
 
- Danny m'a expliqué. J'ai eu une discussion avec lui.
 
Il nous expliqua tout ce que lui avait dit Danny. Steve et moi étions à la fois surpris et choqués cependant à la fin du récit mon frère dit :
 
- Pourquoi il n'est pas venu m'en parler? Je l'aurais aidé.
 
Je me mis à sourire. Tout n'était pas perdu. Steve était toujours follement épris de Danny. Je savais ce qui me restait à faire : les remettre ensemble. Mon frère monta à l'étage. J'en profitais pour discuter avec John. Je lui demandais :
 
- Dîtes-moi John qu'est-ce que vous ressentez pour Steve?
 
- Eh bien j'éprouve pour lui de l'affection et de la tendresse. Pourquoi cette question? Me demanda-t-il surpris.
 
- Pour rien. Je voulais savoir c'est tout. Vous l'aimez? Enfin je voulais plutôt dire: êtes-vous amoureux de lui?
 
- Non je suis amoureux du Dr McKay, me dit-il, puisque Williams et lui ne sont pas prêts Steve et moi nous nous soutenons mutuellement.
 
- Ok et vous habitez où?
 
- Je dirais qu'en en ce moment j'habite sur Atlantis dans la galaxie de Pégase, me dit-il, sinon je suis natif de Washington.
 
- Pégase? Vous êtes un alien?
 
Il se mit à rire et me dit :
 
- Pas du tout Mary je suis un être de chair et de sang.
 
C'est alors que Steve me dit :
 
- Non mais tu as fini de jouer au détective Mary?
 
- Oh ça va frérot ! Je voulais le connaitre un peu mieux c'est tout.
 
John se mit à rire à nouveau et me demanda :
 
- Et vous Mary que ressentez-vous pour Carson?
 
A l'énoncé du prénom du beau médecin je rougis. Mon frère me taquina en disant:
 
- C'est vrai ça sœurette tu éprouve quoi pour lui?
 
- Eh bien je...
 
- Ah ah, fit mon frère, tu es amoureuse de lui.
 
- Ça va vous avez gagné tous les deux. Oui j'ai des sentiments pour lui.
 
Steve et John se sourirent. Rah ces deux-là. Ils allaient me le payer mais j'ignorais qu'ils me réservaient une petite surprise.
 
 
PDV de Steve
Wow ! Quelle enquête ! On avançait tout doucement et je n'aimais pas trop ça. Mais Noélanie et le Dr Beckett nous avait dit ce qui avait tué Grodin. En entendant le résultat John avait pâli et nous avait dit qu'il détestait ces insectes.
En parlant du Dr Beckett j'avais pu voir que Mary ne lui était pas indifférente et c'était pareil pour ma sœur. Très intéressant ça. John aussi avait compris et à voir son sourire il manigançait quelque chose tout comme moi d'ailleurs. Vu qu'on n'avançait pas sur l'enquête je dis à mon équipe et à celle de John :
 
- Et si vous veniez manger à la maison?
 
Le Major Lorne me demanda :
 
- On ne va pas vous déranger commandant?
 
- Non major.
 
- Bon et bien oui pourquoi pas? Me dit-il.
 
Le reste de son équipe approuva ainsi que la mienne à part Danny bien sûr. De toute façon j'avais été clair l'autre soir. Je ne voulais plus qu'il vienne chez moi. Il m'avait fait trop mal. Je leur donnais l'adresse puis on quitta les locaux. Dans la voiture avec John on parla de l'enquête on parla aussi de Mary et Carson. Je me demandais comment j'allais faire pour les mettre ensemble. En parlant de Mary quand on rentra elle voulut me parler. Cela ne se passa pas trop bien au début puis je finis par craquer. Grâce au soutien de mon amant je pus tout lui dire. On discuta tous les 3 ensemble et quelques minutes plus tard je partis préparer le repas. Dans la cuisine je regardais John et je lui demandais :
 
- Tu t'es trouvé une nouvelle mission on dirait. Je me trompe ou pas?
 
- Pas du tout mon chéri, me dit-il, en fait j'en ai trouvé deux.
 
- Ah bon et lesquelles?
 
- La première c'est de réunir Carson et ta sœur, me dit-il, de les présenter face à face.
 
- Hum, tu lis dans mes pensées toi et la seconde?
 
- La seconde, fit-il en soupirant, ça va être plus difficile: reconquérir nos âmes sœurs.
 
- Oui c'est clair.
 
J'étais en train de préparer une salade hawaïenne quand il s'approcha de moi et me dit :
 
- Ça prendra le temps qu'il faudra mais on y arrivera.
 
- Je sais.
 
Je ne pus rien ajouter de plus. John venait de m'enlacer et m'embrassait passionnément. On se sépara et il colla son front au mien. Il me sourit puis je finis la salade. Quelques minutes plus tard on sonna à la porte. Je vis Mary aller ouvrir et en quelques secondes, la maison se remplit. La soirée s'annonça plutôt bien. Le reste de l'équipe de John se présenta à ma sœur et je vis qu'elle et Carson ne se quittaient pas des yeux. John discutait avec lui. Je fis à Mary :
 
- Vas le voir. Qu'est-ce que tu attends?
 
- Hein? De quoi? Fit-elle.
 
- Va lui parler.
 
John fit un sourire à ma sœur et elle s'approcha d'eux. Mon homme les laissa et vint me rejoindre. Il passa un bras autour de ma taille et on les observa discuter. Alors que je souriais le Dr McKay me demanda :
 
- Qu'est-ce que vous cherchez à faire commandant?
 
- Comment ça?
 
- Pourquoi vous poussez votre sœur dans les bras de Carson? Me demanda-t-il.
 
- Parce qu'ils se plaisent et je ne la pousse pas dans ses bras mais je tends juste la perche et de quoi je me mêle?
 
Il se mit à râler. John lui demanda :
 
- Qu'est-ce qui se passe Rodney?
 
- Il se passe que Carson est mon meilleur ami et que personne ne lui fera de mal, fit-il énervé.
 
- Rodney, fit mon amant, Carson ne va pas souffrir.
 
Je crus bon de rajouter :
 
- Ma sœur est quelqu'un de bien Dr McKay.
 
- Je l'espère pour vous commandant!, fit le scientifique.
 
Nan ! Mais je rêve. Je n'aimais pas du tout comment il parlait de Mary. Je lui dis avec de la colère :
 
- Dr McKay j'ai confiance en Mary c'est le seul membre de ma famille qu'il me reste et quand je dis que le Dr Beckett ne risque rien il faut me croire !
 
John le regarda avec colère et lui dit:
 
- C'est bon vous avez son pédigrée, vous ne voulez pas son casier judiciaire aussi non?
 
Sur le coup le Dr McKay ne savait plus quoi répondre. Mon amant soupira et me dit :
 
- Je suis désolé chéri.
 
- Hey tu n'as pas à t'excuser.
 
Il me sourit et on regarda Carson et Mary sympathiser. Après ce fâcheux incident la soirée se passa bien et je discutais avec tout le monde. John vint me voir et me dit :
 
- Je peux te parler quelques minutes?
 
- Oui bien sûr.
 
Je m'excusais auprès de Lou et de Renée puis je suivis John. Il prit ma main, entrelaça ses doigts aux miens et me dit :
 
- Tu te souviens de ce que je t'ai dit au sujet de Danny et que je compatissais?
 
- Oui bien sûr.
 
- Eh bien voilà j'ai eu un douloureux divorce et ça a perturbé quelqu'un d'autre, me dit-il.
 
- Qui ça?
 
- Ma fille, me dit-il, j'ai une fille qui a 16 ans et qui s'appelle Cheyenne. Elle vit avec sa mère à Washington.
 
- Oh John c'est magnifique.
 
- Ça le serait si elle me détestait pas, me dit-il, tu vois mon frère lui a monté la tête contre moi tout ça parce que j'aime les hommes.
 
- Je suis désolé mon amour.
 
Ses beaux yeux verts se remplirent de larmes. Je le pris dans mes bras et je le réconfortais. Il me dit:
 
- Elle me manque terriblement.
 
- Je comprends.
 
Il resta encore un moment dans mes bras puis il se défit de mon étreinte. Je lui demandais :
 
- Ça va mieux?
 
- Oui merci, me dit-il.
 
On s'embrassa fiévreusement puis on rejoignit les autres. Une heure plus tard tout le monde partit. Alors que je m'apprêtais à ranger Mary me dit :
 
- Laisse allez plutôt vous coucher John et toi.
 
John et moi déposions un baiser sur la joue de ma sœur et on monta dans la chambre. Mon amant me dit :
 
- Dis-moi, tu te souviens, on avait parlé d'une douche tout à l'heure dans la voiture? Tu en as toujours envie?
 
Pour toute réponse, je l'embrassais fougueusement.
John me prit la main et me conduisit dans la salle de bain. On était à peine entrés dans la pièce qu'il m'embrassa à pleine bouche, jouant avec ma langue, l'aspirant et la suçotant. Quant à moi, je n'étais pas en reste. Mes mains parcouraient avidement le torse de John sous le T shirt, provoquant des frissons au militaire. Bientôt on fut nus tous les deux et il m'entraîna sous la douche. On était collés l'un à l'autre dans la petite cabine, le jet d'eau ruisselant sur nos deux corps palpitants. John m'embrassait avec fièvre. Puis délaissant mes lèvres, il descendit vers mon cou, puis mon torse, s'arrêtant sur mes mamelons qui durcirent immédiatement sous ses baisers puis il descendit encore s'arrêtant au nombril. J'haletais la tête rejetée en arrière, complètement abandonné aux caresses expertes du militaire. Je sentis soudain un étau humide et brûlant sur mon membre déjà raidi par le plaisir. Je plongeais mes mains dans les cheveux de mon amant, l'incitant ainsi à continuer son exquise torture. Je laissais échapper un gémissement rauque et me cambrais sous la vague de plaisir qui m'envahissait, atteignant ainsi l'orgasme. John se redressa et repris ses caresses et ses baisers. Je voulus alors lui rendre la pareille et je commençais à me baisser tout en l'embrassant et le caressant mais il m'en empêcha en m'enlaçant. Il me dit :
 
- Non pas comme ça...
 
Sur ces mots John me tourna le dos en me demandant implicitement de lui faire l'amour. Je n'en revenais pas, il s'offrait à moi. Je lui demandais :
 
- Tu... tu es sûr?
 
- Oui, Steve j'ai envie que tu me fasses l'amour maintenant, me dit-il.
 
Sa voix était rauque de désir.. Je m'approchais de John, qui s'était appuyé sur la paroi en plexiglas. Je l'embrassais dans le cou et J'égrenais des baisers le long de sa colonne vertébrale. John fut parcouru de frissons. Je continuais mes caresses, une main sur le torse de mon amant et l'autre avait emprisonné son sexe tendu à l'extrême, le frôlant du bout des doigts en de longs vas et viens. John s'arc-bouta et gémit de plaisir :
 
- Maintenant Steve s'il te plait... gémit le militaire d'une voix haletante.
 
Je me plaçais alors à l'entrée de l'intimité de mon amant. Je lui murmurais des paroles apaisantes et lui prodiguais caresses et baisers tandis que je commençais à le pénétrer. John sursauta sous la surprise et son corps se tendit. Je voulus arrêter mais il me fit comprendre de continuer. Je le pénétrais un peu plus puis je fus complètement en lui. Je commençais alors un lent va et vient pour habituer John à la pression mais le plaisir prenant le dessus, mes mouvements s'accélérèrent. John sentait des vagues de plaisir déferler en lui telles des ondes de choc électriques. Il cria mon prénom en jouissant tandis que je me répandais en lui, l'orgasme nous laissant complètement épuisés mais heureux. On s'embrassa langoureusement. Quelques minutes plus tard John et moi étions allongés dans le lit. Mon amant s'était endormi la tête sur ma poitrine. J'avais passé un bras autour de lui et je le regardais dormir. Il était si paisible. Je repensais à ce qu'il m'avait dit au sujet de sa fille. J'allais tout faire pour la retrouver. Je m'endormis à mon tour en ignorant qu'un événement allait me rapprocher de McKay et de Danny.


Tbc...
A suivre...

Pdv de John
Pauvre Steve... Son accident l'a bien amoché... Franchement, ne pas se souvenir de ce qui l'entoure... je n'aimerais pas être à sa place.
J'ai eu vraiment peur pour lui... Rien que de savoir que c'est cette ordure de Kolya qui est responsable de tout ce merdier ça me... grrrr. Enfin tout allait bien maintenant ou presque... Ce problème de mémoire est difficile à gérer parce que Steve à des impressions. Il pense qu'il a quelques bribes de mémoire qui sont toujours là mais il y a des moments où il ne comprend pas les réactions de l'équipe. Notamment celle de Williams et ça le perturbe.
Danny semble le fuir constamment, il est mal. Je sais qu'il allait voir Steve à l'hôpital, quand il n'y avait plus personne. Je le sais parce que Rodney me l'a dit. On sent que Williams se demande comment agir vis-à-vis de tout ça. En plus il n'arrête pas de recevoir des coups de fil pendant lesquels il s'énerve.
Pendant ce temps-là Steve tente de reprendre sa vie mais c'est difficile. Surtout qu'il se sent comme un étranger dans cette équipe alors que c'est sa famille ! Ce serait terrible si ses souvenirs ne revenaient pas, personne ne s'en remettrait jamais ! Et sans Steve, le 5-0 ne serait plus le même... Pourtant il a voulu partir et venir ici, sur la Cité.


Flash back
Le 5-0 avait décidé de rester à Hawaii pour gérer les conséquences de notre enquête. Puisque Kolya et Michael avaient quitté la voie lactée pour retourner dans Pégase, il fallait rentrer sur Atlantis et poursuivre les investigations. Nous sommes donc repartis pour Colorado Springs ou le Général O'Neill nous attendait. Il avait été mis au courant de la situation par Sam que nous avions contacté pour officialiser la demande de Steve. J'avais du mal à y croire encore. C'est fou d'ailleurs... Je sais pertinemment que je ne suis pas amoureux de Steve... Mais je me sens vraiment bien avec lui. J'ai l'impression que mes tempêtes intérieures se sont calmées... Alors le fait qu'il veuille venir sur Atlantis avec moi... ça me fait un bien fou ! Ça me soulage ! Je n'ai pas envie de me séparer de lui...
Arrivés au SG-C, Steve est fasciné par ce qu'il découvre en entrant dans la base. On sent qu'il a gardé son éducation militaire, il reprend les réflexes très vite. Il écoute très attentivement ce que Rodney lui explique sur le fonctionnement de la porte. Il enregistre aussi toutes les instructions que lui donnent O'Neill et Sam pour sa première traversée de la porte. Quand on arrive devant, il ne peut pas s'empêcher de la regarder, il est comme hypnotisé. Je souris en repensant à ma première expérience de la traversée et à mon arrivée sur Atlantis... Je me mets à rire tout seul et Teyla me demande ce qu'il m'arrive. Je leur raconte l'effervescence de notre départ, l'appréhension et l'excitation pendant nos premières explorations de la Cité, l'émerveillement quand elle a émergé de l'eau et surtout, ma « légère » peur avant de partir et la façon dont Aiden s'était moqué de moi.
Voilà c'est le moment de partir, une bouffée d'émotion m'envahit en revoyant toutes les images que je viens de décrire à mes amis. Aller c'est parti ! Steve reste un peu figé devant la porte et je lui prends la main pour l'inciter à la passer. Son visage s'éclaire d'un coup, comme un gamin devant ses cadeaux le matin de Noël. On s'avance d'un pas déterminé et quelques secondes après on émerge sur la Cité. C'est peut-être idiot mais je me fais la réflexion qu'elle m'avait manquée. Elle est toujours aussi belle et aussi stupéfiante...


- Ha Colonel ! Bon retour parmi nous.


- Merci... Steve voici...


- Richard Woolsey, je suis le dirigeant de cette Cité.


- Commandant Steve Mc Garrett répondit-il en serrant la main tendue.


- Bienvenue sur Atlantis Commandant.


- Merci Monsieur.


Steve ne peut pas s'empêcher de regarder partout autour de lui, encore une fois fasciné par ce qu'il voit et ce qu'il est en train de vivre. En voyant ça Woolsey sourit, un peu moqueur.


- Fascinant n'est-ce pas ?


- Même plus que ça Monsieur...


- Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises... Mais vous avez encore un peu de temps. Pour le moment nous allons vous emmener choisir vos quartiers et vous laisser vous reposer. Nous commencerons demain.


- Je m'en occupe. Indiquais-je.


- Très bien, Je vous le confie Colonel.


- Pas de soucis. Viens je vais te montrer les quartiers qui restent.


Je le conduisis vers un téléporteur et je le fis entrer dans les différents quartiers qu'il pouvait choisir. Ensuite je l'aidais à déballer ses affaires et une fois que ce fut fait je lançais en l'enlaçant par derrière


- Je te fais visiter ?


- Avec plaisir ! me répondit-il avec un grand sourire.


- Viens...
Fin du flash back


Ça fait maintenant plusieurs semaines qu'on est sur la Cité. Steve s'est bien adapté. Il a vite pris le pli.
D'ailleurs il nous avait réservé une belle surprise... Quand il est arrivé sur la Cité, elle lui a, elle aussi souhaité la bienvenue... Il a le gène et il l'utilise de façon encore plus naturelle que moi ou O'Neill ! Bon sang quand je le vois faire, je comprends mieux Rodney quand il était jaloux de ne pas avoir le gène naturel.
On suit Kolya et Michael à la trace. On a appris de source sûre qu'ils se sont associés tous les deux. Kolya tente d'enrôler des guerriers un peu sur toutes les planètes de la galaxie, il leur fait miroiter la lutte contre les wraiths et le fait qu'ils bénéficieront de l'avancée technologique que les géniis ont obtenu en nous côtoyant et en enlevant plusieurs membres de l'expédition comme Rodney ou l'équipe du Major Lorne. Ensuite il les amène à Michael qui les exploite comme cobayes pour ses expériences avec les heptoparasites. C'est frustrant en plus, parce qu'à chaque fois on arrive trop tard ! On ne trouve que des cadavres.


Ce matin-là je fus réveillé par de douces caresses qui me firent frissonner. En fait tous les matins j'avais droit à ce traitement. Je poussais un soupir de bien-être et j'ouvris mes yeux. Je caressais le visage de Steve et je lui dis:


- Salut toi.


- Salut, fit-il en souriant.


On s'embrassa tendrement puis je lui dis:


- Je pourrais passer des journées entières enfermé avec toi mon ange mais on a une mission.


- Ouais je sais, me dit-il, mais on se rattrapera ce soir.


- Et après c'est moi qu'on fait passer pour un pervers.


Il sourit puis on se leva et après un bref passage sous la douche on alla au mess prendre notre petit dèj. Quand on arriva il y avait déjà Rodney, Ronon, Teyla et Lorne. Ils nous firent signe de les rejoindre et on s'installa avec eux. On parla de notre mission et mon homme dit:


- J'espère qu'on arrivera à les arrêter.


- J'espère moi aussi.


- Un jour ou l'autre on finira par les attraper, fit Teyla.


- Teyla a raison Sheppard, fit Ronon.


- Oui si vous dîtes.


Steve prit ma main et la serra pour m'apporter son soutien. Je lui souris puis Lorne lui demanda;
 
- Alors monsieur comment se passe votre séjour parmi nous? Êtes-vous heureux?


- Oui major je suis heureux d'être avec vous, fit-il, Atlantis est une cité magnifique.


Je lui dis en souriant:


- Je confirme.


Je regardais ma montre et je vis qu'il était l'heure de partir. Je me levais et je partis déposer mon plateau.
On doit partir pour une nouvelle mission. Le briefing est plutôt intéressant.


- Bien tout le monde est là, commençons. Teyla ?


- Merci Mr Woolsey, en allant au marché sur la planète Mg390, j'ai entendu parler d'un village dont les habitants disparaissent régulièrement.


- En effet c'est troublant. Dis-je.


- Et encore plus troublant, ce même village est attaqué tout aussi régulièrement par des créatures inconnues.


- Et on sait qu'ils ont reçu la visite de Kolya, il y a juste quelques semaines.


- Ok, donc il faut qu'on aille voir, c'est clair.


- Ouais ça me parait évident.


- Bien, vous avez mon accord.


Mon équipe me suivit et on alla se préparer. Alors que j'essayais de discipliner ma coiffure je sentis les mains de Steve se balader partout sur mon corps. Je laissais échapper un gémissement et je lui dis:


- Non mais je rêve là ! T'es en train de me chauffer.


Alors que je me tournais vers lui je le vis se tenir la tête. Inquiet je lui demandais:


- Steve est-ce que tout va bien?


- J'ai mal à la tête, me dit-il.


- Assieds-toi j'appelle Carson.


- Non ça va aller, me dit-il.


- Ne discute pas Steve. Assieds-toi.


Je pris mon oreillette, je la mit à mon oreille et au même moment Steve perdit connaissance. J'appelais Carson:


- Beckett ici Sheppard il me faut une équipe d'urgence dans mes quartiers. Vite !


Je mis un oreiller sous la tête de mon compagnon et c'est à ce moment-là que Carson arriva avec une civière et une équipe médicale. Les infirmiers, à l'aide de Beckett, le déposèrent sur la civière et l'emmenèrent à l'infirmerie. Je les suivis et quand on arriva Carson me demanda:


- Que s'est-il passé Colonel?


- J'ai dit une plaisanterie à Steve, et quand je me suis tourné vers lui il se tenait la tête. Je lui ai
dit de s'asseoir, et au moment où j'attrapais mon oreillette il a perdu connaissance.


- Je vois, fit le médecin, je vais lui faire un scanner.


Carson lui fit passer un scanner et quelques minutes plus tard il revint avec les résultats. Je lui demandais:


- Alors Carson?


- Son œdème m'inquiète, fit-il, il n'est toujours pas résorbé.


Au même moment Steve se réveilla. Il nous demanda:


- Qu'est-ce qu'il s'est passé?


- Tu as perdu connaissance.


- A cause d'un souvenir? Demanda Carson.


- Oui, nous dit-il.


- Steve votre œdème ne s'est toujours pas résorbé et cela m'inquiète, fit le médecin.


- Il se résorbera ne vous inquiétez pas doc, fit mon amant.


Alors qu'il se levait je posais ma main sur son torse, et je le repoussais contre les oreillers en lui demandant:


- Où comptes-tu aller comme ça?


- En mission, me dit-il.


- Quoi? Non mais j'espère que tu plaisantes là? Tu viens de perdre connaissance.


- Écoute John, je ne vais pas rester à l'infirmerie alors que tu vas risquer ta vie, fit Steve, je viens.


- OK très bien mais c'est la première et la dernière fois que tu désobéis à un de mes ordres.


Steve ne dit rien. Il savait que dans ces moments-là, il fallait ne rien dire. On alla dans les vestiaires et on se prépara. Rodney m'appela via l'oreillette:


- Colonel Sheppard vous êtes où? On vous attend au hangar à Jumper.


- On arrive Rodney.


- D'accord on vous attend, me dit-il, terminé.


Une fois prêts, on alla dans le hangar à Jumper. On monta dans Jumper1 tandis que l'équipe de Lorne montait dans Jumper2. Au moment de décoller je dis à Steve;


- Tu peux composer l'adresse de la planète s'il te plaît?


- Pas de soucis, fit-il.


Une tension électrique régnait à l'intérieur de l'habitacle. Tout le monde pouvait sentir mon énervement. En fait je devrais plutôt dire mon angoisse. Oui j'étais vraiment angoissé car Steve n'allait pas bien et que cette histoire avec Kolya et Michaël m'agaçait à un plus haut point. J'étais tellement concentré dans mes pensées que je ne fis pas attention à l'arbre. Ce fut la voix de Rodney qui me ramena à la réalité:


- Attention Sheppard !


Je tentais de redresser le Jumper mais trop tard je ne pus éviter l'impact. Pendant quelques instants on fut sonné puis je demandais à mon équipe:


- Est-ce que tout va bien?


- Oui colonel, fit Teyla.


Je me tournais vers Steve et je vis qu'il n'avait toujours pas reprit connaissance. Il avait du sang sur le côté droit de son front. Et merde ! Je dis à Ronon:


- Allez-y je vous rejoins.


- D'accord, fit le Satédien.


- Ça va aller Sheppard? Fit Rodney.


- Oui ne vous inquiétez pas Rodney.


Mes 3 amis sortirent du Jumper. Je tentais de réveiller mon amant. Il ouvrit les yeux au bout de quelques secondes en gémissant.


- Mmmhhh.


- Steve ça va?


- Oui ça va, me dit-il, qu'est-ce qui s'est passé?


- Atterrissage brusque dans un arbre.


Au même moment j'entendis la voix de Lorne dans l'oreillette:


- Tout va bien Mr?


- Oui ça va Lorne, plus de peur que de mal.


J'aidais Steve et on sortit rejoindre le reste de l'équipe dehors. Rodney me dit:


- J'ai eu le temps de jeter un coup au Jumper. Ça va pas être facile de le réparer.


Je donnais une tape amicale sur l'épaule de mon scientifique en lui disant:


- Vous allez nous réparer ça Mr le génie.


- Mais bien sûr, fit-il en râlant, ha bah bravo Sheppard! non mais! et ça dit avoir l'utilisation naturelle de la technologie ancienne hein! pfff.


Je souris à McKay et on s'enfonça dans la forêt. C'est alors que je leur fis signe d'arrêter. Steve me demanda:


- Qu'est-ce qu'il se passe?


- J'ai cru entendre du bruit.


Bingo ! Je vis Kolya et ses hommes pointer ses armes sur nous. Il me dit:


- Colonel Sheppard quel plaisir de vous voir.


- Et moi donc, fis-je en grimaçant.


- Ah ce que je vois le beau brun à côté de vous est tiré d'affaire, fit-il.


- Qui est-ce? Demanda Steve.


- C'est l'homme qui t'as envoyé à l'hôpital.


Je le vis prendre son arme mais je l'arrêtais avec mon poing. Je demandais au commandant Genii :


- Qu'est-ce que vous voulez Kolya?


- Vous colonel Sheppard, fit-il, mais avant je vais prendre la vie du Dr Mckay.


Je poussais un hurlement:


- Nnnnnnnnnnnooooonnnnnnnnn !


Un coup de feu partit et ce que je vis me fis froid dans le dos. Steve se tenait l'épaule gauche. Rodney lui dit:


- Merci commandant.


Mon compagnon lui sourit et j'explosais:


- Non mais qu'est-ce qui t'as pris?


- Je peux savoir pourquoi tu t'énerve sur moi? Me demanda-t-il sèchement.


- Tu n'avais pas besoin de jouer au héros.


- Quoi? Tu crois que j'allais te laisser faire, fit-il en colère, mais merde John ! j'en ai marre ok. Je
sais ce que je fais.


- Tu n'es pas en état. Tu oublies que tu as un œdème et qu'à tout moment ça peut s'aggraver?


- JE SAIS, fit-il énervé.


- Messieurs, fit Lorne calmez-vous.


J'entendis Kolya recharger son arme et alors qu'il s'apprêtait à tirer je fus plus rapide que lui. Je lui mis une balle entre les deux yeux et il s'effondra par terre. Ses hommes subirent le même sort et on continua notre chemin. C'est alors que Ronon dit:


- Sheppard ! Regardez là-bas on dirait Michaël.


On fonça dans la forêt et alors qu'on s'approcha d'un bâtiment, on tomba sur un nid... d'heptoparasites. J'eus un frisson de dégoût et je m'exclamais:


- Ah non pas ces bestioles !


L'une d'elle se décrocha et planta ses mandibules sur le cou de Steve qui poussa un hurlement.
Non pas ça ! Je poussais un cri:


- Nnnnnnnnnnnnnooooooonnnnnnn Steve !


En moins de deux on repartit et on alla jusqu'au Jumper de Lorne. Un Marin's décolla et on passa la porte des étoiles. Lorne contacta Beckett et quand on arriva le médecin prit en charge mon compagnon. On attendit les nouvelles en ignorant que j'allais avoir une surprise désagréable à son réveil...




Pdv Rodney
Ça fait un moment qu'on attend maintenant, Steve est dans un sale état. Le voir avec ce machin autour du cou ça me fait froid dans le dos. Ça rappelle des mauvais souvenirs... Heureusement cette fois-ci on savait quoi faire une fois rentrés à la base, et on n'est pas coincés dans le Jumper coupé en deux par la porte avec ce fichu temps d'ouverture comme épée de Damoclès au-dessus de la tête. Carson l'a immédiatement pris en charge. Ha ! Quand on parle du loup... le voilà ! On va avoir des nouvelles !
John lui saute dessus.


- Alors Carson ? comment va-t-il ?


- Doucement Colonel ! Il va bien. Son état est stable et le cœur n'a eu aucun mal à repartir, contrairement au votre dans les mêmes circonstances. Répondit le médecin en finissant avec un sourire ravageur.


- Je hais ces bestioles ! On peut voir Steve ?


- Je sais Colonel. Bref, ne vous en faites pas. Pour l'instant je préfère éviter les visites. De toute façon, il est sous sédatif et il dort. Revenez dans quelques heures, on aura eu le temps de faire tout ce qu'il faut pour que vous puissiez rester avec lui. C'est valable pour vous tous.


Bon ben on n'a pas le choix que d'obéir... De tout façon si on reste là, il y en a un autre qu'on va devoir mettre sous sédatif... John tourne comme un lion en cage. Il faut que j'arrive à le calmer, sinon il va faire un malheur.


- John ? l'interpellé-je


- Hum ?


- On ne devrait pas rester là, ça n'aidera pas Steve.


- Je sais... mais je ne peux pas...


- Venez, vous avez besoin de prendre l'air.


Sur ces mots, je l'entraine jusqu'au hangar à Jumpers. J'ouvre Jumper 1 et le tire avec moi à l'intérieur (ouais au moins mon gène artificiel peut servir parfois...). Il me demande ou on va et ce que je mijote, je lui réponds qu'il va vite le savoir. Je m'installe aux commandes, je contact Chuck au contrôle et c'est parti. Je décolle et je me dirige vers l'océan. Arrivé à bonne distance je fais demi-tour et je place le vaisseau face à la Cité. Je me tourne vers mon ami, je le vois soupirer alors que son regard est complètement happé par la vue des tours qui d'ici semblent faites de cristal.


- C'est magnifique... murmure t'il. Merci Rodney...


- Je vous en prie.


Il me serre dans ses bras et enfoui sa tête dans mon cou. Il chuchote quelque chose à mon oreille. Non ! j'en reviens pas ! il... il est en train de me dire qu'il m'aime... non c'est impossible, d'abord parce qu'il est en couple avec Steve et ensuite parce que ce n'est pas le moment. Alors pour éluder ce passage qui me trouble plus que je ne le voudrais je lui dis doucement :


- Il faudrait peut-être prévenir le 5-0 ?


- Oui, vous avez raison... je m'en occuperai demain.


Il se détache doucement et on remet le vaisseau en route pour rentrer se coucher.
Le lendemain, c'est un peu le chaos pendant la visio conférence avec Hawaii. L'équipe est sous le choc. Ils décident de venir le plus vite possible. Pourtant il va falloir qu'ils attendent un peu, ils ont pas mal d'affaires en court. Williams lance un regard noir à travers la vidéo.


- Quoi ? lui demande John. Un problème lieutenant ?


- Ouais et un gros ! j'y crois pas une seconde ! Steve n'a pas pu se faire avoir par cette bestiole.
Alors ne comptez pas sur moi pour venir sur votre machin volant flottant ou je ne sais quoi !


- Croyez ce que vous voulez, je m'en fiche. Steve est passé très près de la mort, plus que n'importe quelle autre fois, et on voulait mettre au courant les gens qui tiennent à lui, c'est tout. Apparemment, vous n'en faites pas partie !


Danny ne savait plus quoi répondre, du coup, vexé, il a quitté le champ de la vidéo pour aller s'enfermer dans son bureau. John clos la conversation et s'éloigne pas de bonne humeur non plus... Moi je soupire, aller, à moi de jouer, c'est à moi de calmer les monstres et d'arrondir les angles. Je retourne dans mon labo et je me connecte. Je vois Danny apparaître sur l'écran.


- Hey... Fit-il
 
- Bonsoir. Comment allez-vous ?


- ça va, je m'en remettrais... et vous là-haut, comment ça se passe ? et je veux la vérité ! sourit-il.


- Danny... ce qu'a dit John est vrai... Steve a vraiment été attaqué par l'heptoparasite... Il a vraiment fallu arrêter son cœur pour le séparer de l'insecte.


- Je... Je sais... c'est un cauchemar... ce n'est pas possible...


Il s'était tendu et les larmes débordaient de ses yeux.


- Ça va aller Danny, il est tiré d'affaire maintenant. On attend qu'il se réveille.


Il soupire à nouveau.


- Merci... Merci de me donner des nouvelles régulièrement sans que personne ne le sache.


- De rien c'est normal... C'est quelqu'un à qui vous tenez beaucoup, ça je l'ai bien compris, et nous deux, on est ami non ? et si il y a bien une chose que j'ai appris depuis que je suis sur Atlantis, c'est que rien n'est plus important que les amis...


- Rodney ? Vous discutez avec qui ?


- Ho John, euh personne.
Je vous rappelle.


- Williams ?


- Ça vous pose un problème Sheppard ?


- Rodney ! Renchérit John.


Il a un ton qui ne me plait pas, je sens que je vais en prendre pour mon grade ! Et c'est ce qui se passe.
John me reproche de ne pas avoir dit que je contactais régulièrement Williams, ou que je lui donnais des nouvelles de Steve. Mais je me défends. Lui donne des nouvelles au 5-0, Williams est son ami aussi alors... Il me hurle que je ne connais pas toute l'histoire, et que je ne devrais pas m'en mêler.
Notre dispute est interrompue par nos oreillettes qui nous annoncent que ça bouge du côté de l'infirmerie. Evidemment John s'y précipite. Quand j'y arrive, il est installé au chevet du commandant, il lui tient la main et il attend.


- Qu'est-ce qui se passe ? demandé-je


- Carson a dit qu'il donnait des signes de réveil...


Je lui réponds que c'est une bonne nouvelle et je me dirige vers le bureau de Carson. Je le surprends en pleine conversation vidéo avec toute l'équipe restée à Hawaii. Il leur a dit que les choses se présentaient plutôt bien. La seule inconnue qu'on ait c'est toujours ce fichu hématome... Je l'observe depuis la porte, il ne m'a ni vu, ni entendu puisqu'il est avec son casque sur les oreilles. D'un coup, je le vois se figer et blanchir. Je me précipite. Il se retourne, retire le casque et me montre l'écran. Mary me sourit en me faisant signe bonjour et me montre l'image qu'elle vient de montrer à Carson. Une échographie... Carson murmure qu'il va être papa et un grand sourire s'étale sur son visage avant qu'il n'éclate de rire.
Juste après on entendit Sheppard crier et appeler le médecin. On arrive en courant auprès de John et de Steve. Les moniteurs s'affolaient. Je reculais pour laisser l'équipe médicale travailler. John serrait la main de Steve et celui-ci papillonna des yeux.


- Danny... murmura t'il.


Tbc...
A suivre

Pdv de Steve


J'ouvre les yeux difficilement, j'ai un peu de mal à reconnaître l'endroit où je suis. Je tourne la tête vers la gauche et vers la droite. Ça y est, les choses me reviennent. Mes accidents, ma venue sur Atlantis, ma dispute avec John, le fait que je suis avec lui. Danny... En repensant à lui, je sens une boule dans ma gorge... ça fait mal.


- Steve?


Je relève la tête et tombe sur le regard de John. Il est voilé de tristesse.


- Hey... ça va ?


- C'est à toi qu'il faut le demander...


- Oui ça va...
John... Pourquoi tu es si triste ? Je vais bien.


- Oui, tu vas bien, heureusement. C'est juste... Tu as murmuré le prénom de Danny en te réveillant...


- Je suis désolé...


John se redresse d'un coup, il vient de réaliser que si je parle de Danny c'est que ma mémoire revient ! Immédiatement Carson dit qu'il faut faire des examens et il s'affaire à préparer les appareils de scanner et il m'embarque pour refaire des radios et des scanners pour vérifier l'état de l'œdème.
Lorsqu'on revient, Carson s'enferme dans son bureau pour analyser les images. Il revient sidéré, quand il nous affiche les images, il est monté sur ressort.


- Carson qu'est-ce qui se passe ?


- Regardez John, ceci est l'IRM du commandant avant votre mission, on voit clairement l'œdème qui comprime son cerveau et donc influx sur sa mémoire, et regardez celle-ci, elle date de quelques minutes, vous voyez quoi ?


- Euh rien ?


- Exactement commandant ! rien du tout ! l'œdème n'est plus là, disparu ! envolé !


Ça alors ! Il s'est résorbé ! Un immense sourire s'affiche sur mon visage ! Je suis guéri !


- Whao... murmure John.


Je me retourne vers lui, il a l'air vraiment triste. Il me regarde presque au bord des larmes. Il a peur aussi... certainement, il pense que je vais le quitter. Pour l'instant tout se bouscule dans ma tête. Je ne veux pas faire de bêtise ou blesser qui que ce soit.
Finalement la nouvelle se répand vite sur la Cité, tout le monde est content de me revoir sur pieds, ça fait plaisir. A part SGA-1, Lorne, Woolsey et Carson, personne ne savait pour mon œdème.


D'un coup j'ai besoin de prendre un peu l'air. Je quitte la pièce et je me dirige vers un des balcons. Je regarde la Cité en silence. Elle est tellement surprenante, belle, envoutante... Je me sens bien ici. Pourtant... maintenant que ma mémoire est revenue, Hawaii me manque, la Ohana me manque. Je laisse mon esprit vagabonder sur tout et n'importe quoi, L'île, le 5-0, l'enquête sur la mort de Grodin, d'ailleurs Michael est toujours aux abonnés absents, et à mon avis, on n'est pas près de le retrouver. Mon oreillette grésille, il faut que j'y retourne, on m'attend pour un briefing ou je dois expliquer à deux ou trois équipes tout ce qu'on avait découvert sur terre à propos de ce Wraith de malheur – c'est à dire pas grand-chose- pendant que John donne un cours de pilotage de Jumper.


A la fin de la journée, on se retrouve au mess, on discute de notre journée, de tout de rien, notre table s'anime encore plus quand le reste de l'équipe arrive. Parfois on est des vrais gamins !
Au moment de se coucher, mes questions reviennent en force. John vient s'asseoir sur le lit à côté de moi.


- Je peux te poser une question? demandé-je.


- Je t'écoute.


- J'adore être ici, sur la Cité... mais je me pose des questions...


- Sur quoi ?


- Ma venue ici... Je veux dire, je... c'est difficile de me dire que c'est définitif...


- Oui c'est vrai... je comprends ce que tu veux dire. La première fois que j'ai traversé la porte, on savait que ce serait sans retour. Quand le vortex c'est refermé, on n'avait plus aucun moyen de rentrer.


- Whao...


- Et on a survécu, sourit-il. Si tu es venu ici, c'est parce que tu l'as voulu, tu avais besoin de changer de vie... ton accident, ton œdème, ta rupture avec Danny, tout ça te minait et tu avais envie de prendre le large, vis-à-vis de toutes ces souffrances.


J'acquiesce sans rien dire, tout ça est encore un peu confus, même si je sais bien que venir ici m'a fait le plus grand bien. Finalement John me dit qu'il me laisse me reposer. J'attends un moment et une fois sûr qu'il est loin je quitte mes quartiers à mon tour. Je vais frapper à ceux de Rodney.


- Entrez !


- Bonsoir Rodney.


- Ho, bonsoir commandant !


- Je peux vous parler ?


- Bien sûr, entrez.


- Merci.


- Est-ce que tout va bien ?


- Disons que... la Terre me manque...


- Je vois...


Je lui expliquais que depuis que ma mémoire était revenue, je me demandais si je ne devais pas rentrer à Hawaii. Je lui demandais aussi des nouvelles de Danny. Je savais qu'ils étaient en contact parce que je les avaient vu discuter en visio-conférence. Et comme Danny refusait tout contact avec moi...
Il m'a écouté un grand moment et puis il m'a conseillé d'aller voir Woolsey et de demander mon retour sur terre. Un peu rasséné, je me mis à parler de Carson, de sa demande en mariage et de la préparation de l'enterrement de vie de garçon puisque que Rodney était témoin. J'étais content pour Mary...




Pdv général


Tout était rentré dans l'ordre pour Steve. Il avait retrouvé la mémoire et il avait eu une longue conversation avec John. Le 5.0 était venu le voir et l'équipe était heureuse de retrouver son chef en pleine forme. Le seul point noir c'était Danny qui ne lui avait pas adressé la parole. Son cœur saignait car les sentiments qu'il éprouvait pour son second étaient toujours aussi fort.


Aujourd'hui c'était le dernier jour qu'il passait sur Atlantis car le lendemain il repartait à Hawaï. Woolsey avait donné une semaine de permission à John et à son équipe et du coup ils en profitaient pour suivre le commandant et surtout pour assister au mariage du Dr Beckett avec la soeur de Mc Garrett. Depuis qu'il avait su qu'il allait être père le médecin écossais était sur un nuage.
Le jeune leader du 5.0 alla à l'infirmerie pour un contrôle de routine. Il salua le médecin :


- Bonjour Carson.


- Bonjour commandant, lui dit-il.


- Carson combien de fois vous ai-je dis de m'appeler Steve, fit le jeune brun.


- Oui je sais, fit l'Écossais.


- On devrait même se tutoyer, fit le commandant, après tout, vous allez être mon beau-frère.


Carson lui sourit et Steve enleva son tee-shirt. Le médecin l'ausculta et lui dit :


- Bon ben tout à l'air parfait.


Beckett fut attiré par la cicatrice de Mc Garrett et il lui demanda :


- Je peux savoir ce que c'est cette cicatrice sur votre... Sur ton torse Steve?


- Ah ça, je le dois à une mission d'infiltration que j'ai fait il y a an et demi, lui dit-il, j'ai reçu une balle dans le foie et j'ai dû subir une greffe.


- Qui a eu une greffe? Demanda le colonel Sheppard.


- Moi, fit Steve.


John toucha le torse de son compagnon et lui dit :


- Je me suis toujours demandé ce que c'était cette cicatrice et qui t'as fait don d'un foie?


- C'est Danny, lui dit-il.


- Ben tien, fit John, tu viens j'ai quelque chose à te montrer.


- Je te suis, fit Steve.


Le commandant remit son tee-shirt et partit avec son amant. Quand il vit où ils allaient Mc Garrett lui demanda :


- Ben pourquoi on va au mess?


- Chut laisse-toi faire mon chéri, lui dit-il en lui bandant les yeux.
Ils entrèrent dans le mess et John lui enleva le bandeau. Soudain des cris fusèrent :


- Surprise !


Toutes les personnes qu'il avait côtoyé durant son séjour étaient là. Woolsey fit un petit discours et quand il le finit, il dit à Steve :


- Si jamais l'envie vous prend de revenir sachez que vous serez le bienvenu commandant.


- Merci Mr Woolsey, fit le jeune SEAL.


Woolsey ouvrit du champagne et un gâteau fut apporté. Après cette petite fête surprise, ils regagnèrent leurs quartiers car l'équipe de John partait en permission le lendemain à Hawaï pour la semaine.
Au lieu d'aller dans ses quartiers Steve alla dans le hangar à Jumper et toucha un des vaisseaux. Tout ceci allait lui manquer.


Il se tourna pour partir et se retrouva nez à nez avec un magnifique regard vert-noisette. Doucement, il s'approcha du militaire sans le quitter des yeux. Puis il posa sa main sur la hanche de John et remonta doucement vers la poitrine. L'américain fut parcouru d'un frisson et se colla à lui. Puis il ferma les yeux et posa ses lèvres sur celles de son amant. Il entrouvrit les lèvres et la langue de Sheppard vint titiller la sienne avec ardeur. Le baiser s'intensifia et John glissa ses mains sous le t-shirt du commandant, caressant la peau douce et chaude, provoquant des frissons chez son partenaire. Puis brusquement, le militaire se détacha de lui.


- Qu'est qu'il se passe? demanda Steve vaguement inquiet.


- Rien, ne t'inquiètes pas, c'est juste qu'on a oublié quelque chose, dit John en joignant le geste à la parole.
Et, mentalement grâce à son gène, il verrouilla la porte arrière du vaisseau dans lequel ils venaient de monter et l'occulta.


- Comme ça on sera tranquille, ajouta t'il en enlaçant le leader du 5.0


- Oh oui je... gnfffff.


Le jeune SEAL n'eut pas le loisir de répondre, John venait de le plaquer sur l'un des bancs et l'embrassait passionnément. Puis, à nouveau, il passa ses mains sous le t-shirt de Mc Garrett et finit par le lui enlever d'un geste rapide. Il enleva ensuite le sien et se colla contre son amant. Ils étaient à présent peau contre peau et ce simple contact décupla leur désir. Voulant approfondir leur étreinte, Steve se colla un peu plus contre John et les deux hommes basculèrent au sol, les bancs étant un peu étroits. Cela n'arrêta pas leur ardeur pour autant. John délaissa les lèvres de son homme pour se concentrer sur son cou puis descendit lentement vers le torse, puis plus bas, s'arrêtant sur les mamelons qui durcirent immédiatement sous la caresse. Ses mains parcouraient avidement le corps du SEAL et s'arrêtèrent à un endroit stratégique. Il le caressa tout d'abord à travers le tissu de son pantalon. Sous lui Steve haletait et gémissait de plaisir. John lui pris doucement la main et la posa sur la bosse qui déformait son propre pantalon. Lentement Steve commença à le caresser. John n'y tint plus et d'un geste, retira son pantalon. Puis, quelques secondes plus tard, celui de son amant rejoignit le sien au sol. John pressa son désir contre celui de son amour et glissa sa main dans son boxer. Le commandant poussa un petit cri de plaisir que John fit taire d'un baiser. Puis il plongea son regard dans le sien.


- Steve, j'ai envie de toi, murmura t'il d'une voix rauque.


- Moi aussi, murmura le SEAL en l'embrassant.


Doucement, John fit glisser le boxer de Steve sur ses cuisses puis le lui retira. Tout en l'embrassant, il lubrifia deux doigts avec sa salive et glissa une main sous les reins du chef du 5.0. Il caressa tout d'abord ses fesses fermes et rebondies et le pénétra avec un doigt. Sous la douleur, le commandant se raidit brusquement. Un autre doigt vint rejoindre le premier et Steve poussa un cri qui s'étrangla dans sa gorge lorsque les doigts commencèrent à s'activer en lui, tirant, écartant afin de le préparer au mieux. Il se tendit et fut parcouru d'un violent frisson lorsque John atteignit son point sensible.
Mais John s'arrêta quand il vit la souffrance de son amant. Il comprit alors que le SEAL n'était pas prêt à le recevoir et il retira ses doigts. Steve murmura :


- Désolé.


Le militaire caressa la joue de son compagnon et lui dit :


- Hey c'est pas grave ne t'inquiète pas.


Steve encercla les hanches de John avec ses jambes. Sous lui John avait fermé les yeux et haletait de plaisir. Le SEAL se contenta de le fixer pendant quelques secondes. Sheppard ouvrit brusquement les yeux et rencontra le regard bleu de son amant qui était assombri par le désir. Il leva le bras et posa doucement sa main sur la joue de son compagnon. Celui-ci posa sa main sur celle de son amant et la fit glisser vers ses lèvres. Tendrement, il embrassa chaque doigt l'un après l'autre puis la reposa doucement.


- shhh, laisse-moi faire, murmura le leader du 5-0 en caressant doucement le torse du militaire.


John referma les yeux et s'abandonna complètement aux caresses expertes de son amant... Puis il pressa son désir contre celui de son amant. John gémit et releva les jambes. Steve se redressa légèrement et chercha une approbation dans le regard du militaire. Celui-ci hocha la tête et l'hawaien glissa une main sous ses reins, lui caressant doucement les fesses et frôlant lascivement l'entrée de son intimité. John gémit et se cambra lorsqu'un doigt le pénétra, suivi quasi-immédiatement d'un autre. Il les sentit, tirer, écarter afin de le préparer le mieux possible et soudain, ils furent remplacés par quelque chose de beaucoup plus gros. Le militaire cria lorsque son amant le pénétra et commença à bouger en lui. Leurs regards étaient noués et Steve pouvait lire sur le visage de John chaque émotion qui le traversait tandis qu'il accélérait le rythme jusqu'à atteindre le paroxysme du plaisir. Ils atteignirent l'orgasme simultanément et Mc Garrett se laissa retomber épuisé sur la poitrine couverte de sueur de John. Puis il se retira et le militaire le serra dans ses bras en fermant les yeux.


- Woaw, murmura ce dernier.


- Ouais, soupira John en se retirant et en roulant sur le côté.


- Le jumper va me manquer, fit Steve.


John éclata de rire et se blottit un peu plus contre lui. Le chef du 5.0 lui dit :


- Cette belle cité va me manquer.


- Tu pourras revenir quand tu voudras tu seras accueilli à bras ouverts, lui dit-il, Woolsey te l'a même dit.


- Oui je sais, fit Steve.


Les deux amants se rhabillèrent puis ils sortirent du Jumper main dans la main et quittèrent le hangar. Ils allèrent prendre une douche qui fut trrrrrrrèèèèèèèèèèèèèsssssssss chaude et une fois habillés ils allèrent au mess pour manger. L'équipe de Sheppard et de Lorne touchèrent à peine à leur plateau repas car ils étaient tristes que Steve parte et après le repas, John et lui repartirent dans les quartiers du colonel. Ils se déshabillèrent et ne gardèrent que le boxer. Sheppard prépara un film et s'allongea dans le lit. Le Jeune SEAL le rejoignit et se pelotonna dans les bras de son amant. Ils commencèrent à regarder le film et au milieu, Steve s'endormit. John caressa ses cheveux avec tendresse et déposa un baiser sur ses lèvres en disant :


- Bonne nuit mon amour.


Il éteignit le film et rejoignit son compagnon dans les bras de Morphée.


Le lendemain matin, après un tendre réveil, le jeune couple se prépara et partit au mess pour prendre leur petit déjeuner. Ils discutèrent du mariage de Carson et Mary puis une fois leur café bu et leurs tartines mangées, ils partirent chercher leurs affaires et se retrouvèrent devant la porte des étoiles. Woolsey souhaita de bonnes vacances aux membres de SGA-1 et une bonne continuation à Steve puis ils entrèrent dans le vortex. Ils se retrouvèrent au SG-C et après un briefing assez rapide ils prirent un avion à destination d'Hawaï. Steve posa sa tête sur l'épaule de John et s'endormit.
Quand ils arrivèrent à destination, Sheppard le réveilla doucement et l'avion se posa sans encombre. Quand ils sortirent Mary les attendaient. Elle sauta d'abord dans les bras de son frère puis dans les bras de Carson et ils purent tous partir. En chemin Steve s'arrêta chez Danny. Il descendit de voiture et alla frapper à sa porte. Le jeune SEAL sourit en entendant son ex-futur amant râler. Williams ouvrit la porte et quand il vit son ex-partenaire il lui claqua la porte au nez. Dépité Steve remonta dans la voiture. Ils repartirent chez le SEAL en ignorant qu'un événement allait rapprocher les deux hommes.


Tbc...
A suivre...

Pdv Rodney
J'en croyais pas mes yeux ! Je vivais un rêve éveillé. Après toutes ces années à nous tourner autour John et moi étions enfin ensemble, et tout ça grâce à l'intervention de nos amis.


Je m'étais réveillé le premier et j'en profitais pour regarder mon amour dormir. Il paraissait si jeune et si vulnérable. Rien à voir avec l'homme qui avait le poids lourd de toutes les responsabilités sur ses épaules.


Je ne remercierais jamais assez Steve et Danny pour nous avoir rapprochés et j'espérais de tout cœur qu'ils se soient remis ensemble.


Après notre soirée, le commandant nous avait gardés pour dormir et bien entendu j'avais passé ma nuit dans les bras de mon amoureux qui au lieu de jouer au capitaine Kirk avait été un parfait gentleman.
Je m'étais blotti contre lui et tout naturellement il avait refermé ses bras autour de moi. Après avoir échangé des baisers tendres et passionnés à la fois, nous nous étions endormis dans les bras l'un de l'autre tout en ayant une pensée pour nos amis.


Une bonne odeur de café vint chatouiller mes narines. Je passais le tee-shirt de mon homme et je descendis à la cuisine d'où provenait la bonne odeur. Il n'y avait que Steve et son chien. Il était en train de préparer de la pâte. Je le saluais:
 
- Bonjour commandant.


- Bonjour Rodney, fit-il, dîtes entre nous appelez-moi Steve et on pourrait se tutoyer non?


- Oui si vous... Si tu veux, fis-je.


- Alors ça y est John et toi vous êtes ensemble? Me demanda-t-il.


- Oui et je voudrais encore vous remercier Danny et toi.


- C'est normal, vous êtes nos amis, et je voulais faire quelque chose, me dit-il.


Il attrapa une poêle et la fit chauffer en mettant du beurre. Il mit une louche de pâte et attendit. Je lui demandais:


- Et toi avec Danny vous en êtes où?


Il tourna la crêpe et me dit:


- On a beaucoup discuté. Il y a eu beaucoup de larmes aussi et comme il était tard il est resté dormir. En fait on a passé la nuit ensemble, mais il ne s'est rien passé.


- Comme John et moi, fis-je.


Il sortit la crêpe et remit de la pâte. Au même moment, Danny arriva et il me dit bonjour:


- Bonjour Rodney.


- Bonjour Danny, fis-je.


Il se tourna vers Steve qui lui caressa la joue.


- Salut Danno, fit-il d'une voix rauque.


C'était tellement beau à voir, il y avait beaucoup de tendresse entre eux. C'est comme si leur rupture n'avait jamais existée. Williams se blottit dans les bras de Mc Garrett qui lui demanda:


- Babe?


- Mmmmmhhhh? Fit Williams.


- Comment veux-tu que je finisse le petit déjeuner? Lui demanda le commandant, si tu me tiens serré comme ça.


- Ch'ais pas, fit-il, chui bien.


- Danno, si tu veux manger tu ferais bien de me lâcher, lui dit-il, sinon tu vas recevoir de la pâte sur toi.


Danny se défit de son étreinte et lui dit:


- Tu n'es qu'un animal.


Steve sourit et continua à faire les crêpes. Au même moment Carson, Mary et sa fille arrivèrent. Ils nous saluèrent:


- Bonjour.


Surprise la sœur de Steve demanda:


- Danny ! Mais qu'est-ce que tu fais là?


Alors que son frère allait lui répondre, John arriva et nous dit bonjour:


- Bonjour à tous.


Il passa ses bras autour de ma taille et déposa un baiser sur ma tempe en disant:


- Bonjour mon amour.


Je rougis et Carson lâcha:


- Bloody Hell !


- Ça alors, fit la femme de notre ami, John, je croyais que tu étais avec Steve.


- On a rompu hier, fit Mc Garrett, Parce que John et Rodney étaient amoureux depuis un moment
et puis mes sentiments pour Danny sont toujours intacts.


En disant cela, il caressa la joue du lieutenant avec tendresse. La jeune femme lança un regard noir à Williams et lui dit:


- T'as pas intérêt à lui briser le cœur une nouvelle fois sinon je te jure que je te ferais souffrir.


- T'inquiètes pas, fit Williams, j'ai compris.


- Je suis content pour vous deux, me dit Carson.


- Merci Carson, fit John.


- Bon et si tu me disais le motif de ta visite, fit Steve à sa sœur.


- Eh bien, j'avais envie de te voir, lui dit-elle, je pars quelques temps sur Atlantis avec Carson et puis je voulais que mon adorable époux goûte à tes crêpes.


- Des ventres sur pattes quoi ! Fit Mc Garrett en souriant. Puis il reprit son air sérieux et lui dit:


- Fais attention à toi sœurette. Il la serra dans ses bras et lui dit:


- Tu vas me manquer.


- Toi aussi, lui dit-elle.


Ils restèrent un moment enlacés puis il nous dit:
 
- Si vous voulez on peut manger.


On alla s'installer et on partagea un petit déjeuner vraiment sympathique.
John et Steve s'amusaient à nous embêter Danny et moi et bien sûr nous on râlait. Carson et Mary rigolaient. Williams traitait Mc Garrett d'animal tandis que moi je traitais mon colonel de barbare. Les deux hommes avaient le fou rire. Ils s'amusaient comme des petits fous. Sheppard ne payait rien pour attendre. Foi de Rodney !


Après avoir tout rangé, on monta dans la chambre. John me regarda intensément. Je pouvais lire du désir dans ses yeux. Je posais mes lèvres sur les siennes et on s'embrassa un long moment. On ne s'arrêta que pour reprendre nos souffles, épuisés. C'était irréaliste, d'ailleurs, j'étais sûr qu'une influence Alien nous manipulait, mais non, ce baiser était bien réel et les yeux pleins d'envie qui me regardaient appartenaient bien à mon ami, mon amour.


- Waouh, me dit-il, j'en ai connu des baisers, mais des comme ça...


- Captain Kirk, tu sais comment y faire, ça c'est sûr, gloussais-je.


Pendant ce temps, mon futur amant m'embrassait dans le cou dans l'espoir de me faire taire.


- Ne m'appelle pas comme ça ou je devrais te faire taire, me dit-il en grognant.


- Captain Kirk, Captain Kirk... aaaaaaaahhhh !


John avait bondi avec l'agilité d'un chat et était maintenant assis sur moi.
Il m'avait pris les mains et, les plaquant au-dessus de ma tête, se mit à m'embrasser. Embrasser c'était peu dire, manger, mordiller serait plus juste, il était sûr que nous aurions les lèvres en feu. John maintenait toujours mes mains prisonnières au-dessus de ma tête, il glissa sa main libre sous mon t-shirt. Doucement, il remonta, d'abord le bas ventre, puis le ventre chaud, et enfin les tétons gonflés de désir. Puis il s'arrêta, voulant faire le point, être sûr de ne pas faire la plus grande bêtise de sa vie.
Le regard plongé dans mes magnifiques yeux bleus. Jamais auparavant il n'avait remarqué à quel point ces yeux étaient beaux, et là dans l'amour, on pouvait y lire la confiance et l'abandon.


John se mit à grogner, il avait envie de moi, envie de me déshabiller, de me couvrir de baisers, tout le reste n'avait pas d'importance. Il me regarda avec amour et me demanda:


- Tu es vraiment sur de vouloir faire ça, tu sais qu'après il n'y aura pas de retour en arrière.
-
Scientifiquement, on peut retourner en arrière, mais cela demanderait beaucoup d'énergie, je préfère largement que tu m'embrasses.


John plaqua ses lèvres contre les miennes, amoureusement.


- Rodney, arrêtes de plaisanter, c'est sérieux tu sais, fit-il d'un ton impliqué.


- Tu imagines bien que mon super cerveau a pensé à faire le tri de tout ça depuis longtemps, faisant mentalement des colonnes des pour et des contre, me battant contre ma propre crainte et tu sais quoi, je m'en fous.
Combien de fois avons-nous failli mourir, combien de fois avons-nous été séparés. On a une occasion unique d'être là l'un pour l'autre, on pourrait bien mourir demain, alors je veux vivre l'instant présent, carpe diem !


- Mon amour, jamais je n'aurais imaginé t'entendre parler comme ça, mais...
Me dit-il.


- Ecoute moi bien, Capitaine Kirk de mon cœur, il n'y a pas de mais, je veux être avec toi, faire l'amour avec toi, jou...jouir avec toi, en même temps que toi.


J'avais presque bredouillé la fin de la phrase, surpris moi même d'être aussi cru, rougissant je regardais fixement mon futur amant. Pour John, c'était une déclaration d'amour sans précédent, et un laissez-passer pour le paradis, on était prêts pour l'amour maintenant. Et nous fîmes l'amour, en douceur, mêlant nos salives et nos sueurs,
on se déshabilla mutuellement, se caressant, s'embrassant. Comme c'était la première fois, pour moi, j'étais chaotique et désordonné. Fébrilement, on se retrouva nus, le sexe gorgé de désir presque douloureux.


John ne pouvait s'empêcher d'être attendri par ma peau. Elle était douce, chaude et blanche, John s'aperçut que mon corps était plus ferme qu'il ne l'aurait pensé.


John aimait beaucoup partir en exploration, et l'exploration de mon corps valait toutes les expéditions de la galaxie de Pégase, il avait du mal à le croire, mais moi, son Rodney j'étais assez mutin, mes caresses et mes baisers l'envoyaient dans des horizons insoupçonnés, à genoux maintenant devant mon militaire, je léchais, suçais, faisant des mouvements de va-et-vient avec ma bouche, le sexe de John palpitait doucement dans cet écrin chaud et précieux, il sentait qu'il allait jouir, il s'agrippa à mes cheveux et son sperme jaillit par à coup au fond de ma bouche. John me redressa et m'embrassa à pleine bouche, goûtant sa propre odeur, puis m'allongea moi son génie, oui car j'étais son génie, et une bouffée d'amour et de fierté l'envahit, il m'embrassa dans le cou, me mordant au passage, me marquant temporairement, faisant de moi sa propriété.
Il s'attaqua à mes deux tétons pâles et fièrement dressés, me donnant du plaisir, encore et encore, puis s'attarda sur mes poignets d'amour, embrassant encore, léchant un peu, et malaxant, comme un boulanger qui malaxerait son pain avec amour.
Je gémis, le suppliant de me prendre dans sa bouche et John me donna volontiers ce que voulais. Puis je voulus me retourner.


- Non pas comme ça, restes sur le dos, je veux te voir jouir, je veux voir comment sont tes magnifiques yeux bleus quand tu atteints l'orgasme, me dit-il.


John avait murmuré ces mots au creux de mon oreille, me faisant frissonner.


Mon militaire se mit un doigt dans la bouche, puis un deuxième, je le regardais et attendis, excité par ces 2 doigts mouillés de salive. Quand ses doigts trouvèrent mon intimité, je me contractais un peu et respirais pour me détendre. John m'embrassa dans le cou, là où il savait maintenant que ça me rendait fou, les doigts tournèrent doucement et me préparèrent pour recevoir son sexe. Je gémis de plaisir. John retira ses doigts et doucement s'introduisit en moi. J'émis un petit cri, écartant mes jambes pour mieux l'accueillir. On ne fit plus qu'un, John me pénétra, fit un mouvement de va-et-vient entre mes jambes quand enfin vint l'orgasme.


Serrés l'un contre l'autre, profitant au maximum de nos chaleurs, on récupéra sans pour autant cesser les caresses, caresses d'apaisement et d'amour.


- Dis-moi chéri, de quelle couleur sont-ils?


- Quoi ? marmonna John.


- Mes yeux, de quelle couleur sont mes yeux pendant l'amour?


- Ah ça ! Aussi beaux que la vague bleue de la porte des étoiles, plus beaux que tous les ciels de l'univers..., me dit-il en souriant.


Et moi qui n'en pouvais plus tellement je me sentais fier, j'embrassais mon amour en lui promettant de lui faire revoir cette couleur souvent.


On resta un moment blotti dans les bras l'un de l'autre, et John me dit:


- Je t'aime tellement Rodney.


- Moi aussi John, fis-je avec tendresse.


On échangea un long baiser empli d'amour et de tendresse puis on partit prendre notre douche qui était trrrrrrèèèèèèssssss coquine. Une fois lavés, on alla s'habiller et on sortit de la chambre.


On descendit au salon et alors qu'on était sur le point de discuter avec Steve, Danny, Mary et Carson quelqu'un frappa à la porte. Steve se leva et alla ouvrir. Devant lui se tenait une ado qui devait avoir dans les 16 ans. Elle lui demanda:


- Bonjour, est-ce que je pourrais voir le colonel John Sheppard s'il vous plaît?


- Oui bien sûr, fit-il, vas-y entre.


L'ado entra et il ferma derrière eux. Mon homme surpris fît à la jeune fille:


- Cheyenne c'est toi?


- Oui c'est moi, lui dit-elle, bonjour papa.


- Bonjour, lui dit-il.


Il se leva et la serra contre lui. La jeune ado n'était pas à l'aise. Je dirais plutôt qu'elle n'était pas contente. John nous la présenta:


- Rodney, Carson, Mary, Steve, Danny, je vous présente ma fille, Cheyenne.


- Bonjour Cheyenne, fîmes-nous en cœur.


John continua les présentations:


- Cheyenne mon ange je te présente mes amis: voici le commandant Steve Mc Garrett, le
lieutenant Danny Williams, le Dr Carson Beckett et sa femme Mary et...


- Tu as quitté maman pour cet homme? Fit-elle en me montrant du doigt.


- Pardon? Fit-il surprit.


- Maman m'a dit que tu ne m'aimais plus, dit-elle accusatrice, que tu voulais plus de moi.


- C'est faux Cheyenne j'ai tout tenté, j'ai tout essayé, fit mon amour, même après le divorce, même quand j'ai été muté à la base de McMurdo.


Il s'assit sur le canapé et mit son visage entre ses mains. Je posais ma main derrière sa nuque
et je le massais.


Danny s'approcha et lui dit:


- Tu sais cheyenne ce qu'a vécu ton père je l'ai vécu. Moi-même j'ai divorcé et la mère de Grace
m'a mis des bâtons dans les roues. Je me suis battu.
Il prit la main de Steve dans la sienne pour se donner du courage et reprit:


- C'est grâce à Steve si j'ai pu gagner mon procès. Mais il y a quelques temps de cela j'ai fait quelque chose de mal. J'ai quitté la personne qui m'a donné de l'amour. J'ai quitté Steve pour retourner avec la mère de mes enfants. Elle m'a posé un ultimatum: soit je retournais avec elle soit je perdais Grace et Charlie. Je n'ai pas eu le courage de me battre. Aujourd'hui grâce à mon compagnon et grâce à ton père je vais me battre non seulement pour pouvoir récupérer mes enfants, mais aussi pour récupérer l'amour de Steve. J'aiderais aussi ton père, car c'est mon ami, mais aussi parce qu'il t'aime, et même si il est en couple avec Rodney, il ne se détournera pas de toi. Rodney sera là aussi pour l'épauler et pour te donner aussi son amour.


Danny venait d'ouvrir son cœur à la fille de John. Oui, il avait raison j'avais de l'amour et de l'affection pour cette gamine et je serais aux côtés de son père pour l'épauler, car je l'aimais lui aussi. On attendait avec appréhension la réaction de la jeune ado en ignorant que quelqu'un allait lui donner un coup de pouce.




PDV de Grace
Comment pourrais-je décrire mon état? De l'excitation dirais-je, car j'allais revoir ma petite amie, Cheyenne, qui était allé voir son père chez Daddy.
Qui était Daddy? Eh bien c'était tout simplement oncle Steve. Danno l'avait quitté pour retourner vivre avec maman. J'avais tellement de peine pour Daddy, car il aimait vraiment Danno et le voir souffrir me faisait beaucoup de peine.


Cheyenne et moi avions eu le coup de foudre et nous avions un point commun: nous étions des enfants de parents divorcés.
Elle m'avait beaucoup parlé de son père, et quand j'avais été invité par elle chez son grand-père, j'avais vu des photos où elle était avec lui ou de lui tout seul. C'était vraiment un bel homme encore plus beau que sur les photos. Comment pouvais-je savoir ça? Eh bien parce qu'en fait je l'avais vu pour le mariage de tante Mary. J'avais pas osé l'aborder.
Ce qui m'avait frappé chez lui c'était sa tristesse. Il était comme Daddy. Et là, Cheyenne m'avait envoyé un SMS en me disant qu'elle était chez lui pour voir son père. Je décidais d'aller les voir.


J'arrivais chez Daddy et je frappais à la porte. Il vint ouvrir et quand il me vit je me jetais dans ses bras en lui disant:


- Bonjour Daddy.


- Hey bonjour ma puce, fit-il en souriant, allez viens entre il reste encore des crêpes.


- Chic.


Il sourit et on entra. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'il y avait aussi Danno. Il me dit:


- Hey mon petit chat.


- Coucou Danno.


Je déposais un baiser sur sa joue, je vis avec bonheur que Daddy avait ses bras autour de la taille de mon père. Je souris heureuse et je me tournais vers ma chérie. Eh oui, depuis 1 an Cheyenne et moi étions en couple.
Will et moi nous nous étions rendu compte que nous étions des amis et qu'en fait j'étais attirée par les filles.


Je déposais ma main sur l'épaule de ma douce moitié et je lui dis:


- Coucou Cheyenne.


- Salut Gracie, me dit-elle en souriant.


- J'arrive au bon moment, fis-je.


J'avais remarqué que l'atmosphère était lourde.


Le père de Cheyenne avait les yeux rouges comme si il avait pleuré et l'homme à côté de lui qui lui caressait la nuque, cela devait être son amoureux. Je fis à ma petite amie:


- Alors tu as parlé à ton père à ce que je vois.


- Oui je voulais savoir pourquoi il m'avait abandonné, me dit-elle.


- Écoute Chey, ton père ne t'a pas abandonné de son plein gré. C'est ta mère la cause de tout ça.


- Quoi? Mais comment tu peux le savoir? Me demanda-t-elle.


- Parce que c'est ton grand-père qui me l'a dit.


- Quoi? Fit Mr Sheppard surpris, qu'est-ce que tu veux dire par là?


- Mon grand-père? Fit ma petite amie surprise, il t'a dit quoi.


- Il m'a dit que ton père était quelqu'un de bien, que malgré son orientation sexuelle il était fier de lui, qu'il t'aimait plus que tout et puis ta mère le savait dès le départ. Regarde dans ses yeux et dis-moi ce que tu vois.


Je voyais de l'émotion et de la tendresse dans le regard de Mr Sheppard. Je pouvais voir des larmes perler au coin de ses yeux. Ma petite amie me dit:


- J'y vois beaucoup d'amour, oui de l'amour, mais aussi de la tendresse et beaucoup d'émotion.


- Si tu vois tout cela, qu'est-ce que tu attends pour aller te blottir dans ses bras?


- Tu as raison, me dit-elle.


Elle déposa un rapide baiser sur ma joue, puis elle alla se blottir contre son père qui referma ses bras autour d'elle. J'étais vraiment heureuse pour eux deux, car ils s'étaient retrouvés.
L'amoureux de son père les regardait avec beaucoup d'émotion et se joignit à eux pour le câlin.


Je me tournais vers Danno et je lui demandais:


- Danno est-ce que Daddy et toi vous êtes à nouveau ensemble?


- Oui enfin je crois, me dit-il.


- Je t'aime ma puce, fit oncle Steve.


Cheyenne et moi, on se regarda puis je lui demandais:


- Tu es prête à leur dire?


- Oui et toi? Me demanda-t-elle.


- Oui.


Je pris sa main dans la mienne et on regarda tout le monde. Je dis à mon père et à celui de ma petite amie:


- Danno, Mr Sheppard ,on a quelque chose à vous dire Cheyenne et moi.
 
- Tu peux m'appeler John, ma grande, fit le père de ma petite amie.


- D'accord, fis-je en lui souriant.


- Bon cette nouvelle, fit mon père impatient.


- Danno ! Fit Daddy, soit pas impatient;


Il se tourna vers nous et nous dit:


- Allez-y les filles.


- Merci Daddy. En fait voilà, on voulait vous dire que Cheyenne et moi on est ensemble depuis un an.


- Oui, fit mon amoureuse en rougissant.


- Ensemble? Tu veux dire quoi? Demanda mon père.


- Enfin Danny, fit John qui avait compris, quand elles disent ensemble c'est qu'elles sont en couple.


- Bloody Hell ! Fit le mari de tante Mary.


- Ben ça alors ! Fit le futur beau-père de Cheyenne.


- Waouh ! Fit Daddy en souriant.


- Quoi? Fit mon père, Mon petit chat en couple avec une fille? Oh là là, mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça.


On se mit tous à rire face au ton mélodramatique de mon père. Daddy lui demanda:


- Ben Danno, t'es pas content pour Grace?


- Si, mais mon petit chat n'est plus un bébé, fit-il.


- C'est normal babe, fit Steve, elle grandit. C'est une ado.


- Tu peux pas comprendre, fit mon père, stupide SEAL insensible.


Il tourna le dos à Daddy et se mit à râler. John sourit et nous demanda:


- Qu'est-ce qui vous a poussé à vous mettre ensemble les filles?


- Eh bien vous êtes nos modèles, fis-je, et puis vous savez John, vous êtes encore plus beau que sur les photos. Et puis toi aussi Daddy, tu es beau.


- Ah ben merci Grace, me dit-il charmé.


- Waouh ! Fit Daddy, on est flatté.


- Et vous vous êtes rencontrées où? Fit John.


- Papa ! Fit Cheyenne.


Je fis un clin d'œil à ma petite amie en lui disant dans l'oreille:


- On ne dira rien. C'est notre secret.


Elle me sourit et demanda à son père:


- Dis papa, il s'appelle comment ton chéri?


- John ! Fit le compagnon de John.


- Rodney je te signale qu'elle ne m'en a pas laissé le temps, fit-il.


Le compagnon du père de Cheyenne nous dit:


- Je suis le Dr Rodney McKay, le compagnon de cette tête brûlée.


- Hey! je ne suis pas une tête brûlée, fit le concerné en râlant.


Ma petite amie et moi fîmes un sourire puis elle demanda à son père:


- Papa je peux te demander quelque chose?
 


- Oui bien sûr ma chérie, lui dit-il.


- Est-ce que je peux vivre avec toi? Lui demanda-t-elle.


- Oh, fit-il ému, oui bien sûr.


- Mais avant je voudrais te demander comment vous vous êtes rencontré Rodney et toi, lui dit-elle.


Je les suppliais:


- Oh oui! John, Rodney, s'il vous plaît.


Les deux hommes se regardèrent et Daddy leur dit en souriant:


- Allez les garçons, ne faites pas attendre les filles.


John regarda Rodney et lui demanda:


- Rodney, est-ce que tu crois qu'on peut leur parler de la cité?


- John chéri, lui dit-il, ce projet est top secret.


- Je le sais Rodney, fit John, mais à mon avis elles ne diront rien.


- Fais comme tu veux chéri, fit Rodney.


- Merci mon amour, lui dit-il.


Le père de Cheyenne se tourna vers nous et nous dit:


- Ce que je vais vous dire est classé top secret.


- Ne t'inquiète pas papa, Grace et moi on ne dira rien, fit ma petite amie.


- Oui vous pouvez nous faire confiance John, ajoutais-je.


- Très bien, nous dit-il.


Pendant près d'une heure John, Rodney et le Dr Beckett nous expliquèrent tout sur la cité Atlantis: la vie sur la cité, les missions qu'ils faisaient et les dangers auxquels ils étaient confrontés. Tout cela était excitant.


Cheyenne et moi on se regarda en souriant puis elle dit à son père:


- En tous cas, je sais ce que je vais faire plus tard comme travail.


- Ah et quoi? Lui demanda-t-il.


- Scientifique comme daddy, lui dit-elle.


- Ma puce qui est Daddy? Demanda John.


- Enfin papa c'est Rodney, fit ma petite amie.


- Oh ! Fit le concerné ému.


- Et puis je veux aller avec vous sur Atlantis, leur dit-elle.


- Moi aussi, fis-je, je veux être médecin comme oncle Carson et je veux suivre Cheyenne sur Atlantis.


- Mon petit chat tu n'y pense pas, fit mon père.


- Si Danno.


- Mais que va dire ta mère? Et moi? Fit-il.
 
Je pris les mains de mon père et je lui dis:


- Danno je suis assez grande pour prendre mes décisions toute seule et puis tu n'es plus tout seul. Je suis sûre que Daddy et toi vous allez vous remettre ensemble.


- On veillera sur elle Danny, fit John.


- Et puis elle viendra te voir et elle t'appellera Danno, fit Daddy.


- Très bien, fit mon père, mais tu me promets d'être prudente mon petit chat?


- Promis Danno.


Mon père me serra dans ses bras et Cheyenne demanda à Daddy:


- Dis Steve, tu peux nous raconter comment tu as rencontré le père de Grace s'il te plaît?


- Eh bien je...Fit-il en se passant la main derrière sa nuque.


Danno sourit et Daddy lui dit en râlant:


- Danno tu pourrais m'aider ! Ça nous concerne tous les deux.


- Non super SEAL, lui dit-il, je te laisse ce plaisir.


Daddy bougonna puis se lança. Alors qu'on l'écoutait tous, le téléphone de John sonna. Il répondit :


- Oui major?


Il discuta quelques minutes puis au moment de raccrocher il dit:


- On arrive.


Il raccrocha puis il nous dit:


- Je suis désolé de vous interrompre, mais je viens d'avoir Lorne au téléphone. Il faut qu'on retourne sur Atlantis, car Michaël a été aperçu dans la galaxie de pégase.


- Oh ! Fit Daddy triste.


John et lui se serrèrent dans les bras l'un de l'autre. Ils échangèrent des gestes de tendresse et se dirent:


- Merci pour tout ce que tu as fait pour Rodney et moi.


- Je t'en prie, lui dit-il, je te remercie pour ces mois de bonheur que tu m'as donné.


- C'est normal, et puis viens quand tu veux à Atlantis, fit John, emmène grincheux avec toi.


Il fit un clin d'œil à mon père qui se mit à râler, puis après des aux revoirs émouvants on quitta la maison de Daddy. Danno m'emmena à la maison pour que je récupère quelques affaires.
Bien sûr, maman se mit à crier, mais il réussit à la faire taire. Il me confia à John, et 1h plus tard on quitta Hawaï en ignorant que Cheyenne et moi nous allions vivre des aventures extraordinaires.




Pendant ce temps-là


PDV de Teyla
Nous sommes restés à l'hôtel, on attend des nouvelles d'Atlantis.
Je ne comprends pas très bien ce qui se passe, mais John et Rodney semblent avoir des ennuis. J'aimerais pouvoir les aider, mais...


Du coup, je me concentre sur les infos qu'on a pour coincer cette ordure de Michael. Il court toujours et je ne peux pas laisser faire ça.
La bonne nouvelle c'est qu'il est toujours dans la galaxie de Pégase. On a infligé trop de dégâts à son réseau, il ne peut pas réparer son vaisseau pour le moment. Et puis on a des gars qui le surveillent en permanence. Il est coincé. Maintenant, il faut qu'on l'attrape !
On a infiltré des espions parmi les hommes qu'il a « recrutés » dernièrement. Maintenant qu'il n'a plus Kolya pour lui fournir ses cobayes, il fallait bien remettre quelqu'un dans le circuit.


Je suis interrompue dans mes réflexions par Ronon qui arrive et me dit que le reste de l'équipe à des nouvelles. Je vois aussi Radeck et le Major Lorne entrer dans la chambre ou je me trouve.


- Est-ce que tout va bien ? demandais-je


- Oui, oui Teyla, tout va bien, tout va même très bien !


- Nos hommes nous ont contactés, reprit Ronon, c'est le moment, l'embuscade est prête.


- C'est parfait ! m'exclamais-je.


- Normalement, il ne devrait pas y avoir de problème, dit Radeck.


- Bien. Dit Lorne, j'informe le Colonel.


Un message retentit sur la tablette de Zelenka, son visage s'ouvre et un large sourire se répend.


- Ça a marché ! ils viennent de l'avoir ! il n'a pas mis une seconde avant de tomber dans le piège !


- Génial !


Le major Lorne indique qu'il prévient aussitôt le Colonel que notre retour sur Atlantis n'aura plus tout à fait le même but et on rit tous.


Cette affaire est enfin bouclée, et visiblement de ce que nous entendons, les problèmes entre John et Rodney semblent réglés.


Je souris, tout va bien...


Tbc...
A suivre...